04/09/2025
đ SâĂ©veiller au cĆur du chaos : une pratique de transmutation intĂ©rieure
Je ne cherche rien.
Je nâattends rien.
Je choisis simplement de **demeurer présent**,
et de laisser Ćuvrer le **processus thĂ©rapeutique de la PrĂ©sence**,
dans une **acceptation radicale de ce qui est**.
Dans cet espace vaste de pleine conscience,
jâinvite la vie Ă circuler librement.
Elle résonne en moi.
Des bribes de mon histoire surgissent,
et je les accueille, lâune aprĂšs lâautreâŠ
Peu Ă peu, tout converge vers un mĂȘme noyau :
**la sensation de mourir dans lâĆuf**.
Comme si, Ă chaque Ă©lan de rayonnement, quelque chose m'enfermait, me renvoyait Ă ce lieu embryonnaire, oĂč l'on m'a refusĂ© la vie.
Ce que je vis Ă lâextĂ©rieur â
le retour chez mes parents, lâĂ©touffement financier, les dettes â
reflÚte **ce verrou intérieur**, héritage transgénérationnel de la **honte de soi devenue haine de soi**.
Je reconnais alors ces **forces obscures** : des automatismes mentaux, des images dâeffroi, des pensĂ©es invasives, comme des attaques contre ma propre lumiĂšre.
Elles ne sont pas des ennemies.
Elles sont **les messagĂšres dâune mĂ©moire**,celles qui conditionnent mes actes manquĂ©s, et qui, par leur violence, me supplient dâĂȘtre vues.
Ma maladie nâest pas visible,
elle nâest pas faite de symptĂŽmes organiquesâŠ
Mais elle exige **une présence quotidienne**,
une attention constante, une tendresse vigilante.
Et je mesure ma chance quâelle ne se soit pas incarnĂ©e dans la chair⊠Car **je vois ce quâil y a Ă voir**, je ressens, jâhonore, je guĂ©ris.
Dans ce silence, je **ne cherche plus Ă fuir**
ni à modifier mon état.
Je mâabandonne au âNothingâ,
cet espace sacrĂ© de VacuitĂ© oĂč **lâego se dissout dans lâamour**.
Un espace dâinfini, sans forme,
qui me rappelle lâAmour absolu entrevu dans ma NDE Ă lâĂąge de trois ans.
Alors⊠jâouvre mon cĆur.
Et je pratique le R.A.I.N :
- Je **Reconnais** ce qui est lĂ .
- Je **Accueille** sans condition.
- Jâ**Investigue** en conscience.
- Je **Nourris** avec une tendresse inconditionnelle.
Petit Ă petit,
je me **recharge en amour pour moi-mĂȘme**,
comme un baume de lumiĂšre posĂ© sur la honte, la haine, lâĂ©puisement.
**Une défusion sacrée**,
un exorcisme doux par la puissance du cĆur.
Je nettoie ainsi mon Bardo,
je purifie mon karma,
je transmue la mémoire transgénérationnelle
et jâouvre mon corps Ă lâintelligence du vivant.
JâĂ©coute les messages de la vie
par mes rĂȘves, mes relations, mes douleurs, mes visions.
**Une cohĂ©rence multidimensionnelle** sâinstalle :
celle de lâĂąme qui sait.
MĂȘme si lâego ne comprend pas,
je me laisse guider.
Je me mets **au service du Vivant**.
Jâabandonne le contrĂŽle,
je mâincline.
Et je laisse **lâamour Ćuvrer Ă travers moi.**
Ce que je vis est la naissance dâun feu sacrĂ© :
la rĂ©surgence de **la source dâamour et de vitalitĂ©**
enfouie sous la honte et la haine.
Je la sens aujourdâhui sâexprimer
dans mes danses, mes chants, ma musique, mes accompagnements
ma joie simple dâĂȘtre un homme libre et aimant.
Alors je redeviens un **jeune étalon fougueux**,
un **chien joyeux qui jape pour sa croquette**,
un enfant libre qui dit **oui** Ă la vie.
**Jaya !** đ„ł
Câest ça, la source dâĂ©ternelle jeunesse dont parlait Jung.
Et comme un **bison dans la tempĂȘte**,
je continue dâavancerâŠ
Pas aprĂšs pas,
dans ce flux de lâimpermanence
qui me lave,
qui me polit.
NamastĂ© đ