Jean-Jacques Fabre - Psychologue

Jean-Jacques Fabre - Psychologue Consultations pour adultes en Psychothérapie, Hypnothérapie, Thérapie de couple et Sexologie

18/08/2025
Un peu d’humour…
27/07/2025

Un peu d’humour…

Voici la petite blague "psy" du jour 😁😁

22/07/2025

Depuis des années, je porte cette conviction : ce n’est pas en forçant qu’on se transforme, c’est en écoutant, en accueillant, en se laissant traverser.

L’hypnose m’a appris cela, non pas comme une technique, mais comme une manière d’ouvrir un espace où l’on se retrouve en lien avec soi-même.

En accompagnant des personnes dans cette expérience, on les aide à se remettre en lien avec leur part inconsciente. Une part qui est bien souvent délaissée, ignorée, sous-estimée. Une part qui est pourtant si importante !

Étrangement, quand on utilise l’hypnose en thérapie, on ne cherche pas à “régler” un problème. Même si cette envie de changer est à l’origine de la demande, le travail qui se fait en hypnose est une exploration.

On part explorer ce qui se joue en nous, les résistances qui existent dans notre corps, dans nos envies. Explorer les contradictions, les paradoxes, les peurs. Explorer pour sentir, écouter et comprendre. C’est tout ça qui se joue dans notre part inconsciente !

C’est une chose qui semble étrange quand on le vit pour la première fois : cette écoute dénoue les résistances, apaise les conflits internes. Et l’apaisement est la première étape vers le changement.

Peut-être que c’est juste ça que permet l’hypnose : un espace où on est juste en lien avec soi, sans attente et sans jugement, pour reconnaître tout ce qui se passe en nous.

Et vous, savez-vous ce qui émergerait dans un tel espace ?

21/07/2025

Is Depression Really Caused by a "Chemical Imbalance"? New Landmark Study Says No.

A comprehensive review led by researchers at University College London (UCL) has found no solid scientific evidence that depression is caused by low serotonin levels or reduced serotonin activity—a theory long believed to underpin the use of common antidepressants.

Published in Molecular Psychiatry, this umbrella review analyzed decades of studies across various disciplines. The findings challenge the widely accepted “chemical imbalance” theory, which forms the foundation of popular antidepressants like SSRIs (Selective Serotonin Reuptake Inhibitors).

🔬 While SSRIs are believed to “correct” serotonin deficiencies, this review suggests such deficiencies might not even exist in the first place. Alarmingly, some evidence hints these drugs may actually reduce serotonin over time.

🧠 The researchers caution that up to 90% of the public believes in this now-questioned theory—potentially discouraging hope for recovery and limiting non-drug treatment options, such as therapy, lifestyle changes, and social support.

The authors advocate for a shift in mental health care: focusing more on life stressors, trauma, and socio-environmental factors, and less on unproven biological explanations.

📚 Source:
Moncrieff, J., Cooper, R. E., Stockmann, T., Amendola, S., Hengartner, M. P., & Horowitz, M. A. (2022). The serotonin theory of depression: A systematic umbrella review of the evidence. Molecular Psychiatry.

21/07/2025

— J’aimerai me libérer de cette colère qui me caractérise, ces coups, ces cris, cette violence.

— Je t’invite à voir ici la confusion possible entre la colère, et ce que tu décris, qui n’est pas de la colère, mais une explosion de colère contenue.

La colère, n’est pas une émotion négative. Mais la manifestation du « je suis, j’existe ». Si celle ci est réprimée, que ce soit par un cadre familial, ou des injonctions sociales parfois si fortes que je le « je suis » est devenu quelque chose de flou, qui change constamment au gré de ce qu’on attend de moi, alors la colère, le je suis, j’existe, ne peut pas circuler, et est condamné à exploser.

Cette explosion survient alors souvent paradoxalement avec ceux qui nous aiment vraiment pour ce que nous sommes, et à qui nous pouvons alors laisser libre cours à ce « je suis », tellement contenu qu’il prend la forme d’une explosion de violence, que nous confondons avec la colère.

