
06/09/2025
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Les chaînes d’info en continu ne vont pas aimer ce post.
C’est leur gagne-pain : nourrir sans fin le flux de mauvaises nouvelles.
Elles invoqueront aussitôt le « droit à l’information », le fameux « rien que les faits ».
Mais les faits sont clairs : de nombreuses études montrent que le défilement continu d’informations négatives – ce que les Américains appellent le doomscrolling – a des effets délétères :
· il augmente le stress et altère l’humeur ;
· il favorise trois dérives :
- l’évitement (déconnexion, addictions aux jeux ou aux substances)
- les troubles psychosomatiques
- les réactions agressives au moindre conflit.
Le problème s’aggrave encore quand un fait divers est monté en phénomène de société : l’insistance et la répétition transforment l’exception en règle générale, inondant les réseaux sociaux.
Tout le monde est touché. Mais les jeunes plus encore.
Pourquoi ? Parce que leur « cœur numérique » les pousse à scroller, liker et partager entre pairs les contenus les plus sombres : par goût du risque, par défi, ou simplement pour se démarquer d’un cadre parental jugé trop pondéré et rassurant.
Que faire ?
· Animer à l’école des groupes de parole de « critique informationnelle » fondée sur l’histoire et l’investigation.
· Encourager le relais d’informations positives et altruistes.
· Donner accès aux grandes tragédies par des médiations créatives (jeu théâtral, écriture…).
· Favoriser la relaxation : musique à tempo lent (bpm < 80), méditation, respiration…
Et se rappeler qu’il est toujours bon de dire aux jeunes qu’à l’instar du soleil qui « ne se couche jamais », demain est toujours un nouveau jour à investir contre vents et marées.