Gemmothérapie: cures personnalisées et suivi

Gemmothérapie: cures personnalisées et suivi Cures et suivis personnalisés, pour vous aider à soulager vos problèmes de santé

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4/ RECHERCHES DE CONTRE-INDICATIONS DE MACÉRATS / APPLICATION SUR UNE PATHOLOGIE NON ASSOCIÉE DANS LES OUVRAGES: « LES A...
29/07/2025

4/ RECHERCHES DE CONTRE-INDICATIONS DE MACÉRATS / APPLICATION SUR UNE PATHOLOGIE NON ASSOCIÉE DANS LES OUVRAGES: « LES ADDICTIONS »

Outre ses effets sur certains troubles hormonaux féminins, la dopamine est une hormone majeure de l’organisme.

Si ses effets sur la maladie de Parkinson sont désormais bien connus et étudiés, elle peut également canaliser certains comportements impulsifs, non mentionnés dans les ouvrages.

Je vais donc plutôt m’attarder sur cette action particulière de la dopamine, car aucun ouvrage sur la gemmothérapie n’en parle, sauf en faisant une allusion rapide aux troubles de l’humeur dite « labile » qui peuvent être améliorés par l’Aulne glutineux. On pourrait croire que cette application est anecdotique, mais des millions des personnes ont des problèmes de dépendance à l’alcool, à la cigarette, au cannabis, à la cocaïne…et la prise en charge des personnes qui veulent s’en sortir est extrêmement difficile. Malheureusement, il est très compliqué de se sevrer soi-même de la (ou les) drogue(s) auxquelle(s) on est “accro”.

Il y a des services dédiés dans les hôpitaux pour recevoir et suivre les personnes dépendantes, mais les places sont chères…

Afin d’aider la personne dépendante (quelle que soit son addiction), un macérat peut donner un coup de pouce dans son combat, car la véritable drogue des “addicts”, c’est la dopamine!

Là encore, il faut lire entre les lignes: si la dopamine est un régulateur d’un type d’humeur fluctuant, il est intéressant de rechercher ce qui se cache sous cette appellation, et quelles en sont ses causes, ses conséquences et ses traitements (s’ils existent).

Encore une fois, c’est en ouvrant cette petite porte que j’ai compris le mode d’action de ce macérat sur des pathologies qui ne sont pas mentionnées dans les ouvrages…

En effet, c’est au cours du suivi de mes cures que j’ai constaté des effets de l’Aulne glutineux sur l’humeur et sur certains comportements addictifs.
La dopamine peut réguler, entre autres, les troubles de la personnalité instable. Cela couvre les états psychiatriques, comme les troubles de la personnalité « borderline » ou d’autres troubles du comportement, des personnes souffrant de TDAH ou même, des problèmes moins envahissants, mais difficiles à vivre, comme l’hypersensibilité, mais aussi des comportements impulsifs et compulsifs.

J’ai tenté de comprendre ce qui a permis d’améliorer les problèmes des personnes qui en ont pris. Comme pour d’autres constatations lors du suivi de cures, j’espère que la recherche médicale expliquera bientôt plus précisément ces actions inattendues sur le fonctionnement du cerveau. Si vous êtes un professionnel de santé ayant des connaissances sur le sujet, n'hésitez pas à rectifier ce qui vous semble erroné et à commenter sous le post.

Pour ceux qui ne connaissent pas la dopamine, répondant également au doux nom de 3,4-dihydroxyphénéthylamine, voici quelques informations sur son fonctionnement.

La dopamine est un neurotransmetteur dérivé de la tyrosine. Elle joue un rôle important dans le contrôle moteur et dans certains comportements, particulièrement ceux qui sont compulsifs ou imprévisibles. Structurellement, elle est étroitement liée à la noradrénaline. Elle se situe dans la « substentia nigra » ou substance noire. La maladie de Parkinson résulte de la perte de 40% de cette substance. Un déficit en dopamine peut engendrer ces troubles neurologiques et moteurs, alors qu’un excès de dopamine serait un des symptômes physiologiques de la schizophrénie.

La dopamine est également connue pour être l’hormone « de la récompense »: votre cerveau a eu ce qu’il voulait (nourriture, sexe, drogue, achat, alcool, médicaments…)…et ça, ça le rend accro à ce qui lui permet de ressentir cette émotion.

Les drogues sont connues pour activer les neurones dopaminergiques: cocaïne, héroïne, cannabis, ni****ne, la nourriture…mais aussi, des drogues auxquelles on pense moins, et plus contemporaines: achats compulsifs, dépendance aux jeux d’argent, etc.

Tous stimulent la dopamine, mais dans des proportions différentes selon le déclencheur.

Et le cerveau veut ressentir cette sensation aussi souvent que possible, créant ainsi une dépendance à une substance ou à un comportement. Sauf qu’à cause de vouloir revivre le premier “shoot”, l’addict va subir le phénomène de la tolérance: il lui faut toujours plus de drogue pour revivre la sensation ressentie lors de la première consommation.
D’après mes observations, il semble que la dopamine endogène stimulée par les macérats ne semble pas provoquer cette cette tolérance: cette information reste à confirmer avec des cures ultérieures.

Et pouvoir stimuler cette hormone permet de limiter certaines addictions.

