30/10/2024
Cette fête annuelle honorant les morts nous rappelle la seule chose que nous avons tous en commun. Nous allons tous mourir.
La question est la suivante : abordons-nous la mort avec peur et anxiété? Cela dépend de nos croyances individuelles concernant l’âme et la nature de la réalité. Étant donné que nos pensées et nos croyances sur la mort – conscientes ou subconscientes – affectent la façon dont nous vivons notre vie, cela vaut la peine de les explorer en profondeur.
Samhain, est un récit ancré dans le phénomène électromagnétique du mouvement du Soleil par rapport à la Terre. Autrement dit, il existe un effet astronomique qui modifie le champ de perception. Nous ressentons davantage, ou d’une autre manière, une plus subtile, nous écoutons depuis un endroit profond en nous qui nous permet de voir ce qui peut sembler invisible aux yeux.
À cette époque de l’année, le voile qui sépare le monde des vivants et celui des morts s’affine. On les sent approcher, ils se manifestent par des synchronicités, des visions et des rêves. En parallèle à l’intérieur du corps, surgissent des voix occultes, des lamentations, des vulnérabilités. Surgit la dureté d’une exigence ancestrale au travers des douleurs dans le corps.
Qui m’habite ? À qui appartient mon présent et mon avenir ?
Dans l’approche du matérialisme scientifique, tout ce que nous sommes sommes, ce que nous étions et ce que nous serons est contenu dans notre corps physique et notre cerveau. Dans cette approche quand on meurt, tout ce que nous avons fait disparait…
Ici nous nous récupérons les anciennes traditions de la terre pour entretenir la mémoire d’un héritage beaucoup plus ancien, celui de la continuité de la vie.
Il n’y a pas besoin de faire des rituels onéreux. Avec le pouvoir de notre coeur sincère et dans la simplicité nous pouvons créer un rituel intime nous permettant de se relier.
Plus qu’un acte magique et transactionnel nous nous présentons pour cultiver le lien et la relation avec ce qu’on appelle l’invisible.
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