30/08/2023
🦜 Bonjour Voici
✨☀️✨
12 étapes pour dépasser un choc émotionnel.
Un choc psycho-émotionnel va entraîner des conséquences propres à chacun. Le cheminement pour favoriser la liberation, la résolustion et amener au dépassement du choc, qui est intime et personnel. La guérison. La douleur éprouvée, la souffrance ressentie et les répercussions aident difficilement à se projeter dans la guérison, d’autant plus lorsque l'événement est ancien, voire masqué par une amnésie. Pourtant, soigner son choc est possible.
🦜
Comment surmonter un choc psychologique, après un événement difficile, ou douloureux ?
Voici ✨ 12 étapes ✨ à suivre pour surmonter un choc émotionnel.
_ Étape 1 : parler de votre choc à un professionnel de la santé psychologique et, ou émotionnelle.
Ils existent un bon nombre de thérapeute ou praticien avec différentes méthodes qui peuvent aider à cela.
Une association ou un proche à l'écoute disponible peut aussi aider, dans un premier temps.
Vider son sac fait du bien.
Cela permet de se libérer de se décharger de se nettoyer, de se purifier, de se vider de laisser aller.
De passer à autre chose et recommencer sa vie.
_ 2 En parler à ses proches
Souvent ce n'est pas facile de parler
Et pourtant cela peut aider.
Le soutien est bienvenue.
... Proches ...
Voici quelques étapes
✨ Bon à savoir ✨
Si vous êtes proche d’une personne victime d’un choc psychologique, voici dix conseils à suivre pour la soutenir au mieux :
_Ne minimisez pas ce qu'elle vie.
_Proposez de l’aide.
_Ne critiquez pas ses réactions.
_Ne banalisez pas son expérience et ne la _comparez pas à d’autres.
_Ne la culpabilisez pas.
_Soyez disponible et à l’écoute.
_Encouragez-là, avec bienveillance, à _exprimer ses émotions .
_Ne forcez pas la confidence.
_Soyez respecteux.se.
_Ne décidez pas pour elle, ne contrôlez pas ses choix.
- Source. la clinique e santé -
_ Étape 3 : considérer ses émotions.
La troisième étape consiste à intégrer vos émotions et à les considérer au regard du vécu.
Le vécu psychologique entraîne une charge émotionnelle intense. Et pour dépasser celui-ci, il est nécessaire de prendre en compte toutes les émotions liées au choc. Celles-ci en réalité sont des éléments neutres qui vous adressent un message pour que vous puissiez agir en conséquence.
Mais comprendre ses émotions et leurs objectifs signifie d’accepter de les accueillir complètement, même celles qui vous paraissent les plus difficiles à ressentir. Vous devez les considérer pour pouvoir intervenir dessus.
_ Étape 4 : comprendre le fonctionnement,
Pour le depasser, il faut également pouvoir comprendre comment le cerveau et le corps réagissent face à un choc émotionnel et/ou physique.
Savoir que c’est la conséquence d’un événement extrêmement grave qui a mis votre intégrité physique et/ou psychologique dans un état où il est important d'avoir de l'aide .
Un événement va provoquer chez certaines victimes une déconnexion entre émotions et souvenirs : ils sont présents, cependant la scène est tellement douloureuse et insupportable que votre cerveau les a enfouis pour vous protéger. Les éléments sont inaccessibles. On parle dans ce cas d’amnésie traumatique, qui est une perte de mémoire partielle ou complète de l’incident.
Toujours pour vous préserver, des mécanismes dissociatifs peuvent se mettre en place lorsque la situation se rappelle à vous : la dépersonnalisation ou la déréalisation, par exemple.
Mais le choc enfoui risque de ressurgir à n’importe quel moment, pour le peu qu’un déclencheur l’active : une question, une odeur, un lieu. Vous allez alors revivre l’événement entièrement, ce qui provoque parfois une perte de contrôle, n'aidant pas aux séquelles psychologiques.
