Pôle Ostéopathie Bourg-en-Bresse

23/11/2025

Le lancement de notre service Urgences Dos à Bourg-en-Bresse s’est toujours inscrit avant tout dans une volonté claire : optimiser le parcours de soins des patients confrontés à une douleur aiguë du dos.

Une publication scientifique récente apporte un éclairage intéressant sur cette notion.
Non pas parce qu’elle “prouve” que l’ostéopathie est la solution miracle à la lombalgie, mais parce qu’elle analyse, comment une séance de manipulations lombaires influence réellement l’utilisation ultérieure des soins médicaux.

Voici comment l’étude a été menée et pourquoi elle mérite d’être intégrée au débat.

🔵 1. Une étude basée sur plus de 11 000 parcours réels

Les auteurs n’ont pas interrogé les patients.
Ils ont analysé des données d’assurance santé : imagerie, chirurgie, urgences, prescriptions, injections.

Ce sont des actes réellement facturés, datés et tracés.
Ce type de données limite plusieurs biais classiques : pas de déclarations subjectives, pas d’oublis, pas d’auto-évaluations.

Dans un débat centré sur les coûts et la pertinence des soins, ce type de données est particulièrement pertinent.

🔵 2. Une comparaison rigoureuse entre patients exposés et non exposés

L’étude compare deux groupes :
• patients ayant reçu une manipulation lombaire
• patients n’en ayant pas reçu

Mais l’intérêt de cette étude n’est pas la comparaison brute.
Les auteurs ont éliminé les biais majeurs grâce à une méthode statistique robuste : le « propensity score matching ».

🔵 3. Comment les biais ont été éliminés

Chaque patient manipulé a été apparié à un patient identique n’ayant pas reçu de manipulation, selon plusieurs critères :
• âge
• sexe
• gravité estimée de la lombalgie
• comorbidités
• niveau de risque médical global
• nombre de jours avec actes facturés
• contexte du soin (ambulatoire, urgence)

Cet appariement crée deux groupes comparables au départ, ce qui permet d’isoler l’effet potentiel de l’acte manuel sur la suite du parcours.

C’est un point essentiel : l’étude évite ainsi l’argument selon lequel les patients manipulés seraient simplement “moins graves”.

🔵 4. Des critères d’évaluation objectifs et vérifiables

L’étude ne s’appuie pas sur la douleur ou sur le ressenti du patient.
Elle analyse uniquement des événements objectifs : imagerie, chirurgie, urgences, injections, prescriptions d’opioïdes.

Ce sont précisément les événements qui pèsent le plus lourd dans les dépenses de santé.

🔵 5. Les limites à connaître

Pour rester rigoureux, il faut également souligner les limites :
• L’étude est américaine, dans un système d’assurance très différent de la France.
• Les praticiens manipulant sont majoritairement des chiropracteurs, pas des ostéopathes européens.
• Le recours aux opioïdes, à l’imagerie ou aux urgences n’a rien à voir avec le système français.
• Comme toute étude observationnelle, elle montre une association et non une causalité absolue.

Elle n’est donc pas une preuve définitive, mais elle représente l’une des analyses les plus solides disponibles sur l’impact réel d’un acte manuel dans le parcours de soins.

Référence de l’étude : https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10769084/

12/11/2025

Spécialistes du dos mais pas que 🏃 !

Beaucoup ne le savent pas mais nous sommes également spécialisés dans la prise en charge des coureurs.

"Passionné et pratiquant de course à pied (avec une affinité toute particulière pour le trail), j'ai décidé de mêler le loisir au pro en ajoutant cette année une nouvelle corde à mon arc de compétences"
Laurent Louat.

26/10/2025

💣Le vrai déficit de la sécurité sociale, c’est celui de la prévention.

🚨L’inactivité physique représente un coût social de 140 milliards d’euros par an, soit 6x plus que le déficit de la sécurité sociale en 2025 !

On dépense des milliards à soigner ce qu’on aurait pu parfois éviter pour quelques euros.

Et pourtant la prévention n’est pas évoqué une seule fois dans toutes les mesures politiques actuelles d’économies …

Chers patients, n’attendons pas que les décisions viennent d’en haut : prenons notre santé en main dès aujourd’hui.

Source :

https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/publications/thema_essentiel_16_lintegration_des_benefices_de_sante_lies_a_lactivite_physique_dans_la_conception_des_projets_damenagement_mars2022.pdf

Infographie : la clinique du coureur

16/09/2025

🔎 Et si nous inversions notre manière de mesurer la réussite d’un cabinet de santé ?

Hier, un patient m’a dit en rigolant « j’ai vu que vous aviez de la place rapidement, mes proches m’ont dit que c’était parce que vous deviez pas être très bon »

Dans beaucoup de professions de soins, on se félicite d’avoir « des délais ». Et on valorise cette notion du côté des patients aussi. Comme si la valeur d’un praticien se mesurait au temps d’attente pour obtenir un rendez-vous.

Mais que dit réellement ce délai ?
Qu’il y a de la demande, oui.
Mais aussi que des patients souffrent, attendent, parfois renoncent.

On n’a peut-être pas le choix sur la demande,
Mais on a toujours le choix sur la façon dont on s’organise pour y répondre.

Au Pôle d’Ostéopathie Bourg-en-Bresse, nous avons choisi une autre voie.
➡️ Notre fierté n’est pas d’afficher plusieurs semaines d’attente.
➡️ Notre réussite, c’est de pouvoir accueillir rapidement.
➡️ Notre sens, c’est d’être disponibles au moment où la douleur se manifeste.

Car la vraie réussite d’un cabinet de santé, n’est-ce pas d’être là au bon moment pour ceux qui en ont besoin ?

Et si, plutôt que de valoriser l’attente, nous commencions à valoriser la réactivité, l’organisation et la capacité à soulager sans délai ?

Laurent.

02/09/2025

🚨La disponibilité est notre priorité‼️

28/08/2025

NOUVEAUTÉ : Inspirés par le Centre de la douleur du Médipôle de Lyon grâce à l’intégration dans notre équipe de leur ostéopathe, nous sommes fiers de proposer dès aujourd'hui à Bourg-en-Bresse un protocole novateur, non médicamenteux, pour la prise en charge de la douleur chronique du dos.

L’objectif : offrir aux habitants de l’Ain un service de soins encore trop difficile d’accès et souvent méconnu.

En France, près de 30% des adultes (INSERM) souffre de douleurs chroniques, c’est-à-dire de douleurs présentes depuis plus de 3 mois.Elles impactent profondément la qualité de vie : sommeil perturbé, perte d’activité, isolement, anxiété, baisse de moral.👉 Et pourtant, ces douleurs so...