Cazé Julien Soins & Janzu

21/08/2025

20/08/2025

À toi qui lis, maintenant.

Il y a quelque chose que tu caches peut-être. Un silence. Une fatigue que personne ne voit. Un souvenir qui serre encore la poitrine quand tout le monde croit que tu es passé à autre chose.

Tu continues. Tu fais face. Tu tiens debout. Mais parfois, tu t’écroules en dedans sans bruit, sans témoins. Et tu n’en parles pas, parce que tu crois que personne ne comprendrait vraiment. Ou parce que tu veux protéger les autres. Ou simplement, parce que tu as pris l’habitude.

Mais aujourd’hui, j’aimerais te dire quelque chose que personne ne t’a peut-être encore dit : Tu n’es pas seul. Et tu n’es pas brisé.

Tu es un être traversé. Traversé par des tempêtes, par des questions sans réponse, par des absences, par des élans d’amour que tu n’as jamais su où poser. Et malgré tout cela, tu es encore là.
Respirant. Marchant. Espérant peut-être, même discrètement.

Et ça, c’est immense. Il n’y a pas de force plus grande que celle d’un cœur qui continue d’aimer, même après avoir été éraflé. Même après les silences, les trahisons, les nuits vides.

Tu n’as pas besoin d’être parfait. Tu n’as pas besoin d’aller bien tout le temps. Mais souviens-toi : ce que tu ressens compte. Tu comptes.

Alors si tu pleures en lisant ça, ce n’est pas une faiblesse. C’est ton âme qui se souvient qu’elle est vivante. Et je suis là, dans ce texte, pour te le rappeler.

ᗩᑕᑫᑌᗩᖇIO ᗯᗩTEᖇᗰᗩᑎ

18/08/2025

Je demande pardon à mon corps
Toi, que j'ai repoussé
Pendant tant d'années
Toi, que j'ai poussé
Sans marquer de temps d'arrêt
Toi, qui as tant ramé
Toi, que j'ai jugé et condamné
Toi, que j'ai fini par retrouver
Comme les pétales d'une fleur fanée
À toi, mon corps
Toi, à qui j'ai demandé tant d'effort
Pour gagner un peu d'or
Toi, qui as frôlé la mort
Je te demande de me pardonner
De ne pas t'avoir écouté
De t'avoir fait consommer
Tant de choses qui t'ont dégouté
Toi, qui n'as pas eu d'échappatoire
Qui as encaissé sans faire d'histoire
Qui as connu le noir du désespoir
Et le blanc du bloc opératoire
Pardon à toi que j'ai écorché
Toi, à qui je ne peux rien cacher
Car tu portes les cicatrices
Du mal-être qui t'a entaché
Tu portes les séquelles du passé
Je t'ai cassé, encrassé
Blessé et rabaissé
Je sais que je ne peux rien effacer
Mais aujourd'hui, je suis là
Et je te promets que cette fois
Je vais te guérir, te chérir
Et t'honorer comme il se doit
Alors pardonne-moi
D'avoir fait couler ton sang et tes larmes
Maintenant, je vais prendre soin de toi
Car tu es le temple de mon âme

Loïc Girard