Sylvie Beaumé Sexothérapeute Thérapie de couples Psychanalyste

Sylvie Beaumé Sexothérapeute Thérapie de couples Psychanalyste Psychanalyste, Sexothérapeute et conseiller relationnel, je reçois en consultation individuelle, familiale ou en couple, adolescents et adultes.

Spécialisée dans les violences sexuelles et conjugales.

29/07/2025

Le vide, cette sensation de manque que l'on cherche à combler de toute les façons imaginables, par l'argent, l'alcool et les drogues, le travail démesuré, le besoin d'être aimé... Cette impression désagréable de ne pas être entier, d'être désaligné.

L'homme qui recherche la plénitude à l'extérieur de lui même, est voué au tourment éternel. C'est ce qu'on appelle la prison intérieur.
Une intériorisation nous mène à la plénitude, c'est à ce moment que l'on prend conscience de l'abondance qui nous entoure. L'extériorisation se fait par la suite en toute relation et non plus en fusion.

27/06/2025

Frida Kahlo a dit à son mari Diego :
« Je ne te demande pas de m'embrasser,
ni de t'excuser quand je pense que tu as tort,
ni de me serrer dans mes bras quand j'en ai le plus besoin,
ni de me dire à quel point je suis belle, même si c'est un mensonge,
ni de m'écrire un mot gentil.
Je ne te demanderai même pas de m'appeler
pour me dire comment s'est passée ta journée,
ni de me dire que je te manque.
Je ne te demanderai pas de me remercier pour tout ce que je fais pour toi,
ni de t'inquiéter pour moi quand je suis déprimée,
et bien sûr, je ne te demanderai pas de me soutenir dans mes décisions, ni même de m'écouter quand j'ai mille histoires à te raconter.
Je ne te demanderai rien, pas même d'être à mes côtés pour toujours.
Parce que si je dois te le demander, alors je n'en veux plus. »

29/05/2025
11/12/2024
05/12/2024

📍Connaissez-vous le paradoxe de l’âne de Buridan ?

Qui n'a jamais été face à un choix cornélien ? Entre deux options qui semblent tout aussi intéressantes, il est parfois difficile de trancher. Cette situation, aussi banale soit-elle, nous renvoie à une célèbre fable philosophique : celle de l'âne de Buridan 🐴

📚 L’‘âne de Buridan est une fable philosophique célèbre, attribuée (de manière apocryphe) au philosophe scolastique Buridan, philosophe du XVIe siècle, et mettant en scène un âne qui se laisse mourir de faim, faute d’avoir pu choisir entre entre un plat d’avoine et un seau d’eau.

Ce paradoxe est tellement célèbre qu’il a fait l’objet de plusieurs commentaires et interprétations philosophiques, et a même inspiré Voltaire :

“Connaissez-vous cette histoire frivole
D'un certain âne illustre dans l'école ?
Dans l'écurie on vint lui présenter
Pour son diner deux mesures égales,
De même force, à pareils intervalles ;
Des deux côtés l'âne se vit tenter
Également, et, dressant ses oreilles,
Juste au milieu des deux formes pareilles,
De l'équilibre accomplissant les lois,
Mourut de faim, de peur de faire un choix

👨🏾‍🏫📝 Quelle leçon pouvons-nous en tirer dans notre vie quotidienne ?

Le paradoxe de l'âne de Buridan est une allégorie riche en enseignements.

Cette parabole pourrait illustrer d’une certaine manière les raisons pour lesquelles nous pouvons être paralysés lorsqu’il s’agit de prendre une décision🤔

👉🏾La peur de l'erreur : Comme l'âne, nous avons tous peur de faire le mauvais choix et de le regretter. Cette peur de l'incertitude peut nous paralyser et nous empêcher d'avancer.

👉🏾L'abondance des options : Dans notre société de consommation et de manière générale dans la société moderne, nous sommes constamment bombardés de choix (choix amoureux, professionnels, achats, sorties, voyages etc.). Cette surabondance peut être source d'angoisse et nous rendre incapables de prendre une décision.

👉🏾La quête de la perfection : Nous avons tendance à vouloir trouver la solution idéale, à ne pas accepter la part d’incertitude ce qui peut nous empêcher de nous décider. Or, la perfection n'existe pas et il faut parfois accepter de faire des compromis / Il est impossible d'éliminer tout risque d'erreur. Accepter cette incertitude et apprendre à vivre avec est essentiel pour progresser.