_ Étape 5 : suivre une thérapie en complément pour surmonter, avancer et soigner c'est la pierre angulaire qui va vous aider à dépasser votre blessure psychologique.
Un praticien spécialisé en aide psychologique et en libération émotionnel ou autres peut vous aider.
Elle est nécessaire pour vous permettre de vous exposer au souvenir en toute sécurité. Pour reprendre le contrôle de votre vie, mais aussi de vos émotions, se confronter à la peur vécue fait partie du cheminement thérapeutique.
C’est un des meilleurs outils. La difficulté de du choc , c’est qu’il n’est pas palpable facilement : il est en promenade, ni dans le passé, ni dans le présent, quelque part entre les deux, et parfois il réapparaît.
En réussissant à travailler dessus, il va prendre la bonne place dans votre mémoire.
Un choc inconscient, masqué par une amnésie traumatique complète, nécessite également un accompagnement thérapeutique pour le révéler et le libérer dans un contexte sécure. Faire ressurgir les événements difficiles est une pratique intense et bien souvent désagréable, tout le corps est impacté sur les plans cognitifs, biologiques et émotionnels. La thérapie doit donc se faire en confiance, selon des protocoles adaptés.
Soigner un choc psychologique avec, les GNRE, l'ETDE, ou l’EMDR (Eye Movement Desentitization and Reprocessing) est une première solution. C’est une des thérapies les plus appropriées à ces événements, elle a d’ailleurs été utilisée auprès de soldats souffrant d’état de stress post-traumatique.
L’EMDR est une technique qui désensibilise puis retraite l’information traumatique par des mouvements oculaires. Le thérapeute effectue des gestes de balancier avec ses doigts devant les yeux et le patient les suit sans bouger la tête. En même temps, il décrit son activité psychique en revivant l’incident. L’efficacité de cette thérapie est prouvée.
D’autres solutions sont envisageables : les thérapies cognitives et comportementales (TCC), le recours à l’hypnose…
Les praticiens en mieux être, spécialisé en libération émotionnel...
Libre à vous de faire le choix qui vous convient le mieux, dans lequel vous vous sentez le plus à l’aise. ( Si vous souhaitez plus d'informations vous pouvez me contacter). Le plus important est d’avoir à faire à un.e thérapeute compétent.e, dans un cadre bienveillant dans lequel vous êtes en sécurité et libre de partager vos maux et vos affects.
La thérapie est indispensable pour soigner les chocs, car s’y confronter soi-même peut se révéler dangereux, d’autant plus qu’il n’est pas toujours évident de se nettoyer du passé soi-même.
Le traumatisme transgénérationnel, par exemple, est tellement ancré dans l’histoire familiale qu’en sortir seul.e est n'est pas facile.
Il s’agit de transformer l’expérience douloureuse en apprenant à exister avec, comme une partie de soi qui s’éclaire enfin, qui reprend sa place et porte un sens. C’est ce qu’on appelle la résilience, la délivrance, la libération.
_ Étape 6 : travailler sur ses fausses croyances
Dépasser, c'est également travailler sur les conséquences que l'événement a provoqué en vous. Qu'il soit survenu à l'enfance ou à l'âge adulte, cette blessure est parfois à l’origine de fausses croyances à votre égard. Ces pensées erronées à votre sujet et que vous ne parvenez pas à contrôler la plupart du temps, diminuent petit à petit votre estime de vous-même et vous devenez persuadé.e qu’elles sont vraies.
Pourtant, ce ne sont que des pensées… qui vous racontent des histoires ! Quand cela arrive, si votre tête vous fait croire par exemple, que vous être incompétent.e et ne méritez pas d’être là, n’hésitez pas à la remettre en question : Cette pensée est-elle réelle ? Sur quel élément concret se base-t-elle ? Est-ce qu’elle me fait du bien ou du mal ? Comment je peux modifier cette pensée par une réflexion plus en adéquation avec la réalité ?