Grâce à la production de la dopamine par l’Aulne glutineux, les récepteurs sont “comblés” par le message chimique que le cerveau aime tant: il est là, il occupe le terrain…pourquoi recourir à des stimuli extérieurs?
C’est comme si la dopamine n’était plus l’hormone de la récompense de l’impulsion, mais de la raison.

Et ce résultat est obtenu sans avoir détérioré votre corps, votre cerveau, vos émotions, votre amour propre, vos comptes en banque, votre famille, vos amis, votre travail, votre estime de soi.

Bien sûr, si l’Aulne était la solution magique pour stopper toutes les addictions, ça se saurait, et il ne faut pas oublier les contre-indications mentionnées dans les posts précédents.
L’addiction est une pathologie complexe et difficile à traiter: la chimie du cerveau en est l’une des cause, mais pourquoi cela frappe certaines personnes et pas d’autres, ça, c’est plus difficile à expliquer. Chaque malade a un historique différent: son exposition au produit ou au comportement, des traumatismes vécus (mais non traités), l’environnement…peuvent être à l’origine de l’addiction.
Et il existe de nombreuses thérapies pour en venir à bout ou, au mieux, tenter de la contrôler sans détériorer la qualité de vie du malade. L’addiction est une maladie qui ne se guérit pas, mais il est possible de la canaliser, et l’Aulne g. est une aide précieuse sur le chemin d’une vie sans dépendance.

La production d’endorphines et de cortisol par ce macérat peut également être intéressante, car, à l’origine de l’addiction, il y a souvent une douleur, une blessure, physique ou psychologique. Ces hormones peuvent soulager en partie ces problèmes.

Si vous le prenez “seul” dans cette optique, et pour avoir été confrontée à cette situation lors d’une cure liée à une addiction à l’alcool, le taux d’échec est plus élevé, car cela ne remplace par un soutien psychologique ou toute autre mesure de soins décidée par un médecin: se sevrer soi-même est extrêmement compliqué, et même dangereux. Un sevrage “sauvage” ou trop rapide peut laisser des séquelles neurologiques et/ou psychiatriques, qui persistent plusieurs années après l'arrêt de la drogue.
Je ne peux pas me substituer à des professionnels de santé, mais le suivi hebdomadaire permet au malade de se sentir soutenu, et peut, petit à petit, accepter de se faire aider par des personnes plus qualifiées que moi.

Il n’y a pas d’aveu de faiblesse quand on demande l’aide d’un psychologue, d’un addictologue, d’une assistante sociale…c’est une maladie comme une autre qui frappe au hasard. Personne n’est à l’abri d’une dépendance, comme à des somnifères ou des anxiolytiques, comme les benzodiazépines, extrêmement addictifs.
Pour vous donner une idée de la puissance addictive des benzodiazépines, j’avais appelé « SOS addictions », il y a environ 10 ans, et le médecin m’avait dit: « ont sait sevrer la cocaïne, on sait sevrer la morphine, mais on ne sait pas sevrer les benzodiazépines »! Ce qui pose problème, c’est que ces traitements sont prescrits sur ordonnance, ce qui fait croire au malade que c’est un traitement « sûr », ou sans risques majeurs, puisqu’un médecin le délivre, et ils sont peu nombreux à prévenir des risques d’addiction de ces médicaments…et le piège se referme sur lui. Certaines personnes sont moins dépendantes que d’autres, mais il faut être vigilants et poser des questions au médecin prescripteur si vous le souhaitez ou encore lui faire part de vos observations, comme le fait de devoir augmenter le dosage pour obtenir le résultat de la première prise du médicament.

De plus, si vous êtes sous traitement hormonal, quel qu'il soit, il est préférable d’aborder le sujet avec votre médecin et de lui demander si ce macérat est compatible avec lui.

Autant dire que cette information, à côté de laquelle vous êtes peut-être passés parce que vous ne vous sentiez pas concernés (1), est importante pour la vie de nombreux toxicomanes, quelle que soit leur drogue.
D’où l’importance du travail de recherches sur les disciplines mentionnées dans la partie 4 de la thèse d’Agathe PATOU!

Bon, voilà, vous savez désormais comment je peux mentionner des éléments sur les macérats qu’aucun auteur ne cite.
Il faut aimer faire des recherches, mais cela ouvre la voie à des pistes non explorées: c’est pour cette raison que j’aime autant ce macérat, mais aussi la gemmothérapie en général, qui permet d’aider des personnes pour lesquelles les solutions sont limitées.

Et l'Aulne g. n’est pas le seul macérat que j’ai détourné pour traiter une pathologie non citée dans les livres: si on a l’envie et le temps d’examiner chaque principe actif contenu dans les macérats, et de vérifier les applications sur les pathologies liées à ceux- ci, il est possible d’envisager l’utilisation de macérats pour des pathologies non citées par les auteurs.

Vous voyez, il est possible de trouver de nombreuses informations utiles et concrètes quand on a une lecture active des ouvrages. Je sais que cela n’est pas évident pour tout le monde. C’est pourquoi il est important d’être conseillé par un gemmothérapeute qui ne se contente pas d’une formation de quelques heures ou de quelques jours, et à la curiosité d’aller plus loin que les préceptes parfois obscurs des ouvrages!

