Patrick Zilliox - Psychothérapie

Patrick Zilliox - Psychothérapie La thérapie psychocorporelle fait partie des psychothérapies du courant "Humaniste"

19/09/2025

"Tu verras, quand JE partirai en vacances, il va encore faire moche."

La météo changerait en fonction de MOI ? La météo ça veut dire le soleil, les planètes, le système solaire… En fait l'univers s'organise autour de MES vacances...! !

JE suis une personne sacrément IMPORTANTE !! Toute-puissante, même !😅

En tout cas, c'est une croyance (un "petit délire" même) très, très, très égocentrique ! 😆

Et puis je suis une victime perpétuelle ("Il va encore... et encore... et encore... faire moche") ? Victime certaine que, cet univers tout entier ne lui veut jamais du bien... Au contraire!

On frôle un peu la parano ou le complotisme là !! 😱

Mais peut-être qu’on frôle aussi un besoin tellement fort de prendre le centre ? D’avoir de l’attention ? D'être aidé ? De se sentir légitime ? Déjà dans notre petit univers perso ?

Et pour vous ?
Où se loge votre petite parano ?
Votre mécanisme de victimisation ?
Votre besoin d'être au centre ? Bien traité ? Aimé ? légitime ?
Votre peur de ne pas être important et de n'être qu'une petite poussière dont le monde s'enficherait ? Voire maltraiterait ?
Votre besoin d’être important pour ceux qui font votre univers ?
🤔🤔🤔

https://pz-psychotherapie-colmar.fr/

28/07/2025
07/11/2023

« L’amour ne fait pas mal »
Combien de fois ai-je entendu cette phrase lorsqu’une personne souffre dans sa relation de couple? Combien de fois ai-je entendu dire, ou on m’a confié penser : « mais si c’est tellement douloureux ça ne peut pas être de l’amour, tu es encore entrain de te raccrocher à une relation néfaste ». Ou encore : « c’est juste une attirance physique forte. Comme une drogue. Et ce n’est pas bon pour toi»… « L’amour ça ne peut pas faire mal ». On (se) le répète pour tenter de (se) ramener à « la raison » et surtout pour éviter de souffrir et retrouver du confort.
Oui l’amour ça ne fait pas mal, et ça ne fait pas trop peur, pour ceux qui l’on connu, pour ceux qu’on a choyé un minimum. Pour ceux qui, dans leur construction, n’ont pas été trop blessés par ceux-là même qui devaient prendre soin d’eux, ceux-là même qui devaient les aimer. Pour ceux qui n’ont pas été ignorés et laissés de côté, ou pire, utilisés. Pour ces personnes là, à peu près « saines », avec un cœur sans trop de marques, l’amour ne fait pas mal. Il ne fait pas trop peur. Il est facile à accueillir, à vivre. Eux peuvent vivre facilement et simultanément, amour, confort, raison…
Mais pour ceux dont le cœur est profondément blessé, les écorchés vifs, l’amour fait très mal et très peur. C’est leur lot quand il pointe son nez. Ils ne peuvent pas éviter ces souffrances. Pas le choix. Tout se réveille inconsciemment. Ils se retrouvent avec du bon et du mauvais à la fois. Des peurs et des élans. C’est horrible à vivre. Des doutes permanents. Ils cherchent à être rassurés tout le temps. Ça en devient plus douloureux que bons. Ils se retrouvent perdus et plus mal que dans l’isolement. Ils commencent alors à douter de ce qu’ils ressentent et se disent : « ça ne peut pas être de l’amour, puisque l’amour ne fait pas mal». Il ne reste plus qu’à fuir. Et la boucle est bouclée. Alors qu’il est bien là ! Mais ils semblent condamnés à ne jamais le vivre… Pour ces personnes, là où il y a de l’amour, il y a de la souffrance à traverser. Et même, si aucune souffrance n’est réveillée c’est plutôt le signe qu’il n’y a pas vraiment d’amour. C’est confortable mais le cœur n'y est pas complètement… ! Cela manque souvent de saveur...
Evidemment, ce n’est pas l’amour en lui-même qui fait souffrir. C’est parce qu’il refait battre le cœur qui lui, porte toutes les blessures. Elles se réveillent et se réouvrent, et c’est douloureux.
Voilà pourquoi chez certains, la souffrance et la peur sont plutôt l’indicateur que le cœur se réveille. Que la relation est importante. Ce qui se passe ne peut pas être rejeté ou négligé, même si c’est douloureux. C’est une épreuve à traverser. C’est au contraire l’occasion pour mieux distinguer blessures, peurs et amour. Ici l’amour comme un scalpel, réouvre les blessures et donne enfin l’occasion de les soigner, une fois pour toute !
Finalement, fort de mon expérience d’accompagnement, je ne remets pas en question l’idée que « L’amour ne fait pas mal », mais je crois que ce n’est pas parce qu’une relation est parfois compliquée et douloureuse qu’elle est forcément toxique. Il n’y a pas toujours à fuir… Il y a parfois un passage difficile mais essentiel pour se transformer....