Si vous pensez souvent que ce qui est arrivé est votre faute, prenez du recul et adoptez un point de vue extérieur. Imaginez que la situation est celle d’une amie ou d’un proche, auriez-vous les mêmes pensées ? Probablement pas : vous useriez de bienveillance et d’empathie.
Si ce travail de déconstruction est trop difficile à mener, l’accompagnement thérapeutique vous apportera de nombreuses clés pour y remédier.
_ Étape 7 : Prendre soin de soi
Après un choc dont les symptômes sont notamment la reviviscence, les insomnies et l’hypervigilance et autre .
Ces pathologies expriment votre souffrance psychique, en plus de servir pour certaines de solutions d’apaisement à court terme (se réfugier dans la nourriture ou l’alcool, par exemple).
Pour calmer les troubles et symptômes rattachés, les praticiens de votre thérapie pourront vous soulager. Qu’il s’agisse de mieux dormir, de subir moins d’attaques de panique ou également d’équilibrer votre humeur.
_ Étape 8 : gérer le stress
Le stress est un élément fortement présent dans le traumatisme psychologique, qui s’active en cas de contact avec un déclencheur rappelant l’événement : un bruit, une odeur, un lieu… La thérapie va vous permettre progressivement de mieux gérer un état anxieux qui s’y associe, mais vous pouvez aussi essayer de développer des stratégies pour anticiper les circonstances stressantes.
Dans un premier temps, n’hésitez pas à lister l’ensemble des déclencheurs et des situations de reviviscence qui vous angoissent. Si l’exercice vous paraît difficile, faites-le en compagnie de votre thérapeute ou accompagné.e d’un proche de confiance. Cette liste vous permettra de prévoir la façon dont vous réagirez pour faire face et réguler votre stress. Certaines personnes par exemple iront prendre un bol d’air frais, d’autres écouteront un morceau de musique réconfortant. Tâchez de vous interroger aux solutions les plus efficaces pour chaque déclencheur.
Ensuite, si vous en êtes en capacité, n’hésitez pas à vous lancer dans une pratique sportive. En effet, l’activité physique provoque toute une libération hormonale dans votre corps, vous apportant détente, bien-être et harmonie.
Faites le choix de ce qui vous attire le plus, réfléchissez de quoi ont envie votre esprit et votre corps :
Se défouler : essayez la boxe.
Se reconnecter : tentez le yoga.
Se réveiller : marchez au grand air.
S’apaiser : plongez dans l’eau.
Au-delà de relâcher vos tensions et d’équilibrer vos états de stress, le sport est un excellent moyen pour renouer avec votre corps qui souffre également du traumatisme.
_ Étape 9 : prendre soin de soi
Après un choc, prendre soin de soi ne fait généralement pas partie des priorités. Pas facile de s’écouter en plein deuil ou lorsque les blessures sont trop douloureuses à vivre. Et vous avez évidemment le droit d’être dans ses états ou rien ne facile à réaliser, pas même respirer.
Pourtant, petit à petit et avec tout le travail que vous effectuez en parallèle pour vous reconstruire et dépasser cette épreuve, il est nécessaire de vous accorder le minimum essentiel favorisant votre stabilité.
Manger équilibré et dormir assez : c’est notamment sur ces éléments que dépend en partie votre guérison. Votre corps a besoin d’énergie et de force pour soutenir votre esprit et votre mental. N’hésitez pas à transformer ces occasions en instants de plaisir et de partage : déjeuner avec vos proches, faire un goûter avec des groupes de parole en ligne, participer à des ateliers de cuisine…
Quant à vos nuits, pourquoi ne pas mettre en place des rituels pour les accompagner sereinement : tisane de valériane ou de camomille, un livre ou une bande dessinée, une lumière apaisante… libre à vous de créer votre moment doudou, celui qui vous aidera à plonger dans un sommeil réparateur.
