05/07/2024
Vous faire masser a parfois révélé des vocations ! Certain.es d'entre vous se sont mis au massage, même amateur, après en avoir découvert les bienfaits en ma compagnie. Quoi de plus flatteur ?
De la même façon, on me demande régulièrement au sortir d'un massage ce qui rend l'expérience si particulière. Pour les plus curieux.ses d'entre vous, j'ai donc préparé une compilation de ce qui - pour moi - fait un bon, voire un excellent massage en 3 volets.
On commence par les bases :
1. Le premier contact est primordial et informe l'autre sur sa future prise en charge lors du massage. Chauffer son huile ou à minima ses mains est une bonne idée, quitte à commencer par les chevilles (moins sensibles à la température que le dos ou les lombaires), le temps que les mains se réchauffent.
2. En parlant de contact, il se maintient 100% du temps. C'est un b.a.-ba tellement important. Si le massage est un moment de prise en charge et de laisser aller pour l'autre, je priorise son ressenti et reste absolument toujours en contact avec sa peau. Dans le cas contraire, je crée une interrogation, ou une fraction de seconde d'abandon en coupant le lien même un seul instant. Ainsi, je recueille l'huile d'une main et si la main qui masse change, j'opère un relai avec les deux mains sur le corps. Encore cette histoire de lecture claire pour la personne massée : l'accord tacite est qu'une fin de contact indique qu'il faut se retourner, ou encore la fin du soin.
3. Masser en allant jusqu'au bout des muscles, des membres, des doigts. Avec l'intention de masser au delà du corps, même. Rien de plus frustrant que quand on oublie de nous masser la dernière phalange, ça donne une impression de membre fantôme.
4. Un point essentiel, toujours lié au lâcher prise total de l'autre, faire comme s'il dormait. Je ne demande jamais d'aide à l'autre, à part au moment de se retourner. L'idée est d'imaginer la souplesse dans laquelle nous plonge le sommeil et de prendre la charge totale du mouvement, de la mobilisation ou de la rétention des membres en faisant contrepoids.
5. Une idée plus symbolique enfin, en référence à ma formation en médecine chinoise. Celle du mouvement permanent. Être toujour