27/06/2025
Mobilisation pour sauver le Lycée Germaine Tillion
Parents, élèves, enseignants : unis pour défendre un projet d’avenir
C’est avec une profonde stupéfaction que nous, représentants des parents d’élèves FCPE du Bourget, avons appris que la nouvelle répartition horaire imposée par la DSDEN a été entérinée.
Et ce, malgré notre vote contre, malgré nos nombreuses actions, malgré notre mobilisation constante aux côtés des enseignants.
Notre voix, une fois de plus, n’a pas été entendue. Pourtant, il s’agit de l’avenir de nos enfants.
Le Lycée Germaine Tillion n’est pas un établissement comme les autres.
C’est un lycée innovant, un lieu d’apprentissage dynamique, fondé sur un projet pédagogique ambitieux, inclusif, et qui fonctionne.
Les résultats sont là : excellents et en constante progression.
Cette nouvelle organisation horaire, imposée sans réelle concertation, met en péril l’équilibre fragile mais précieux que nous avons vu se bâtir par l'équipe enseignante.
Elle risque de démanteler ce qui fait la force de notre établissement : une pédagogie adaptée, des enseignants engagés, des élèves motivés.
Nous refusons de laisser cela arriver en silence.
- Nous demandons une révision immédiate de cette décision.
- Nous exigeons que les familles soient réellement écoutées.
- Nous appelons à une mobilisation générale pour protéger ce modèle éducatif qui fait ses preuves.
Lycée Germaine Tillion, nous te défendrons !
Parce que l’éducation n’est pas une variable d’ajustement, mais le socle de l’avenir.
Un lycée, ce n’est pas qu’un bâtiment : c’est une équipe, une énergie, une âme.
Au Lycée Germaine Tillion, chaque adulte s'engage corps et âme.
De la direction aux professeurs, en passant par tout le personnel éducatif, chacun travaille avec cœur, exigence et bienveillance.
Jour après jour, ils construisent un cadre propice à l’épanouissement, la réussite et l’ambition de nos lycéens.
Ce n’est pas un simple emploi, c’est une vocation.
Ils ne comptent ni leurs heures, ni leurs efforts.
Ils croient en nos enfants. Et nous croyons en eux.
Remettre en cause l’organisation actuelle, c’est fragiliser un équilibre humain et pédagogique qui a fait ses preuves.
Ce serait punir une équipe qui réussit, qui innove et qui élève.
Une réorganisation absurde et contre-productive
Actuellement, notre lycée fonctionne avec une répartition cohérente :
7 classes de seconde, 7 classes de première, 7 classes de terminale.
Un équilibre qui permet un suivi de qualité, une organisation fluide, et une continuité pédagogique.
Or, la DSDEN impose aujourd’hui une nouvelle répartition totalement déséquilibrée :
- 8 classes de seconde
- 6 classes de première
- 6 classes de terminale
Traduction concrète ?
On nous impose plus d’élèves entrants… mais moins de places pour les faire progresser et réussir jusqu’au bac. C’est incohérent, c’est illogique, c’est dangereux.
Et tout cela dans des locaux déjà saturés, où chaque mètre carré est compté, où les salles sont pleines à craquer, où les conditions d’apprentissage deviennent de plus en plus précaires.
Il faut savoir que le lycée est à flux tendu. Il accueille déjà plus d’élèves que sa capacité théorique.
On nous demande d’en faire toujours plus… avec toujours moins. Quand on dépasse la capacité d’accueil d’un établissement, ce n’est plus seulement une question de confort ou de pédagogie, c’est une alerte rouge pour la sécurité des élèves et des personnels.
Un seuil critique déjà franchi
Il faut savoir que le Lycée Germaine Tillion a été conçu pour accueillir 670 élèves.
Aujourd’hui, nous sommes déjà à 700, avec l’intégration du micro-lycée une structure essentielle pour les élèves en parcours de remobilisation.
Et maintenant, on nous impose l’ouverture d’une classe de seconde supplémentaire ?
- Cela ferait exploser les effectifs.
- Les locaux sont déjà saturés.
- Les conditions de sécurité ne sont plus garanties.
C’est une question de responsabilité.
Les couloirs sont bondés, les salles insuffisantes, les espaces de circulation engorgés.
Où allons-nous mettre ces élèves supplémentaires ? À quel prix humain, matériel, éducatif ?
Nous tirons la sonnette d’alarme
il est temps qu'on nous écoute