27/11/2025
Dans une famille, un enfant ne crée pas le climat émotionnel.
Il le reflète. Comme une petite antenne ultra-sensible qui capte tout ce qui flotte dans l’air… même quand personne ne dit rien.
Un enfant n’a pas la maturité pour installer un climat tendu.
Il n’a pas ce pouvoir-là — et heureusement pour nos toits et nos murs, sinon les maisons s’effondreraient dès que quelqu’un refuse de ranger ses Legos.
Les enfants absorbent l’atmosphère comme une éponge :
le stress du parent,
les tensions que les adultes gardent sous la peau,
les non-dits qui pèsent plus lourd qu'un meuble Ikea,
l’anxiété silencieuse,
la fatigue accumulée,
les conflits qu’on repousse “à demain”.
Et leur comportement vient simplement montrer ce qu’ils ressentent,
pas ce qu’ils provoquent.
Ce sont des baromètres émotionnels.
Pas des tempêtes.
Pas des coupables.
Pas des générateurs de chaos.
Juste des êtres immenses dans des petits corps, qui reflètent fidèlement ce qui circule entre les adultes… parfois mieux qu’un thérapeute formé.
Quand on comprend ça, tout change :
on arrête de chercher “ce qu’il a”,
et on commence à regarder “ce qu’il vit à travers nous”.
C’est là que la transformation commence.
Quand l’adulte reprend son rôle de régulateur, de porteur, de pacificateur intérieur.
Quand l’enfant peut redevenir ce qu’il devrait toujours être : un enfant, libre.
— EvaNaissance