📚 Extrait des livres « Par un Curieux Hasard » disponibles sur curieuxhasard.com/boutique
🥰 agenda : curieuxhasard.com/agenda

(Art : nicoletta ceccoli)

27/06/2025

« Il y a, pour négocier avec l’inconscient par le moyen de l’imagination active, une autre méthode que j’ai toujours trouvée d’un grand secours : la conversation avec les contenus de l’inconscient qui apparaissent personnifiés. »
C.G. Jung

La méthode de confrontation avec l’inconscient, élaborée par Jung en 1913, consiste à amener un affect à prendre forme, afin que le conscient puisse entrer directement en relation avec lui. Elle mobilise tous les moyens spontanés d’expression : imaginer, peindre, écrire, modeler, jouer, danser, parler… Il ne s’agit pas simplement de provoquer l’émergence des contenus inconscients, ni de les interpréter, mais bien de permettre une explication active avec ces facteurs, en engageant un véritable dialogue.

Cette méthode met l’accent sur une exigence fondamentale : le sujet doit traiter ses partenaires imaginaires comme s’ils étaient réels, et se comporter comme dans une situation concrète. L’imagination active – que l’on peut aussi désigner comme une construction métaphorique – constitue l’un des outils les plus puissants de la psychologie jungienne pour accéder à la totalité psychique, au même titre que l’interprétation des rêves.

Elle se pratique seul, sans recours à des artifices, sans techniques de concentration, sans adjuvants chimiques. Elle repose sur la rencontre directe entre le moi conscient et les contenus de l’inconscient. Particulièrement indiquée après une analyse, elle permet de maintenir le lien vivant avec l’inconscient. Pour les psychothérapeutes, elle représente également une pratique précieuse d’hygiène psychique, favorisant l’équilibre intérieur et la continuité du processus d’individuation.

Édifiant et terrible témoignage d’un éducateur de l’aide sociale à l’enfance concernant les répercussions concrètes des ...
25/06/2025

Édifiant et terrible témoignage d’un éducateur de l’aide sociale à l’enfance concernant les répercussions concrètes des réductions de moyens de l’Etat dans l’aide sociale.

« On reconnaît la grandeur d’une civilisation au soin qu’elle prends à soutenir les plus fragiles »

Frustration Magazine, média indépendant et offensif qui relate la guerre des classes.

21/06/2025

Il n’y a aucun « petits conseils » pour combattre l’angoisse. L’angoisse, en effet, n’est ni légère ni superficielle : elle n’est pas un petit nuage qu’un rayon de soleil viendrait dissiper. Elle est le symptôme visible,parfois criant, d’un conflit latent, profondément enraciné dans l’inconscient.

La fuite ou le refoulement actif : anesthésier l’angoisse.
C’est sans doute la stratégie la plus courante. On ne combat pas l’angoisse, on l’étouffe, avec des distractions, des substances, une hyperactivité frénétique. Cela fonctionne… un temps. Comme un couvercle sur une cocotte-minute : la pression continue de monter. Et tôt ou t**d, ça déborde.
C’est une « solution » de surface qui, paradoxalement, peut aggraver le fond du problème, car elle repousse sans traiter. On gagne du temps… mais c’est souvent du temps perdu si aucune élaboration n’est faite.

La sublimation : transmutation du plomb en or.
C’est plus noble, plus subtil et potentiellement transformateur. Substituer une souffrance muette par une expression créative ou généreuse permet parfois une vraie métamorphose. L’angoisse devient moteur, tremplin, inspiration.
Mais cela reste ambigu : la sublimation peut masquer le conflit sans le résoudre. Elle permet de « faire avec » plutôt que de « comprendre pour se libérer de ». Cela dit, chez certaines personnes, c’est déjà une forme d’équilibre.

L’élaboration analytique : vider le lac empoisonné.
C’est la voie la plus exigeante mais aussi la plus féconde à long terme. Elle ne promet pas de miracle rapide, mais une transformation progressive, profonde. Il s’agit de plonger dans les eaux troubles, de les cartographier, de rencontrer les noyés du passé et de leur redonner voix.
Cela nécessite un cadre, du temps, un accompagnement compétent… et le courage d’affronter ce qu’on aurait préféré ne jamais savoir de soi. Mais c’est là, dans cette confrontation, que se niche souvent la liberté.