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Patrick Zilliox
https://pz-psychotherapie-colmar.fr

27/12/2022

Fêtes ou manques de fin d'année...?

La période de Noël crée une atmosphère fraternelle, familiale, de partage, de contact et de chaleur humaine. Elle donne explicitement une place au coeur. Et la plupart d'entre nous pouvons nous laisser imprégner et vivre cette atmosphère chaleureuse et nourrissante, qui en devient festive.

Malheureusement, pour certain, cette période ravive justement ce qui leur fait défaut: un coeur qui ne sait ou ne peut pas/plus s'exprimer. Trop blessé...? Il leur est difficile, voire impossible, de toucher en eux et de vivre cette chaleur humaine, même en présence des autres.
Alors, au lieu de devenir festive, l'atmosphère des fêtes et les contacts chaleureux autour d'eux, accentuent et parfois même dévoilent ce manque, et amplifient son vécu douloureux...

Il en va de même du passage vers la nouvelle année: pour la plupart, il permet de se projeter dans le futur, d'envisager ces jours à venir avec enthousiasme et de tirer un trait sur les difficultés de l'an passé. Certains y prennent même de "bonnes" résolutions qu'il sera agréable de ne pas respecter! Ce passage, pour eux, comme chaque anniversaire, est une fête qui célèbre la vie.

Mais là encore pour ceux qui sont, à ce moment là ou depuis longtemps, disons, un peu plus "fatigués" de vivre, l'atmosphère qui se veut festive avec ses préparatifs et l'énergie de ceux qui y participent, les confronte encore davantage à leur manque d'enthousiasme, de joie de vivre. Pour eux, ce passage peut être une épreuve très douloureuse.

Voilà, c'était une petite pensée pour ceux pour qui ces fêtes sont un passage, disons, moins agréable...
Pensée que vous pouvez bien sûr, aimer, partager, etc.

Patrick Zilliox
Psychothérapie - Colmar
Https://pz-psychotherapie-colmar.fr

26/09/2022

« La peur, une vue de l’esprit ! » : cette idée que je lis dans beaucoup d’ouvrages de coaching ou de développement personnel m’horripile à chaque fois au plus haut point !
Oui ! Même en écrivant ce texte, j’ai peur. Peur de me montrer. Peur que cela ne plaise pas, ou n’intéresse personne. Peur de dire n’importe quoi, peur des critiques, etc. Et je peux vous le garantir, ce n’est pas une vue de mon esprit. C’est bien réel. Cela m’a d’abord freiné, j’ai dû prendre mon courage à deux mains et donner de la valeur à cette envie d’écrire sur ce sujet. Il a fallu lutter contre mes résistances intérieures, me faisant croire que, tout ce que j’étais entrain de faire d’autre avait plus d’importance. Lutter pour simplement allumer mon ordinateur (plutôt facile d’habitude) et me mettre à poser ces mots. Lutter contre la difficulté de ne pas trouver tout de suite les bonnes tournures, la bonne structure, contre l’envie d’abandonner, etc. Etc.