Je vais donner un dernier exemple du problème des contre-indications ou précautions d’emploi qui ne sont pas en adéquation avec des pathologies. Je pense ici à la monographie du Mélèze, toujours dans le “Précis de gemmothérapie”, qui est beaucoup plus facile à repérer si on ne se contente pas de lire les informations sur les contre-indications.

Si vous regardez les contre-indications et les précautions d’emploi, il n’y en a pas. Et pourtant, dans le texte, une phrase peut remettre en cause l’innocuité de ce macérat: « il stimule la thyroïde ». Cette courte phrase est écrite comme ça, au milieu d’un texte dense de quatre pages de données biologiques et chimiques. Et il n’y a que dans cet ouvrage, sauf erreur de ma part, que cet aspect du Mélèze est abordé…donc si on souffre d’une hyperthyroïdie ou de pathologies associées à une augmentation de la TSH, on évite le Mélèze…et Dieu sait à quel point l’équilibre hormonal de la thyroïde est sensible!

Et, évidemment, il faut éviter de conseiller ce macérat aux femmes enceintes/allaitantes et aux enfants, alors qu’il m’est arrivé de voir des naturopathes le conseiller chez des enfants très jeunes.

Pensez-vous toujours qu’il n’y a pas de précautions à prendre quand on prend ou que l’on conseille le Mélèze ou que l’on peut prendre l’Aulne glutineux sans risques si l’on n’est pas une femme allaitante? Il ne suffit pas de lire les précautions d’emploi: il faut lire le descriptif des actions, et si possible, dans plusieurs ouvrages.

Cette approche qui démontre que des connaissances en endocrinologie, mais également l’étude des pathologies (peu importe la spécialité), sont importantes lors de la formation de gemmothérapeute, mais aussi qu’il ne faut pas se contenter que des livres sur la gemmothérapie pour conseiller des cures, comme expliqué dans le premier post de cette série. Il existe différents ouvrages sur la physiologie humaine (cf. la bibliographie), et certains restent relativement accessibles pour toute personne passionnée.
Il y a de nombreuses informations qui n’ont pas encore été étudiées pour l’instant, mais je suis sûre que cela le deviendra dans les prochaines années.

Pour approfondir les connaissances des hormones stimulées par les macérats, une nouvelle série de posts est en cours de rédaction: patience…

❌❌❌⚠️⚠️⚠️
- La dopamine intervient dans la régulations de nombreuses autres pathologies neurologiques ou psychiatriques, comme la maladie de Parkinson ou la schizophrénie: Il est primordial d’être suivi dès qu’une hormone, quelle qu’elle soit, est stimulée par les macérats
- Attention, la dopamine a pour effet, entre autres, de ralentir le système digestif: ne pas utiliser l’Aulne glutineux en cas de syndrome occlusif, de pathologies digestives liées à un ralentissement du transit, en cas de constipation, etc. …
- Un sous-dosage ou un surdosage en hormone pourrait être problématique, et cela risque de dérégler le système endocrinien sur l’ensemble de l’organisme: il est plus facile de stimuler une hormone que de la freiner et, entre temps, elle peut causer de nombreux effets secondaires
- Toute personne qui conseille un macérat doit être en mesure de vous transmettre, et si possible d’expliquer, les contre-indications d’un macérat. Si ce n’est pas le cas, n’en prenez pas.
- Je rappelle que mes posts ont pour but de faire connaître la gemmothérapie et les résultats obtenus pour faire avancer cette discipline qui pourrait aider tant de malades…mais aussi pour que son usage soit raisonné, afin d’éviter toute mauvaise utilisation qui pourrait aggraver les problèmes de santé du malade qui en prend (surtout en auto-médicamentisation). En aucun cas, je ne me substitue à un médecin.
- Attention, une dépendance aux macérats a été observée, ou plutôt aux hormones stimulées. Un suivi est fortement recommandé lors de l’utilisation de macérats hormonaux, et leur arrêt doit être progressif

Rappel des 3 règles de préventions d’un mésusage des macérats (ou tout autre produit de santé dite “naturelle”):
- Naturel ne veut pas dire sans danger
- Quand ont ne sait pas, on ne fait pas
- Le mieux est l'ennemi du bien

RENVOIS VERS LES POSTS ET BIBLIOGRAPHIQUES:

1: « Avertissement et contre-indication: par précaution, ne pas administrer durant l'allaitement, car il existe un risque d'inhibition de la montée de lait. » PRÉCIS DE GEMMOTHÉRAPIE ET FONDEMENTS SCIENTIFIQUES DE LA MÉRISTEMOTHÉRAPIE, Di Climà et Nicoletti

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Bonjour, je mets les cures en pause, mais quelques posts seront publiés pendant cette périodeBonne journée 😊
28/07/2025

Bonjour,

je mets les cures en pause, mais quelques posts seront publiés pendant cette période

Bonne journée 😊

3/ RECHERCHES DE CONTRE-INDICATIONS DE MACÉRATS / APPLICATION SUR UNE PATHOLOGIE NON ASSOCIÉE DANS LES OUVRAGES: « L’END...
27/07/2025

3/ RECHERCHES DE CONTRE-INDICATIONS DE MACÉRATS / APPLICATION SUR UNE PATHOLOGIE NON ASSOCIÉE DANS LES OUVRAGES: « L’ENDOMÉTRIOSE »

Pour faire site à mon précédent, voici comment la recherche sur les contre-indications ou de renseignements sur les actions d’un macérat peut amener à l’utiliser pour des pathologies qui ne lui sont pas traditionnellement associées, en l’occurrence: l’endométriose.
Je sais, je parle beaucoup de cette pathologie (désolée, Messieurs, même si vos compagnes peuvent en souffrir), mais il n’y a quasiment aucun « traitement » pour lutter contre cette maladie, et la gemmothérapie est d’une grande aide face à elle, qui gâche la vie d’une femme sur dix. Mais, promis, le prochain post portera sur une pathologie non abordée précédemment!