Conclusion : l’angoisse ne se raisonne pas, elle se révèle.
La volonté ne peut rien contre l’angoisse, car la volonté est consciente, et l’angoisse ne l’est pas. Ce n’est pas en disant à un enfant apeuré dans le noir « n’aie pas peur » qu’on éteint les monstres. Il faut allumer la lumière… ou, à défaut, s’asseoir avec lui dans l’obscurité jusqu’à ce qu’il n’ait plus besoin qu’on le rassure.
L’angoisse appelle moins à être combattue qu’à être comprise, interprétée, transformée. C’est un langage archaïque, parfois violent mais toujours signifiant. Et comme tout langage, il peut être traduit.

18/06/2025

Souvent lors de la première séance, les patients me demandent « combien de temps ça va me prendre ? » et ma réponse reste invariablement la même :
« C’est une question que tout le monde se pose et personne ne peut vraiment y répondre. Le temps est une donnée profondément personnelle. N’oubliez pas qu’il faut neuf mois pour venir au monde, près d’un an encore pour apprendre à marcher. Et si l’on se casse une jambe, il faut du temps, de la patience et un peu de douleur pour réapprendre à marcher sans béquille. C’est pareil ici ce qui compte, c’est que vous vous donniez le temps nécessaire pour (re)trouver votre équilibre. Le vôtre, pas celui des autres. »

16/05/2025

Si ça vient, laisse venir
Si ça part, laisse partir
Si ça tire, tire avec
Si ça pousse, pousse avec
C’est le vivant qui inspire et expire
« Quelque chose » te porte, laisse-le te porter
Laisse-toi faire par le vivant qui te traverse…

Œuvre à la présence, et la présence œuvrera pour toi. Il s’agirait de déléguer le cours des événements au Vivant qui circule entre ceux qui sont présents. Ce dernier répond à un appel que tu n’entends pas encore, mais qui hurlait déjà dans nos inconscients qui désormais se rencontrent et s’entremêlent…

Stephan Schillinger
(Illustration Pascal Campion)

Oeuvrer à rassembler les divers chapitres passés de son roman de vie pour permettre d’en écrire de nouveaux
10/05/2025

Oeuvrer à rassembler les divers chapitres passés de son roman de vie pour permettre d’en écrire de nouveaux

L’un des phénomènes les plus complexes et fondamentaux du travail psychothérapeutique est la confrontation entre le conscient et l’inconscient, en particulier lors de la réémergence d’un traumatisme refoulé.

Ce moment précis de la prise de conscience est d’une intensité psychique remarquable. Il ne s’agit pas d’un simple doute rationnel, mais d’un effondrement momentané des repères internes, car ce qui est révélé remet souvent en cause la perception même que le sujet avait de son histoire, de ses relations, voire de lui-même. Ce refus ou cette incrédulité n’est pas une posture volontaire ou intellectuelle, mais bien la trace d’un mécanisme de survie psychique : le refoulement.
À ce moment précis il est important d’aider le patient renverser la logique de culpabilité ou de doute qu’il pourrait éprouver et à reconnaître la sagesse protectrice de son psychisme, qui a su, à un moment donné, mettre à distance l’insupportable.

Sur le plan analytique, ce moment de révélation est un point de bascule : il marque le passage d’un contenu inconscient actif mais inaccessible, à une prise de conscience douloureuse mais potentiellement libératrice. La souffrance, jusque-là enkystée dans le corps ou dans des symptômes, trouve un début de représentation. Cette transition est indispensable pour amorcer un processus de subjectivation : en d’autres termes, pour que le sujet puisse dire « cela m’est arrivé », et non plus « je vais mal sans savoir pourquoi ».

Le travail thérapeutique, dès lors, ne consiste pas seulement à “retrouver” des souvenirs, mais à les relier, les symboliser et les intégrer dans une narration nouvelle de soi, où le trauma cesse d’être une faille obscure pour devenir un élément conscient, transformé et potentiellement porteur de sens. C’est en cela que la thérapie n’est pas un simple acte de dévoilement, mais un processus d’élaboration psychique en profondeur, exigeant, mais profondément réparateur.


Photo : Lucie Allard - A La Psy School

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