Cette parabole peut également participer à nous donner des clés pour sortir de cette impasse ou de l’inaction face à une décision difficile à prendre.

👉🏾D’abord accepter l'incertitude : Il est impossible d'éliminer tout risque d'erreur. Apprendre à vivre avec l'incertitude est essentiel pour avancer.

👉🏾Ensuite comprendre que L'inaction mène à la stagnation : L'âne, en ne choisissant pas, meurt. Cela souligne l'importance de prendre des décisions, même si elles semblent difficiles ou si les options paraissent équivalentes.

👉🏾Enfin faire un choix. Le choix est le moteur de l'action : C'est en choisissant que nous nous engageons et que nous avançons dans la vie. Il vaut mieux faire un choix et avancer que de demeurer éternellement dans l'indécision et ne pas bouger.

👨🏾‍🏫☝🏼Culture philosophique

Bien sûr, il existe de multiples interprétations quant à cette fable philosophique.

Cette histoire a pu être utilisé par ceux qui ont voulu démontrer qu'à la différence d'un animal, l'homme pouvait toujours se déterminer par son libre-arbitre. Difficile en effet de voir un homme tomber dans une décision aussi calamiteuse pour lui.

Le philosophe Leibniz a également conteste la validité de cette situation qui sert d'argument aux partisans de la liberté d'indifférence. Selon Leibniz, il y a toujours une différence, et donc une inégalité entre deux situations, aussi semblables qu'elle puissent paraître.
De fait il paraît raisonnable de penser qu'un animal qui meurt à la fois de soif et de faim commence par boire car sans cela il ne pourrait même pas manger

De manière générale, le paradoxe met également en lumière le problème du déterminisme et de l’indétermination dans les actions humaines.

Si l’âne est parfaitement rationnel et les deux choix sont parfaitement égaux, il semble n’avoir aucune base pour prendre une décision.

Cette parabole serait donc une preuve par l’absurde que dans la réalité le choix se fait toujours.

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23/11/2024

Votre homme est censé être votre espace de sécurité, pas une autre bataille dans votre vie.

Il devrait être celui qui vous offre du réconfort, du soutien et un amour inconditionnel, pas quelqu'un qui ajoute du stress, de l'anxiété et du drame à votre monde déjà chaotique.

Votre partenaire devrait être votre rocher, votre confident, et votre meilleur ami.

Il devrait être celui qui vous fait sentir vue, entendue et comprise, pas quelqu'un qui rejette vos sentiments, ignore vos besoins et vous fait sentir que vous marchez sur des œufs autour de lui.

Une relation saine est construite sur la confiance, le respect et la communication ouverte.

C'est un partenariat où les deux individus se sentent valorisés, appréciés et soutenus. Votre homme devrait être votre refuge, où vous pouvez être vous-même sans craindre le jugement ou le rejet.

Ne vous contentez pas d'une relation qui semble être une lutte constante.

Vous méritez quelqu'un qui sera votre allié, votre interlocuteur, et votre foyer pour toujours.

Rappelez-vous, votre homme est censé être votre espace de sécurité, pas une autre source de douleur ou de stress dans votre vie.

Vous méritez mieux, et vous ne devez jamais l'oublier.

22/11/2024

SE PRENDRE DANS LES BRAS EST LA PLUS BELLE FORME DE COMMUNICATION : IL NE FAUT PAS AVOIR PEUR DE LE FAIRE ET DE LE DEMANDER

L'étreinte est la forme de communication la plus universelle : contrairement au ba**er, geste très intime, l'étreinte est beaucoup plus efficace pour transmettre les émotions et fonctionne aussi entre deux étrangers. Souvent, quand nous sommes à terre, quand nous nous sentons seuls au point de ne plus avoir la force d'aller de l'avant seuls, nous avons besoin de ces moments où nous nous abandonnons dans les bras d'une personne ; sans réfléchir, simplement en profitant de ce soutien. L'étreinte est un médicament qui, de la même manière, est capable de nous faire sentir mieux physiquement et mentalement.

1. L'étreinte réduit le niveau de stress

Trop souvent, nous sous-estimons la force d'un câlin. Lorsque nous nous prenons dans les bras, le niveau de cortisol - l'hormone du stress - baisse dans tout le corps, laissant place à une sensation de bien-être.

