Laurent PRUM Psychologue Psychothérapeute.

Laurent PRUM Psychologue Psychothérapeute. consultation psychologique et psychothérapeutique sur les bords de Loire

Et si nous prenions soin de nos ados ?Ils portent en eux l’effet des systèmes oppressifs. Corriger ce qui peut l’être et...
06/08/2025

Et si nous prenions soin de nos ados ?
Ils portent en eux l’effet des systèmes oppressifs. Corriger ce qui peut l’être et prendre soin. A la rentrée de septembre, on laissera ouvert un créneau d’urgence chaque mercredi après midi pour ces jeunes qui souffrent.

06/08/2025
06/08/2025

Je ne suis pas mes pensées.
Je ne suis pas mes émotions.
La vie est plus vaste.

06/08/2025

Fabrice Midal raconte : « Je me souviens par exemple comment Robert Wilson m’a alors appris à marcher.
Oui, je sais, cela semble absurde. Nous savons tous très bien comment faire pour marcher.
Mais il me montre comment faire attention autrement ¬– au poids du corps ; au mouvement, à l’espace, où poser le pied.
Il me fait découvrir que la présence est pleine de strates diverses qu’il faut toutes préserver.
Un geste n’est un geste que dans l’écoute de ce qui se passe autour de lui.
Et je découvre aussi que son épure libère et même révèle.

Il propose à chacun d’entre nous de faire une série de gestes et de déplacements qui, en rapport avec ceux des autres, réaliseront un spectacle.
Et là, je vois une sorte de miracle. Il regarde une personne et lui montre quelques pas et actions à effectuer. Et chacun se révèle tel qu’il est. C’est magnifique !
Je découvre ici combien la psychologie nous trompe.
La vérité d’un être ne réside pas dans les prétendus tréfonds de son intériorité, mais dans sa manière d’être au monde. Et c’était elle qu’il éclairait.
Je crois que là réside un des axes centraux de la révolution artistique dont il est le nom. Cette vérité rejoint la découverte de la méditation la plus profonde.

Vous voulez arrêter de penser comme une toupie : revenez à l’ampleur du présent, à la densité du temps, découvrez comment l’espace peut s’éprouver…

En congés et en formation IFS.Rappelons les quatre objectifs des thérapies Système Familial intérieur (IFS): - libérer d...
02/08/2025

En congés et en formation IFS.

Rappelons les quatre objectifs des thérapies Système Familial intérieur (IFS):

- libérer des parties de leurs rôles et les rendre à leur état naturel
- rétablir la confiance dans le Self
- réharmoniser le système intérieur
- développer le Self-leadership intérieur.

Ce que nous appelons guérir dans ce travail est crucial pour atteindre ces objectifs, car les Exilés chargés de fardeaux nous poussent toujours à nous sentir vulnérable, anxieux, sans valeur, honteux, seuls et vides - ce qui force nos protecteurs à agir sans trêve.

Étymologiquement, le terme anglais to heal (guérir), signifie "rendre complet" ou "sauver". Lorsque nous guérissons un système humain, à quelque niveau que ce soit, nous restaurons l'harmonie de ses membres dispersés ou polarisés pour que ce système retrouve

La phrase « Ai-je un problème en ce moment ? » d’Eckhart Tolle condense l’essence de son enseignement : une invitation à...
14/07/2025

La phrase « Ai-je un problème en ce moment ? » d’Eckhart Tolle condense l’essence de son enseignement : une invitation à vivre pleinement dans le moment présent et à reconnaître que la plupart de nos souffrances proviennent non pas du présent lui-même, mais de notre mental, qui ressasse le passé ou anticipe l’avenir.

1. La puissance de l’instant présent

Lorsque Tolle demande : « Ai-je un problème en ce moment ? », il veut que nous nous arrêtions net et que nous tournions notre attention vers l’instant présent, ici et maintenant. Il ne parle pas d’hier, ni de demain, ni même d’il y a cinq minutes. Il nous demande : dans cet instant précis, là, tout de suite, suis-je en danger ? Ai-je une souffrance réelle ? Un besoin vital non comblé ?

Très souvent, la réponse est non.

Nous découvrons alors que la plupart de nos “problèmes” sont des pensées, des projections mentales. Ce ne sont pas des réalités tangibles du présent, mais des constructions du mental : regrets, peurs, anticipations, jugements, comparaisons…

2. Le mental fabrique des problèmes

Tolle explique que notre esprit a tendance à s’identifier aux problèmes : il crée une sorte de “soi problématique”, une identité tissée de souffrance, de manque, de tension. Cette construction mentale entretient une illusion de contrôle, mais nous éloigne de la paix intérieure.