Grâce à la compréhension de l’action de l’Aulne glutineux (Alnus glutinosa) sur la sécrétion de dopamine, il est possible de comprendre le fonctionnement de cette hormone, un peu spéciale.

La boucle hormonale « classique » est celle-ci: l’hypothalamus est le chef d’orchestre. C’est lui qui dicte de la production d’hormones hypophysaires qui vont se fixer sur des récepteurs des glandes endocrines ciblées dans l’organisme, qui vont à leur tour produire des hormones périphériques et vont, par le biais d’un système de rétrocontrôle, appelé également “feed-back”, remonter jusqu’à l’hypothalamus qui va ajuster sa production d'hormones via l’hypophyse, et ainsi de suite…c’est une boucle sans fin et qui, normalement, fonctionne très bien.

Malheureusement, des maladies, des traitements, des comportements, certains environnements, des drogues, sont des grains de sable qui vont gripper cette mécanique bien huilée. Et des macérats ont le pouvoir de modifier cette boucle afin de rétablir l’équilibre.

L’Aulne glutineux stimule, entre autres, la production de dopamine qui est appelée « hormone inhibitrice de la prolactine » (PRL), mais c’est aussi l’une des hormones clés de l’équilibre physiologique (homéostasie).

Il peut lutter contre les effets de l’endométriose et les douleurs associées, non citées dans les monographies des ouvrages…Pourtant, elle est citée pour d’autres macérats stimulant les mêmes hormones.

Grâce à cette phrase un peu banale et discrète dans le Précis (1), il est possible de comprendre comment l’Aulne glutineux agit contre cette pathologie chronique inflammatoire, pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif à ce jour. Il est uniquement possible de ralentir la progression des cellules de l’endométriose ou d’en atténuer les effets, grâce à des traitements hormonaux ciblant la stimulation de la progestérone, car cette maladie, encore mal connue, est liée à une hyper-œstrogénie. Cela veut dire que le taux des œstrogènes est plus important que celui de la progestérone, au lieu d’être équivalents.

Pour limiter cette production anarchique, il est possible de freiner la production d’œstrogènes, grâce aux macérats stimulant la dopamine, et d’augmenter la production de progestérone.
Il existe d’autres extraits qui ont le même effet, comme le Gattilier, qui est clairement associé à certains problèmes hormonaux féminins, dont l’endométriose.

Si ce macérat, grâce à la production de dopamine, lutte contre les troubles uro-génitaux, et qu’il est efficace contre l’endométriose, cela veut dire que les macérats stimulant cette même hormone vont pouvoir être utilisés pour obtenir un objectif similaire. Je vais d’ailleurs expliquer le mécanisme de la dopamine grâce aux informations fournies dans la monographie du Gattilier pour l’appliquer à l’Aulne glutineux (uniquement sur le mécanisme “dopamine/prolactine”), car elles sont bien plus fournies que dans celle de l’Aulne glutineux...

J’entends déjà les “bah, pourquoi ne pas utiliser le Gattilier contre l’endométriose si le Gattilier est fait pour ça”...et bien parce que le Gattilier est un macérat encore difficile à manipuler et à doser, et qu’il a un effet ambivalent: “de petites doses de Gattilier inhibent la prolactine tandis que de fortes doses peuvent l'augmenter (action galactogène)” (cf. bibliographie). Cette dernière action est totalement contre-productive et peut aggraver les symptômes et favoriser la propagation des cellules pathogènes! De plus, il n’est pas précisé ce qu’est une petite dose et et dose importante, qui doit varier en fonction de nombreux facteurs.

Je préfère donc utiliser un macérat qui est plus stable en matière de gestion de prolactine, qui est mieux connu et plus utilisé, mais aussi parce que ses effets sur la production d’endorphine et de cortisol.
En effet, grâce a leur stimulation, l’Aulne g. permet, en plus, de diminuer l’inflammation et de soulager les douleurs.

Pour moi, c’est l’un des macérats majeurs de l’endométriose et des douleurs chroniques rebelles associées, car il couvre de nombreux symptômes.

Pour expliquer les mécanismes d’action de cet extrait, je vais résumer (et simplifier) la régulation hormonale: libre à vous de poursuivre les recherches ou de lire la prochaine série de posts dédiée aux hormones stimulées par les macérats, dans laquelle je détaillerai leurs rôles et les boucles hormonales/feed-back (positives et négatives), car la boucle liée à la dopamine est un peu différente que celles des autres hormones.

