20/08/2025
Le choc du diagnostic : apprendre que l’on est diabétique de type 1… ou que son enfant l’est:
Recevoir le diagnostic de diabète de type 1 pour soi ou pour son enfant est un moment qui bouleverse tout.
Il ne s’agit pas seulement d’une information médicale : c’est un véritable séisme émotionnel, qui remet en question la vie quotidienne, les habitudes, et parfois même l’avenir tel qu’on l’imaginait.
L’annonce : un mélange de sidération et d’incrédulité
Que l’on ait 7 ans, 17 ans ou 37 ans, entendre « Vous êtes diabétique de type 1 résonne comme un couperet.
Les premières réactions sont souvent L’Incompréhension : « Mais je mange équilibré… Je suis jeune … pourquoi moi ? »
Le refus: espérer que les analyses soient fausses.
La peur : face à l’insuline, aux piqûres, aux risques de complications et comment va t’on faire…
Chez les parents, la culpabilité est fréquente (« Qu’ai-je fait de mal ? »), bien que le diabète de type 1 ne soit pas lié à une faute de comportement ou d’alimentation.
2. Le tsunami émotionnel
On passe souvent par différentes étapes proches du deuil :
1. Le choc – On n’assimile pas encore ce que cela implique.
2. Le déni – On espère que c’est temporaire.
3. La colère – Contre soi, contre la maladie, contre le hasard.
4. La tristesse – Un sentiment de perte de liberté.
5. L’acceptation – La maladie fait partie de la vie, mais ne la définit pas.
Je l’ai connu à l’ âge de 17ans, à l’époque j’ai failli mourir à cause d’une erreur de diagnostic et ça a duré des mois, perte de 53kg, heureusement que j’ étais obèse et ma PDS était comparable à celle d’un cancéreux (mots du diabétologue).
3. Comprendre pour mieux avancer
Pour faire rapide, le diabète de type 1 est une maladie auto-immune : le système immunitaire détruit les cellules du pancréas qui produisent l’insuline.
Conséquence : l’insuline doit être administrée de l’extérieur par des injections et à vie.
Grâce aux avancées médicales, la gestion est aujourd’hui facilitée par :
Les stylos à insuline et les pompes à insuline, qu’elles soient traditionnelles ou en boucle fermée
Les capteurs de glycémie en continu (CGM).
Les applications de suivi etc.
4. Reprendre le contrôle
Après l’annonce, il faut apprendre à :
• Adapter l’alimentation sans se priver de vivre.
• Maîtriser les doses d’insuline.
• Anticiper les variations dues au sport, au STRESS ou à la maladie.
Les premières semaines sont un apprentissage intensif, mais la routine finit par s’installer.
5. Vivre pleinement malgré tout
Être diabétique de type 1 ou parent d’un enfant diabétique, c’est vivre avec une vigilance constante… et pour beaucoup des angoisses et du stress permanent, mais c’est aussi découvrir :
Une communauté soudée de patients et familles.
Des ressources pédagogiques et associatives précieuses.
Une capacité formidable à s’adapter.
Le diagnostic n’est pas la fin d’une vie normale, mais le début d’une vie différente et parfois plus « consciente », plus résiliente.
En résumé : le choc est normal, les émotions parfois intenses, mais avec le temps, les bons outils et un soutien adéquat, il est possible de mener une vie riche, active et épanouissante.
À celles et ceux qui viennent d’être diagnostiqués d’un diabète de type 1, je souhaite beaucoup de courage.
Je sais que le chemin sera parsemé de pierres et de cailloux, mais avec de bonnes chaussures, on y arrive. 😊
Nous sommes là au cas où.
Courage 😊😉