Quand on pose cette question honnêtement — « Ai-je un problème maintenant ? » — on commence à dissoudre cette illusion. Il ne reste plus qu’un souffle, une respiration, un corps vivant, et un instant à vivre.

3. Faire la différence entre un problème et une situation

Tolle distingue deux choses :
• Une situation à résoudre, concrète, ici et maintenant.
• Et un problème psychologique, qui s’ajoute à cette situation à travers des pensées anxieuses, des résistances, des colères, etc.

Par exemple :

Vous avez un rendez-vous manqué ? C’est une situation.
Vous vous dites alors : « Je suis nul », « Pourquoi ça m’arrive encore ? », « Je vais rater ma vie » ? → Ce sont des problèmes fabriqués.

4. Le pouvoir de la conscience

Se poser cette question — « Ai-je un problème maintenant ? » — est un acte de prise de conscience. Cela nous sort de l’identification automatique au mental. C’est une porte vers la paix, une manière d’entrer dans la présence.

5. Quand il y a réellement un problème

S’il y a un vrai problème — une douleur, un besoin vital, un danger immédiat — alors vous n’avez pas besoin de le “penser” sans fin. Vous pouvez agir ou accepter. Ce sont les deux seules options saines, selon Tolle :
• Agir maintenant pour transformer la situation.
• Accepter si elle ne peut pas être changée dans l’instant.

Mais entre les deux, ruminer ne sert qu’à entretenir la souffrance.

✦ En résumé

« Ai-je un problème en ce moment ? » est une clé pour désarmer le mental et se reconnecter à la paix fondamentale de l’instant présent.
C’est une pratique de discernement : ce que je vis là, maintenant, est-ce réellement un problème… ou bien une histoire que je me raconte ?

La question n'est pas « Comment vais-je faire pour être performant ? » mais « À quoi puis-je me confier pour réveiller e...
14/04/2025

La question n'est pas « Comment vais-je faire pour être performant ? »
mais
« À quoi puis-je me confier pour réveiller en moi les forces de vie ? ».
Alors je pose la question : qu'est-ce qui, aujourd'hui, vous rend le plus vivant ?

SE TAIRE SUR CE QUI ARRIVE.C'est que l'on ne doit pas en parler.Tout le monde se tait, tout le monde voit, tout le monde...
17/03/2025

SE TAIRE SUR CE QUI ARRIVE.
C'est que l'on ne doit pas en parler.
Tout le monde se tait, tout le monde voit, tout le monde sait, mais tout le monde se tait.

Même quand c'est dans la chambre d'à côté ou quand c'est dans la salle de bain, les autres enfants sont là ou la mère ou le grand cousin ou le père si c'est pas lui l'agresseur et les gens n'entendent pas, ils ne voient pas et il y a cette injonction au silence.

ET c'est bien là le BERCEAU DES DOMINATIONS.

Et c'est curieux d'observer comment cette domination, elle va oeuvrer aussi ensuite dans l'ensemble des RELATIONS sociales, professionnelles, humaines. Avec le sentiment que c'est NORMAL.

FAIRE TAIRE.
Faire taire pour que la domination puisse continuer à s'exercer.

https://youtu.be/XVnxwGtmqso?si=PanRuHWPd_F-x__y

Dans Paris sous l'Occupation, un ancien étudiant de Sartre vient lui demander conseil. Il est dans la plus totale indéci...
11/03/2025

Dans Paris sous l'Occupation, un ancien étudiant de Sartre vient lui demander conseil.

Il est dans la plus totale indécision.

Son père, engagé dans la collaboration, a abandonné sa famille.
Son frère est mort au combat quelques mois plus tôt. Il est l'unique soutien de sa mère, mais il souhaite de tout cœur rejoindre la Résistance.

Il risque évidemment d'être tué lui aussi, et qui alors s'occupera de cette femme, de surcroît en période de guerre ?

Le jeune homme a pensé demander leur avis à des prêtres, mais certains ont versé dans la collaboration, il préfere s'abstenir.