Le fonctionnement “normal” de prolactine est celui-ci:
• l’hypothalamus stimule la production de l’hormone de libération de la thyrotrophine (THR): hormone thyréotrope qui stimule…
• …la production de prolactine (PRL) par l’hypophyse qui cible…
• …les seins et la production de la lactation par la succion lors de l’allaitement.

Mais, la sécrétion de la prolactine est principalement régulée par l'effet inhibiteur de la dopamine et pas à l’initiative de l’hypothalamus: ça s’appelle une boucle négative.

Des études cliniques démontrent que des doses thérapeutiques données à des rats “inhibent la sécrétion de prolactine, qu’elle soit naturelle ou stimulée par la TRH” (cf. bibliographie).

En agissant sur la prolactine, cela influe les taux d’autres hormones: la baisse de prolactine stimule la sécrétion de l'hormone gonadotrope (LH) et diminue légèrement la sécrétion d’hormone folliculo-stimulante (FSH), tout en exerçant une action anti-œstrogénisante, car les œstrogènes sont les ennemis absolus de la femme atteinte d’endométriose. Et tout ça grâce au feed-back de l’axe hypotalamo-hypophyso-gonadique. Ce mécanisme va d’ailleurs permettre d’augmenter la production de progestérone endogène, en favorisant la balance hormonale vers celle-ci, qui est précisément utilisée pour lutter contre l’endométriose (pilule progestative), et en régulant le cycle hormonal.

Par cette action sur la dopamine, toute une foule de symptômes, liés aux problèmes hormonaux féminins, peuvent être atténuée: syndrome prémenstruel (troubles digestifs, maux de tête, mastodynie…), les ménorragies, douleurs ovariennes…

Ce résultat va même s’étendre vers une meilleure stabilité de l’humeur, même hors des périodes propices à ces désagréments lors du cycle.

Attention, la baisse de la prolactine pourrait influencer le taux de la testostérone chez l’homme.

Et tout ça se cachait derrière cette mention sur l’inhibition de lactation par l'Aulne glutineux, et absolument tout le monde est concerné par ces hormones: il est donc à proscrire chez les femmes enceintes ou allaitantes, chez les enfants et l'homme, ou sous contrôle d’un gemmothérapeute expérimenté et avec des contrôles sanguins si nécessaire.

Concernant l’application de l’Aulne g. contre l’endométriose, j’ai pu l'expérimenter moi-même, et l’effet ressenti est satisfaisant. Par contre, il faut être persévérante, et j’ai dû faire de nombreux tests de dosages avant de trouver le bon: il est donc recommandé d’être accompagnée en cas de cure pour limiter les effets de l’endométriose.

D’autant plus que chaque femme a une endométriose différente, et ce qui me convient et soulage mes symptômes peut ne pas convenir à toutes les femmes. Il est souvent nécessaire de compléter l’action de l’Aulne sur l’inflammation, ou de tout autre macérat ayant un effet sur des hormones liées à l’endométriose (œstrogènes, progestérone) ou des hormones destinés aux problèmes psychologiques associés (déprime, énervement…).

Par ailleurs, tout macérat stimulant des hormones, qui plus est celles citées ici, doit faire l’objet d’une prise en charge et d’un suivi par un spécialiste, afin d’éviter tout dérèglement hormonal qui provoquerait un déséquilibre non souhaité. Il est toujours plus difficile de freiner la production d’hormones que de la stimuler.

Cette approche de l’Aulne glutineux ouvre la voie aux gemmothérapeutes accompagnant les femmes dans leur combat contre cette pathologie qui gâche la vie de millions d’entres elles.

1: « Avertissement et contre-indication: par précaution, ne pas administrer durant l'allaitement, car il existe un risque d'inhibition de la montée de lait. » PRÉCIS DE GEMMOTHÉRAPIE ET FONDEMENTS SCIENTIFIQUES DE LA MÉRISTEMOTHÉRAPIE, Di Climà et Nicoletti
2: bibliographie et liens internes à la page
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2/ EXEMPLE DE RECHERCHE DE CONTRE-INDICATIONS ET D’APPLICATIONS MÉDICALES NON MENTIONNÉES DANS LES OUVRAGESPour faire su...
22/07/2025

2/ EXEMPLE DE RECHERCHE DE CONTRE-INDICATIONS ET D’APPLICATIONS MÉDICALES NON MENTIONNÉES DANS LES OUVRAGES

Pour faire suite à mon dernier post, je vais reprendre un exemple dont j’ai déjà parlé dans de mes précédents posts: celui de l’Aulne glutineux (Alnus glutinosa). Et oui, ENCORE…mais vous allez comprendre que ce macérat réserve encore des surprises et permet de comprendre comment on peut déceler le potentiel d’un macérat.

J’ai eu l’occasion de le prendre moi-même et de le conseiller. Il est bien trop méconnu et sous-estimé, alors que, si on comprend quelques informations le concernant, on se rend compte qu’il peut être utilisé pour d’autres pathologies que celles qui lui sont classiquement attribuées. C’est l’un des macérats les plus intéressants et surprenants de la gemmothérapie.

Concernant l’Aulne glutineux, j’attire votre attention sur la phrase mentionnée à la toute fin de la monographie du Précis(1): « Avertissement et contre-indication: par précaution, ne pas administrer durant l'allaitement, car il existe un risque d'inhibition de la montée de lait. »
Bon, voilà, vous le savez.

