
27/06/2023
La psychothérapie n’a pas affaire a des névroses, mais à des êtres, et c’est justement le beau privilège de la médecine psychologique de ne pas avoir seulement le droit mais aussi le devoir de soigner non pas des fonctions artificiellement séparées, mais l’homme tout entier. C’est pourquoi elle doit se créer un cadre suffisamment vaste afin que se révèlent au regard du thérapeute non seulement les errements maladifs d’un développement psychique perturbé, mais aussi les forces constructives et créatrices d’avenir, non seulement les éléments troubles mais l’âme dans sa totalité avec sa signification souveraine.