Et puis à votre avis, pourquoi untel s’est construit un caractère toujours sympathique (et finit par se faire « marcher sur les pieds »)?! Peut-être pour se protéger, par peur des conflits, voire de toute confrontation…. ?! Ou à l’opposé, pourquoi certains se construisent un caractère dur, en conflit perpétuel et gardant tout le monde à distance ?! Peut-être pour se protéger, par peur de la proximité, de l’intimité… ?!
Et à votre avis, pourquoi vous tenez-vous debout et marchez tous plus ou moins pliés en avant et avec les épaules relevées, en enfonçant votre tête dans votre cou (à des degrés différents, bien sûr) si ce n’est pour vous protéger d’un danger (lequel ? Une peur ancestrale ? De prédateurs ? Des autres ? )…. ?! Ne seriez-vous pas tellement tendus, incapables de vous relâcher entièrement, à dépenser ainsi tant d’énergie inutile, par peur?!

Ces exemples vous paraissent un peu clichés ou simplistes ? Ils sont pourtant sur un fond de vérité et montrent ce dont je veux parler… Que la peur est bien réelle et omniprésente dans vos vies. On y voit même qu’elle conditionne ce que vous devenez puisque s’inscrivent en vous des postures, des expressions, des caractères, des attitudes pour éviter des situations, des contextes ou encore des rencontres qui, disons, vous mettraient en difficulté.

« Chat échaudé craint l’eau chaude… et froide… et puis l’eau tout court… »
Combien d’entre vous ont été profondément blessés par une relation d’amour ? Et combien d’entre vous sont tellement pris par la peur de revivre cela qu’ils préfèrent rester seuls ou qu’inconsciemment, ils sabotent toute nouvelle rencontre… ? Au passage, on voit là, la puissance de la peur qui peut nous manipuler même à notre insu, sans même la sentir et sans qu’aucun mécanisme ou danger ne puisse même être identifié. Donc sans aucune possibilité de s’en libérer ! On ne sait pas pourquoi on se retrouve à nouveau dans la même situation dont, bien souvent, on voulait sortir… Situation bien connue qui forcément nous sécurise ! Enfin parfois, elle est tellement complexe et douloureuse qu’on ne comprend pas vraiment en quoi elle nous sécurise..!

Et le courage alors?! Si la peur n’est qu’une vue de l’esprit, le courage aussi ?! Puisque sans peur aucun courage n’est nécessaire, non ?!
Pas besoin de courage pour manger une bonne glace ! Sauf peut-être si vous êtes diabétique… Et là, il vaut mieux ne pas en avoir (de courage). Il vaut mieux se laisser prendre par la peur et fuir…! Pourquoi ? Parce que dans ce cas il y a un véritable danger, bien réel !!

Et c’est plutôt là que se trouve souvent la vue de l’esprit, et non dans la peur : la peur est toujours réelle, le danger, pas toujours ! Certains ne sont pas, ou surtout ne sont plus réels ! Ils sont imaginaires et pourtant nous font peur ou nous limitent réellement ! Ils sont portés par des croyances qui ne s’appuient (plus) sur rien !
Demandez à quelqu’un qui a le vertige de monter sur une chaise. Et ajoutez « n’aie pas peur, il n’y a aucun danger »… ! Il n’y a vraiment pas de danger pour vous. Mais pour lui…?!
En fait se produit en lui la réaction la plus naturelle et la plus efficace qui soit : la peur. Son cœur et sa respiration s’accélèrent, son champ visuel se réduit, son sang se concentre dans les organes vitaux, sa digestion ralentit (parce qu’elle devient secondaire – au passage, c’est simplement pour cela qu’on digère mal quand on est stressé), etc… Oui, tout son corps se sur-active et se prépare à réagir face au danger imminent (imaginaire dans ce cas, une chute de 50 cm !). Mais il est prêt.