Alors, vous vous dites quoi? Que ce n’est pas conseillé aux femmes allaitantes? Que cela n’a pas d’impact sur votre organisme si vous n’êtes pas une femme allaitante (homme, enfants, femme non allaitante) ?

Fin du suspens insoutenable: et non, tout le monde est concerné par cette information!

J’ai déjà exposé en partie la raison pour laquelle l’administration de l’Aulne glutineux était dangereuse chez les enfants et les femmes enceintes en particulier, donc je ne vais pas tout répéter pour ceux qui lisent mes posts depuis un moment: si vous le souhaitez, vous pourrez avoir plus de renseignements déjà présents dans d’autres posts en cliquant sur les liens ci-dessous. Malgré tout, et désolée pour les abonnés, je vais devoir revenir rapidement sur certains principes pour que tous les lecteurs puissent comprendre mon propos.

Je vais essayer d’expliquer comment je travaille et comment j’obtiens des informations sur les macérats qui ne sont pas mentionnées par les auteurs. Vous pourrez ainsi comprendre la complexité de cette discipline et à quel point une formation de 6 heures ou 6 jours ne permet pas de devenir un conseiller ou un « expert » en gemmothérapie, responsable et sérieux.

Pour certains d’entre vous, ce sera peut-être un peu difficile à comprendre, et pour d’autres, cela pourra paraître simpliste. Cependant, comme des membres m’ont demandé comment je trouvais ces informations, voire même contestaient leur existence, cette démarche est importante.

Personnellement, quand j’ai lu cette information, je me suis dit: « comment un macérat peut-il inhiber la lactation? »

J’ai commencé à faire des recherches sur Internet (comment faisait-on avant?!), et un mot revient systématiquement dans les réponses: « dopamine », qui est connue en endocrinologie comme “l’hormone inhibitrice de la prolactine”.

Re-belote: « quels sont les effets de la dopamine stimulée et de la prolactine atténuée sur l’organisme, et comment est-elle stimulée ? »…nouvelles recherches.

Et ce que j’ai appris m’a tout de suite fait comprendre à quel point cette indication était loin d’être anodine, et que cela me permettrait d’aider des personnes souffrant de pathologies telles que les addictions ou l'endométriose, entre autres, car ces pathologies ne sont pas citées par les auteurs comme étant liées à ce macérat.
Il est le coup de pouce complémentaire à d’autres macérats, ou des soins médicaux classiques, pour soulager et aider des malades dont les pathologies sont incurables et difficiles à traiter.

Mais cela m’a aussi fait comprendre que ce macérat agissait sur plusieurs glandes endocrines et, une fois de plus, qu’il ne fallait conseiller l’Aulne glutineux aux enfants et aux femmes enceintes, comme la plupart des macérats stimulant des hormones.

Alors, maintenant que vous connaissez le principe de « comment la dopamine peut être utilisée contre les addictions et l’endométriose ? », voici la suite de mes recherches sur les deux problèmes de santé cités ci-dessus.

Je préfère prévenir: accrochez-vous, le système de feed-back hormonal entre glandes endocrines peut être parfois compliqué. Âmes sensibles, s’abstenir.

De plus, ce sera un entrainement pour comprendre les posts sur la stimulation d’hormones par l’hypothalamus et l’hypophyse, détaillée dans une prochaine série de posts dont j’ai déjà parlé.
Et là, ça envoie vraiment du bois massif!

La suite dans quelques jours…

PROCHAIN POST: APPLICATION PRATIQUE SUR L’ENDOMÉTRIOSE

1: Précis de gemmothérapie, fondements scientifiques de la méristemothérapie » Di Climà, Nicoletti

1/ MATIÈRES À ÉTUDIER POUR LE CONSEIL DE CURE DE GEMMOTHÉRAPIEBonjour à tous,Vous avez peut-être lu la thèse sur « La ge...
16/07/2025

1/ MATIÈRES À ÉTUDIER POUR LE CONSEIL DE CURE DE GEMMOTHÉRAPIE

Bonjour à tous,

Vous avez peut-être lu la thèse sur « La gemmothérapie à l’officine » d’Agathe PATOU, dans laquelle j’explique qu’il est important de poursuivre sa formation en gemmothérapie dans plusieurs disciplines médicales.

Si ce n'est pas le cas, pas de panique, je vous fais un résumé.

Au cours de mes lectures, j’ai vite compris que les informations contenues dans les livres sur la gemmothérapie ne me suffiraient pas, car je me posais de nombreuses questions sur la façon de fonctionner les macérats, notamment en physiologie ou en endocrinologie. La plupart des formations durent de quelques heures à une semaine, et elles ne sont généralement centrées que sur les propriétés des macérats.

Personnellement, je conseille aux futurs gemmothérapeutes d’étudier les spécialités citées ci-dessous: les connaître, même à un niveau “moyen”, permet d'appréhender différemment l’utilisation des macérats.

Certains d’entre vous m’ont demandé où j’avais obtenu certaines informations: les contre-indications, les précautions d’emploi, les effets secondaires. D’autres m’ont dit que tel auteur ne parlait pas de mon application pour tel macérat. Ma démarche n’est pas un manque de respect à certains auteurs, mais un souhait de faire évoluer les connaissances pratiques, grâce au suivi des cures, et d’aider les malades.

