26/09/2025
En 1976, alors qu’une épidémie de grippe ravageait plusieurs maisons de retraite au Vietnam, un détail fit la différence entre la vie et la mort.
Dans l’une de ces résidences, les soignants, dépourvus de moyens médicaux avancés, eurent recours à une méthode aussi simple qu’ingénieuse : le drainage postural. Ils empilaient des serviettes sous le torse ou installaient les patients sur des brancards inclinés, de sorte que la gravité aide à évacuer les sécrétions pulmonaires et à dégager les voies respiratoires.
Il n’y avait ni antiviraux ni respirateurs disponibles. Seulement des serviettes, de l’improvisation et une observation attentive. Et cela fonctionna. Dans cet établissement, aucun résident ne mourut, tandis que dans d’autres, dépourvus de ce procédé, les décès se comptaient par dizaines.
Cet épisode passa inaperçu hors du Vietnam, mais il devint un exemple puissant de la manière dont la créativité et le soin humain peuvent compenser l’absence de ressources. Parfois, la solution ne réside pas dans la technologie la plus sophistiquée, mais dans l’essentiel : l’ingéniosité, la gravité et la volonté de sauver des vies.
