27/07/2025
Bonjour la compagnie 🥰
J’espère que tout le monde garde le moral, malgré des conditions météorologiques de plus en plus imprévisibles.
Personnellement, j’adore conserver une petite zone de test laissée en extérieur, totalement à l’état sauvage. Elle me permet d’observer les impacts concrets des changements climatiques, sans intervention humaine, pour mieux comprendre les répercussions naturelles.
🌡️ Trop de chaleur ? Trop d’humidité ? Les équilibres fragiles du vivant
Trop de chaleur n’est jamais une bonne chose. Elle augmente la transpiration des plantes, ce qui crée un microclimat humide favorable au développement de maladies fongiques. L’un des plus connus reste Botrytis cinerea, un champignon opportuniste qui se propage facilement, surtout en période de floraison.
Quant à l’humidité excessive... on connaît la suite.
Il existe bien une solution extérieure contre ce type de pathogène : la lumière UV (notamment UV-C). Mais soyons honnêtes : c’est une méthode extrêmement énergivore, tant en électricité qu’en temps, et donc peu réaliste à grande échelle.
🌀 L’aléa climatique impose des stratégies de résilience
Avoir un témoin naturel, c’est se rappeler que la nature n’attend pas nos protocoles pour évoluer.
Mais si l’on souhaite préserver nos cultures, il nous faut combiner plusieurs approches :
1. Observation fine du vivant sauvage,
2. Hygiène culturale rigoureuse,
3. Solutions innovantes mais viables.
Et n’oublions pas que l’énergie humaine est précieuse, elle aussi.
🌱 Une "soupe vivante" pour un sol fertile
Je m’inspire beaucoup des principes de l’agriculture biodynamique, que je combine avec :
Une bonne lecture du sol,
Une compréhension des besoins propres à chaque plante,
Un substrat conçu pour retenir l’eau, encourager la vie microbienne/fongique/animale, et favoriser un système racinaire confortable.
Cela fait déjà un moment que j’utilise "certains" produits de Terralba pour enrichir mes recettes de substrats. Au départ, la base est pauvre en terre, souvent de la fibre de coco. Mais avec le temps, l’ajout d’amendements minéraux et organiques transforme ce substrat : il devient aussi riche et vivant qu’un terreau, avec une énorme présence de mycorhizes/Trichoderma (ces symbiotes essentiels des plantes).
🔬 Climat et activité microbienne : le moteur du sol vivant
Les conditions climatiques jouent un rôle majeur dans la vitesse de décomposition de la matière organique par les micro-organismes du sol.
Une température modérée à chaude (20–35°C) stimule fortement l’activité des bactéries, champignons, actinomycètes et autres décomposeurs.
Cela accélère la minéralisation de la matière organique (feuilles mortes, compost, résidus végétaux).
En revanche, des températures extrêmes (au-delà de 40°C ou en dessous de 5°C) ralentissent voire bloquent leur activité.
Quand les bonnes conditions sont réunies (température, humidité, oxygène), on obtient un sol vivant, fertile et autonome, qui nourrit la plante tout en se régénérant naturellement.
Cela fait partie de mets recherches ici, l'idée est de laisser aprés la récolte de chaque végétaux tout ses déchets, le système racinaire à l'intérieur ajouter des déchets végétaux des verres composteurs et poser pendant 2/3 mois le pots de côté en le laissant évoluer et ce transformer sans ajouts de terre.
Les pots supérieur à 15 litres sembles être des candidats idéaux.
Cela demande une bonne organisation au niveau du roulements des pots mais cela créer un Living soil hors du commun lorsqu'un nouvelle habitant vient s'implanter à l'intérieur.
Appart de l'amendement ou de léger apport vos plantes seront tellement saine est résistante.
Nous l'oublions pas un végétal réimplanté avec un sol vivant ne fait pas que pousser : il propage un écosystème, il soigne le sol. C’est un catalyseur biologique. 💪🌳
Belle fin de week-end à tous(tes).
— Alexandre 🐺
Le Havre de Cernunnos