N’ayant pas trouvé de formation qui me satisfaisait, j’ai appris en autodidacte.

Afin de répondre à ces questions, je vais expliquer comment j’ai acquis les connaissances qui me permettent aujourd’hui de conseiller certains macérats grâce à l’apprentissage de leurs principes actifs ou de leurs précurseurs d’hormones, par exemple.

Cela m’a permis, entre les données biologiques et l’observation des réactions aux macérats lors des cures, d’établir des préconisations que j’applique lors du conseil des macérats.

Pour des lecteurs de ces posts, cela paraîtra évident et peut-être simpliste, mais, pour d’autres, cela leur permettra de les aider à orienter leurs recherches et leur formation.

Voici les matières que j’ai étudiées ces dernières années, et qui m’ont paru nécessaires pour m’assurer de conseiller une personne malade en tenant compte de son état de santé, sans l’aggraver, et de ses traitements, sans interférer (extrait de la thèse « La gemmothérapie à l’officine », Agathe PATOU).

La série de posts comprendra:
• La liste des matières médicales étudiées afin d’assurer un maximum de sécurité lors du conseil
• Un exemple expliquant ma méthode de travail afin de lister les effets secondaires, les contre-indications ou les précautions d’emploi non citées par les auteurs, ou disséminées dans le texte grâce à la lecture active
• L’application de ces informations sur deux pathologies non associées habituellement à l’usage des macérats utilisés en exemple (Aulne glutineux et Mélèze)

PREMIER POST: SPÉCIALITÉS MÉDICALES À ETUDIER ET APPROCHE PERSONNELLE

Voici des matières que j’ai étudiées ces dernières années, dans le cadre du conseil gmmothérapeutique (extraits de la thèse d’Agathe PATOU, 4ème partie).

1/ La pharmacognosie, et particulièrement l’étude des principes actifs propres à la gemmothérapie et leurs rôles,

2/ La pharmacodynamie : l’effet des principes actifs sur l’organisme,

3/ La physiologie : anatomie, système digestif, cardiovasculaire, etc.,

4/ L’étude des pathologies pouvant être améliorées par la gemmothérapie : origines, symptômes, évolution, traitements conventionnels préconisés et les interactions avec les macérats,

5/ La connaissance des traitements conventionnels afin d’éviter toute interaction lors de l’usage de certains macérats (en les diminuant ou en les potentialisant),

6/ L’apprentissage du fonctionnement des deux systèmes les plus sollicités par les macérats, le système phagocytaire mononucléé ou système réticulo-endothélial (SRE), et le système endocrinien et notamment: les effets propres à chaque hormone stimulée par les macérats (œstrogènes, progestérone, testostérone, noradrénaline, sérotonine, dopamine, cortisol, etc.) et leurs impacts sur l’organisme, en étudiant la physiologie humaine.

7/ Des organes composant le SRE (foie, rate, moelle osseuse, etc.).

8/ La connaissance des principaux traitements conventionnels qui miment les hormones endogènes produites naturellement par l’organisme.

Un macérat peut stimuler la production d’une ou plusieurs hormones « endogènes », c’est-à-dire « naturelles », en stimulant une (ou plusieurs) glande(s) endocrine(s) : par exemple le Cassis stimule les glandes surrénales (cortex) pour produire du cortisol (entre autres), et les hormones exogènes sont issues des traitements conventionnels (pilule contraceptive, traitement agissant sur la thyroïde…).

Par exemple, les glucocorticoïdes exogènes (tels que la prednisolone synthétique ou la dexaméthasone) ont des effets sur les réponses immunitaires innées et adaptatives, et peuvent modifier presque tous les types d’inflammation. Par ailleurs, comme nous l’avons vu précédemment, certains macérats sont contre-indiqués ou nécessitent une surveillance en cas de précautions d’emploi, comme les hyper ou les hypo-coagulants, les traitements hormonaux en général, etc. .

9/ La constitution de la liste des contre-indications et des précautions d’emploi des macérats conseillés, grâce aux informations fournies par les auteurs et/ou des recherches personnelles, mais aussi grâce à des connaissances personnelles.

10/ La compréhension des résultats sanguins ou d’autres examens en lien avec les pathologies prises en charge ; non pas pour les interpréter ou poser un diagnostic (réservé au médecin), mais pour éviter de conseiller un macérat qui aggraverait un problème préexistant et pour comparer l’évolution de ces marqueurs au cours de la cure, si les macérats ont une action sur eux.

De plus, si certains marqueurs semblent anormaux, il faudra alors réorienter le malade vers son médecin.

11/ « Fouiller » les sites internet vers les études cliniques et les articles scientifiques : savoir où trouver « la bonne information » qui permet l’analyse et à la compréhension des articles scientifiques, etc.

12/ Des notions d’anatomie, notamment du système digestif, cardiovasculaire, etc.

APPROCHE PERSONNELLE DE LA GEMMOTHÉRAPIE

Quand j’ai découvert la gemmothérapie, en 2020, après une cure de Cassis pour des douleurs chroniques au genou, alors conseillée par une pharmacienne, j’ai acheté tous les ouvrages francophones existants: en trois jours de cure, des douleurs permanentes depuis plus de quinze ans se sont “envolées”!

