
13/08/2025
Quand on te perçoit comme une femme médecine, on imagine que tu n’as besoin de rien ni de personne,
que tu portes toutes les tempêtes sur tes épaules, que quoi qu’il arrive tu trouveras toujours la force de te relever, que tu n’as pas besoin d’être écoutée, prise dans les bras ou choyée.
Quand on te voit comme une magicienne,
on vient vers toi surtout pour que tu apaises les fardeaux des autres.
On t’offre des paroles sans se demander si toi aussi, tu as besoin que quelqu’un t’écoute avec le cœur.
À la chamane, on ne demande pas si elle est fatiguée, si elle traverse une épreuve, si le doute ou la peur la visitent.
On attend simplement qu’elle soit toujours là : lumière dans la brume, rocher solide au milieu de la mer.
À la femme magique, on pardonne rarement ses failles.
Si elle perd le contrôle, on la juge faible.
Si elle s’emporte, on la taxe d’hystérie.
Et pourtant…
Quand la femme-sorcière s’absente un seul instant, on le remarque immédiatement.
Mais quand elle est là, on oublie de reconnaître sa présence, comme si sa lumière était une évidence.
On oublie que cette force, qu’elle déploie chaque jour, a aussi besoin de repos, de tendresse et de réconfort.
Alors, honore, reconnais, respecte et remercie les femmes de la nouvelle conscience qui t’entourent.
Car elles aussi ont besoin d’être portées, aimées, et de sentir qu’elles peuvent déposer leur fardeau, fermer les yeux et se reposer en toute confiance.
Auteur inconnu
Via Esprit Du Serpent Blanc