09/05/2025
Ostéopathie pédiatrique, quand la critique publique se construit sur des angles morts. Et si on rééquilibrait le débat ?
Dans le débat actuel sur l’ostéopathie chez le nourrisson, certaines affirmations circulent largement.
Mais sur quels éléments reposent-elles vraiment ?
- Aucun chiffre de sinistralité n’est avancé.
- Plus de 70 % des ostéopathes orientent les nourrissons vers un médecin quand la situation l’exige (étude OPERA).
- 75,84 % posent un diagnostic d’exclusion avant d’intervenir : c’est la règle, pas l’exception.
- Les études souvent citées se concentrent sur un périmètre limité (la seule thérapie manuelle), en ignorant d’autres sources pourtant majeures — comme la r***e systématique publiée en 2025 dans BMC Pediatrics, qui propose des résultats plus favorables sur les asymétries positionnelles.
Et pendant que le doute s’installe dans l’espace médiatique, la Société Française de Pédiatrie accepte une communication scientifique portée par trois ostéopathes à son prochain congrès. Un fait trop rarement mentionné, mais qui change la nature du débat.
Notre profession est jeune, certes, (23 ans d’existence réglementaire) mais elle est encadrée, structurée, et engagée dans la production de données.
Nous avons choisi de poser un cadre clair et argumenté, en publiant une prise de position construite à partir des faits, du terrain, et de la recherche. (Lien en premier commentaire)