Même après avoir lu ces guides, ma soif d’en savoir toujours plus était intarissable, et j’ai décidé de traduire des livres de certains auteurs italiens, car ils sont bien en avance sur le sujet en qu’en France.

Je ne m’attendais pas à découvrir ce que j’ai appris depuis! Malgré ces nombreuses sources, j’avais profondément besoin de comprendre comment les macérats stimulaient certaines glandes endocrines ou organes.

C’est pourquoi, après avoir croisé les informations importantes des guides dédiés gemmothérapie, j’ai voulu faire des recherches médicales, particulièrement en physiologie humaine, nécessaires à la compréhension du fonctionnement des macérats sur l’organisme.

Étant malade chronique depuis l’enfance, j’avais déjà l’habitude de faire des recherches liées à mes pathologies, pour ma culture personnelle, et également pour comprendre de quoi souffraient certains proches.

Avant d’étudier la gemmothérapie, j’avais déjà des notions:
• d’endocrinologie,
• de rhumatologie,
• de gastro-entérologie,
• de neurologie,
• d’orthorhino laryngologie,
• de psychologie/psychiatrie,
• de cardiologie,
• d’ophtalmologie,
• d’anatomie…

Je n’ai pas de connaissances étendues dans tous les domaines, et je suis plus à l’aise dans certains d’entre eux et moins dans d’autres, mais j’avais au moins quelques notions qui m’ont aidée à entamer des recherches.

De plus, mon “travail” n’est pas de connaître tous les principes médicaux, mais de comprendre les mécanismes généraux qui peuvent poser problème ou être, à l’inverse, bénéfiques pour orienter le conseil d’un ou plusieurs macérats.

Par exemple, quand une personne me contacte, je fais des recherches sur sa pathologie: si elle est due à un excès d’hormones (comme les œstrogènes), je vais étudier et choisir des macérats qui ont la capacité de les baisser ou d’augmenter celles qui sont déficitaires (la progestérone en l'occurrence).

En cas de doute, je n’hésite jamais à conseiller la personne prise en charge de voir son médecin, pour vérifier, par exemple, que certaines pathologies n’ont pas été mises de côté trop facilement, parce qu’un problème plus grave a été découvert en même temps, comme cela est arrivé dernièrement.

Je peux même être un peu pénible sur ce point, mais je dois avoir des bases médicales solides pour que le choix des macérats ne risque pas d’aggraver un problème préexistant.

La sécurité de la personne malade est ma priorité.

Et, n'oublions pas que, au regard d’autres branches de la phytothérapie, la gemmothérapie est plutôt récente: il n’y a que très peu d'informations sur les effets secondaires lors de la prise de certains macérats, donc il faut rester prudent lors du conseil.

Je connaissais également de nombreux traitements conventionnels/allopathiques (effets positifs et négatifs, posologie..), naturels (phytothérapie « générale », aromathérapie…), parcours de soins pour chaque pathologiste (hôpital, spécialiste, paramédical…), des examens (prise de sang, échographie, scanner…)…

Je le reconnais, cela m’a aidée à comprendre le fonctionnement des macérats et appréhender leurs effets sur l’ensemble de l’organisme.

Mais, je pense que, quand on est passionné, il est possible de faire ses propres recherches sans avoir forcément un passif médical.

Évidemment, dans un monde parfait (pour moi), les formations en gemmothérapie seraient dispensées en facultés de médecine et de pharmacie, que ce soit pour les futurs professionnels de santé (de plus en plus de facultés intègrent des cours sur cette spécialité), ou les futurs gemmothérapeutes ou, a minima, des formations privées ou publiques beaucoup plus sérieuses et plus approfondies qu’actuellement.

Je rappelle qu’aujourd’hui, vous pouvez vous « vanter » d’être conseiller(ère) en gemmothérapie après 6 heures de formation virtuelle. J’ai suivi une de ces formations, il y a quelques années, pour rassurer les personnes qui me contactaient…Mon Dieu! Comment peut-on appeler “formation”: 6h, à écouter des extraits d’un livre sur la gemmothérapie et un test à valider, alors qu’il est possible de revenir en arrière pour avoir les réponses! Autant dire que ça n’a absolument aucune valeur pour conseiller des macérats (et même pour soi-même ou ses proches).

Plus on approfondit ces matières, plus on se rend compte que, finalement, on ne connaît pas encore grand-chose de la gemmothérapie et que c’est une spécialité en devenir!

Personnellement, le seul ouvrage sérieux à mes yeux est le « Précis de gemmothérapie, Fondements scientifiques de la méristémothérapie », du Dr PITERÀ DI CLIMA et du Pr NICOLETTI.

C’est le seul à aborder les disciplines médicales et les éléments nécessaires au conseil, comme les examens à utiliser, la liste des principes actifs, certains mécanismes physiologiques, etc. …

Pourtant, même s'il est déjà très complet, il est loin d’être suffisant si l’on veut aller au bout des choses. 
En effet, certaines informations ne sont pas développées et, à moins d’être curieux ou d’avoir des notions médicales, elles n’ont pas vraiment de sens pour des néophytes.

Vous comprendrez mieux dans les prochains posts…

À bientôt!

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