2. Elle améliore l'humeur générale

Lorsque nous échangeons un câlin, la sérotonine, l'hormone du bonheur, antagoniste du cortisol, se répand dans notre corps. Le résultat est que nous devenons plus prédisposés à la bonne humeur et à la positivité. En même temps, l'estime de soi augmente également !

3. Elle relaxe le corps

Un câlin a pour effet de détendre totalement les muscles, même ceux que l'on tient contractés une grande partie de la journée de façon non intentionnelle.

4. Elle diminue la fréquence cardiaque

Une étude a révélé que les couples qui ne s'étreignent pas fréquemment ont un rythme cardiaque plus rapide, jusqu'à 10 battements par minute, par rapport à ceux qui disent qu'ils s'étreignent souvent pendant la journée.

Un rythme cardiaque plus lent apporte de nombreux bienfaits pour la santé !

5. Elle communique mieux que mille mots

Combien de fois avons-nous préféré un câlin aux mots ? En effet, comme par magie, les concepts et les émotions se communiquent mieux à travers le contact cutané.

En d'autres termes, nous devrions retourner nous embrasser tous les jours pour préserver notre bien-être physique et mental et notre bonheur !

P.S. : les câlins aux animaux comptent aussi !

15/11/2024
26/09/2024

Imaginez que votre vie ne soit qu'une illusion. Que tout ce que vous voyez ne soit en fait pas réel.
Bien avant Matrix, il y a avait Platon.

Ce cher philosophe antique (-5e siècle) à la barbe fleurie, élève de Socrate, nous a légué une allégorie pour nous faire réfléchir à la nature de la réalité.

Dans une grotte souterraine des prisonniers sont enchaînés depuis leur naissance. Leur seul divertissement ? Des ombres projetées sur un mur. Pas dingue donc mais ils le savent pas puisqu'évidemment ils prennent ces ombres pour la réalité absolue. Un peu comme nous lorsque nous considérons notre fil d'actualité comme le reflet fidèle du monde.
La différence ? Leur monde est encore plus restreint : pas de stories éphémères, pas de tweets enflammés, juste une chorégraphie d'ombres sur un mur de pierre.

Mais voilà qu'un jour, l’un d’eux s'échappe et sort de la caverne. Ébloui par la lumière du jour il découvre que le monde est infiniment plus vaste, beau et complexe qu'il ne l'imaginait. C'est un peu comme réaliser que la Terre est ronde alors qu'on la croyait plate, mais en beaucoup plus vertigineux.

Notre héros, ivre de sa découverte, retourne dans la caverne pour partager cette révélation. Mais, ô surprise ! Ses anciens compagnons le prennent pour un illuminé. "Retourne à tes ombres, visionnaire !" lui intiment-ils. Comme quoi, même dans l'Antiquité, les porteurs de vérité n'avaient déjà pas la tâche facile...

Cette fable, aussi fantaisiste soit-elle, soulève des questions fondamentales. Qu'est-ce que la réalité ?
Comment savons-nous ce que nous savons ?
Et surtout, sommes-nous tous, d'une certaine manière, prisonniers de notre propre caverne mentale et des ombres que l’on nous projettent ?

Platon nous convie à un exercice vertigineux : et si tout ce que nous tenions pour acquis n'était qu'illusion ? Et si la vraie connaissance exigeait de nous de briser nos chaînes conceptuelles, de sortir de notre zone de confort intellectuel (et de nos écrans) ?

Dans un monde où l'on se gargarise d'informations en tout genre, où l'on croit tout savoir d'un clic, le mythe de la caverne nous rappelle que la vraie sagesse commence peut-être par un élégant "Je ne sais pas".

Mais l'allégorie de Platon ne se contente pas de questionner notre perception de la réalité. Elle nous invite aussi à réfléchir sur notre responsabilité une fois que nous avons "vu la lumière". Comme le prisonnier libéré qui retourne dans la caverne, avons-nous le devoir de partager notre connaissance, même si cela dérange ou déstabilise ? Platon suggère que la quête de la vérité n'est pas qu'une aventure personnelle, mais aussi un engagement envers les autres et la société. C'est un appel à l'action, à l'éducation, et au courage intellectuel face à l'ignorance et au confort des illusions partagées.

Evidemment, d'autres penseurs ne seront pas tout à fait d'accord avec Platon. A suivre...

👉 écoutez la série Sismique sur la connaissance (podcast & YouTube).

crédit : Ella Barton

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