Voilà ce qu’est en réalité la peur : un ajustement naturel. Un processus naturel et sain qui ne doit surtout pas être confondu avec une vue de l’esprit. Parce que lorsque le danger est bien réel, il vaut mieux que la peur nous mette en mouvement et nous fasse agir pour nous protéger. Elle est extrêmement importante. (Malheureusement, elle nous fige parfois, surtout quand on a du mal à l’accueillir… Encore un autre sujet sur lequel j’écrirai peut-être plus t**d, si je trouve le courage !).

Et voilà pourquoi je suis exaspéré par cette idée que la peur serait une simple vue de l’esprit. Bien qu’elle soit difficile à vivre, vous ne pouvez pas vivre sans elle ! C’est même essentiel de savoir l’apprivoiser pour réellement vivre. C’est-à-dire se confronter toujours à l’inconnu. Trouver les ressources en soi pour s’épanouir en prenant le risque (qui comporte de la peur) d’aller vers le monde, les autres, etc.

Par contre, vous voyez souvent des dangers là où il n’y en a pas, ou plus : vous pouvez, par exemple, être persuadés que toute relation d’amour est dangereuse, tant vous avez souffert d’une en particulier (comme on l’a vu plus haut) … Que toute confrontation est dangereuse tant vous avez pris de coup dans certaines… Que tout contact est intrusif, tant une personne en a abusé, etc. Et parfois votre vie se remplit de peurs bien réelles (mais de dangers illusoires, obsolètes) jusqu’à vous faire trop souffrir, vous enfermer et vous priver du meilleur…

Connaissez-vous les « chiens blancs » ? Ce sont des chiens qui ont été dressés pour agresser, voire tuer, les hommes de couleur noire aux États-Unis, il fut une époque… Comment ont-ils été dressés ? On a payé un homme noir pour les tabasser quand ils étaient tout jeunes et fragiles ! Depuis, dès qu’ils en rencontrent un, ils ne peuvent plus ne pas l’agresser… En fait, lorsqu’un « chien blanc » croise un homme noir, il ressent la peur de se faire tabasser. Et elle le pousse à réagir comme tout animal (y compris les hommes) face à un danger : fuite ou combat pour détruire le danger (ou figement, autre sujet)… Donc, comme il sent qu’il peut prendre le dessus, il ne fuit pas, il mord !
Ce qui est inapproprié dans la réaction de ce chien, ce n’est pas sa peur et son agressivité, c’est la perception erronée que cet homme noir lui veut du mal, qu’il est un danger… ! En fait, les psychologues utiliseraient le mot « traumatisme » pour décrire ce qu’ont vécus ces chiens. Ils sont traumatisés.

J’ai découvert il y a très longtemps les « chiens blancs » en regardant un reportage dans lequel on tentait de les « guérir », c’est-à-dire de les débarrasser de cette réaction, en essayant de les re-familiariser avec des hommes noirs bienveillants, mais cela ne fonctionnait malheureusement pas…

Heureusement, vous n’êtes pas de simples animaux. Vous êtes bien plus riches. Vous avez un minimum conscience et sentez ce qui se passe en vous et un minimum de pouvoir dessus. Vous pouvez « renégocier » vos traumatismes, c’est-à-dire interagir avec les autres et le monde, et réajuster vos croyances et vos perceptions afin de ne plus confondre les dangers et de ne plus subir les peurs et les souffrances qu’elles engendrent. Donc, vous pouvez vous libérer de souffrances et de blessures et retrouver confiance dans le monde, les autres, le « vivant ».

Et c’est justement un accompagnement particulier de ce processus de réajustement qu’offre une psychothérapie.

Patrick Zilliox

PS : je m’adresse à vous directement pour avoir toute votre attention, mais vous l’avez compris dès le début de ce texte, je ne fais pas exception !

Https://pz-psychotherapie-colmar.fr/

N’hésitez pas, n'ayez pas peur ! Il n'y a pas de danger à Aimer, Partager, Commenter !

05/09/2022

La thérapie psychocorporelle fait partie des psychothérapies du courant "Humaniste"

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