Il a aussi envisagé de contacter des philosophes réputés pour leur sagesse, mais il se méfie de leurs idées trop abstraites, déconnectées du réel.
Il a même tenté d'écouter sa voix intérieure, mais il n'a entendu que des voix discordantes l'encourageant à rester puis à partir, à être courageux mais à être aussi un bon fils, à s'engager et ensuite à rester à l'écart pour ne pas risquer les tortures et la mort et laisser sa mère seule avec son chagrin.

Sartre l'écoute puis s'approche de lui et lui souffle une phrase, énigmatique: «Tu es libre donc choisis. Ce qui veut dire, invente. »

Il lui dit ainsi qu'il n'a d'autre choix que de choisir.
Et que s'il ne choisit pas, ce sera quand même un choix.

Depuis la révolution phénoménologique du début du XX siècle, portée par des géants de la pen- sée comme Heidegger, Nietzsche ou Kierkegaard, on réalise qu'aucun être humain, aussi misanthrope soit-il, ne peut prétendre vivre en dehors du monde, séparé de l'ordre de l'action, donc du choix.

Nous sommes, par définition, jetés dans le monde», selon l'expression de Sartre.

Et c'est une excellente nouvelle!

Nous recourons souvent à une solution de faci- lité: «Je n'étais pas libre de décider.

Nous prétextons de considérations extérieures, de circonstances, de personnes, du rouleau compresseur de la vie, qui nous auraient obligés, forcés, contraints...

Mais n'est-ce pas, presque aussi souvent, une manière de nous défausser, de contourner nos responsabilités?

Soyons sérieux: aucune autorité ne saurait jamais nous décharger de notre liberté.

Nous pouvons la percevoir comme un fardeau, mais elle est pourtant un immense cadeau de la vie.

Je comprends que nous puissions être parfois fatigués de devoir toujours choisir, soupeser les considérations, hésiter.
En effet, nous sommes en permanence priés par le réel de prendre des décisions: que vais-je manger? Où vais-je aller en vacances? Ne vaut-il pas mieux attendre demain pour boucler ce dossier? Quel métier dois-je choisir? Est-ce que je dois m'engager?

À chaque instant, nous avons à répondre à une situation, donc à inventer notre vie.
Même quand je baisse les bras, c'est un choix: quand je suis dans le désarroi le plus total, je peux décider, dans un premier temps, de me retirer dans ma coquille pour vivre ma peine, pour commencer à me reconstruire.

Mais il m'est encore donné de choisir quand je vais en sortir pour rejoindre le mouvement de la vie. Certains jours, cette liberté, cet excès de liberté nous angoisse. D'une angoisse qui nous paralyse, non de l'angoisse salutaire qui nous alerte, nous réveille, nous met sur le qui-vive. Il faut dire que nous portons le poids de notre éducation.

Depuis notre plus tendre enfance, nous avons appris qu'il nous faut prendre la bonne décision», autrement dit qu'il nous faut effectuer le bon choix - sous peine de commettre une erreur.

Or, nous ne pardonnons pas les erreurs, à plus forte raison quand c'est nous qui les commettons.

C'est ainsi que nous apprenons l'impuissance... Autant le savoir d'emblée: personne ne sait aujourd'hui quelle est la bonne décision», c'est-à- dire celle qui aura les meilleures répercussions dans l'avenir.

Par ailleurs, ces répercussions elles-mêmes dépendront de dizaines, de centaines d'autres paramètres, d'autres décisions que j'aurai également à prendre tout au long du chemin.

Car, et c'est ce qui est formidable, à tout moment, nous restons encore libres de choisir. Cette liberté peut aussi donner le vertige - c'est ce qu'a vécu le jeune homme qui était venu consulter Sartre.

Quand ce dernier lui dit « invente », il l'invite à s'immerger dans sa réalité, dans sa situation, à revenir à ses désirs les plus profonds, ceux qui le poussent en avant, à s'interroger pour comprendre ce dont il a vraiment envie, dans quelle voie il souhaite engager son existence, ici et maintenant.

Engageons-nous dans la liberté et dans le monde! Nourrissons le feu du désir!

Car la liberté brûle de ce feu qui calcine l'hésitation, la peur, les obstacles.

Sentons ce désir plutôt que de nous laisser obnubiler par son seul objet.

J'ai envie de changer de vie, de changer de travail, de tomber le masque?

Je vais m'accorder le temps de toucher cette envie, l'autoriser à être, à grandir, à me mouvoir, à me porter.

Elle est infiniment plus puissante que la petite

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