_ Étape 10 : se reconnecter à l'instant présent
Chaque personne est différente, chaque histoire, chaque expérience, chaque chose s’écrit de manière individuelle. En cela, n’essayez pas d’aller trop vite, car il faut du temps pour guérir de sa blessure.
Prendre le temps pour avancer et se reconstruire est indispensable, afin de ne pas brûler les étapes, pour y arriver progressivement, à son propre rythme. Ce qui se fait en trois mois chez certains mettra deux ans chez d’autres. On ne soigne pas les signes de la blessure de rejet vécue dans l’enfance comme l’on traite un rhume.
Les états que vous pouvez expérimenter à la suite, font que vous n’êtes pas vraiment ancré.e : votre corps est bien là, mais votre esprit est dans un entre-deux…
La complexité réside notamment dans le fait de revenir constamment sur l’événement pour avancer : on pense au passé, on pense au futur, on veut aller vite pour en finir et l’on oublie de s’enraciner dans le présent. Pourtant c’est vital : être ici et maintenant.
Afin de favoriser cet état et de vous encourager à profiter de l’instant, n’hésitez pas à vous arrêter quelques minutes pour déployer tous vos sens : sentez l’air dans vos narines, caressez l’herbe sous vos pieds, écoutez le bruit du vent, décrivez ce que vous voyez, savourez le goût du café que vous buvez…
En plus de vous permettre de ralentir, la pleine conscience vous apporte apaisement et ancrage. Vous pouvez prolonger ces moments en pratiquant la méditation au quotidien.
_Étape 11 : commencer une activité artistique
Prendre le temps est une excellente chose ; aussi le mettre à profit dans de nouvelles activités constitue une des dernières étapes de votre cheminement.
Vous investir dans un projet personnel (apprendre une langue étrangère, refaire la décoration d’une pièce, se lancer dans une reconversion professionnelle…) ou enfin expérimenter tout ce que vous repoussiez jusqu’à présent : n’oubliez pas qu’en dépit de toute la souffrance traversée, c’est également une nouvelle vie qui commence pour vous.
En effet, vous avez déconstruit puis reconstruit vos fonctionnements, vos mécanismes, vos schémas, votre identité même. De ce que vous avez perdu, vous allez maintenant recréer. Cette sublimation se fait au travers de bien des formes.
Parfois elle se joue au côté de l’humain, par exemple en devenant bénévole au sein de groupes de paroles ou en faisant de la prévention. D’autres fois c’est au travers d’une création artistique qu’elle se dessine : peinture, écriture, danse, sculpture, chanson… Votre créativité peut se transformer à la fois en une passion et en un véritable outil thérapeutique au service de la reconstruction après un choc.
_ Étape 12 : vivre
Toutes les étapes précédentes ont mobilisé des ressources que vous aviez en vous. L’accompagnement thérapeutique vous a donné des outils à déployer au quotidien. Cicatriser et dépasser les choses, ce n’est pas l’oublier, le laisser dans un coin et revenir à l’état dans lequel vous étiez avant l’événement. Cela n'est pas vraiment possible. Vous êtes mieux, car vous êtes relevé et vous êtes toujours vous, avec d'avantage de force, avec votre sensibilité, vous vous êtes accepté, vous vous êtes libéré.
Guérir, c’est ne plus vous sentir envahi.e par la souffrance en y pensant. C’est réussir à vivre , en acceptant les choses. Et cette puissance de résilience qui vous appartient s’associe à un épanouissement post-choc dont votre force individuelle en est le cœur.
Vous n'êtes plus la ou le même, vous avez changé, pour un mieux.
Être bien entourer, prendre le temps, s’exprimer, user de bienveillance, se redécouvrir… autant de chemins menant à la guérison, pour apprendre à vivre.
La guérison est possible, avec de l'amour de la douceur, du temps et de la compréhension.
Source, diverses pour la documentation article de santé, de mieux être,
et de bien être.
La clinique e santé.
Belle et douce journée
Je vous envoie plein de soleil
Et plein de belles énergies.
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