20/10/2025
ON THE ROAD AGAIN :
En écho à mon post précédent, une réflexion m’était faite sur la notion de but à atteindre et sur la nécessité de déterminer ce but quand on s’engage dans une démarche de changement intérieur.
La dynamique de mouvement initiée par une séance d’étio ne peut se réduire à cet objectif de but à atteindre.
Être dans une dynamique de mouvement (et d’étio), c’est pouvoir Recevoir et Redonner (et Se Redonner) sans entrave ou condition.
Quand je me redonne avec colères, peurs ou tristesse (liste non limitative), je ne redonne pas ce que je suis ni qui je suis. Le but à atteindre devient alors la projection d’un mental obstrué par ces scories ; s’engage alors une lutte avec soi-même (et avec les autres aussi) souvent dans le but de prouver sa propre valeur et/ou son existence. Ce qui est valable ici pour un sportif en recherche de performance l’est un peu moins pour celui qui s’engage dans une véritable démarche de changement.
On touche ici à un paradoxe fondamental : je cherche à obtenir un objectif que je définis à partir d’un référentiel pollué par les émotions issues de mes mémoires de souffrance. C’est ici rechercher une version 2.0 de soi en faisant fi de la première version, ce qui conduit énergétiquement à des Êtres « hors sol ».
Je vous laisse deviner ce qu’il advient au bout du chemin…
Concluons avec cette citation célèbre et attribuée à Lao-Tseu : « Ce n’est pas le but qui compte, c’est le chemin »... Et c’est peut-être ici le premier pas vers la Liberté...