13/05/2025
🧠 𝔼𝕥 𝕤𝕚 𝕝’𝕒𝕟𝕩𝕚𝕖́𝕥𝕖́ 𝕟’𝕖́𝕥𝕒𝕚𝕥 𝕡𝕒𝕤 𝕥𝕠𝕦𝕛𝕠𝕦𝕣𝕤 𝕝𝕒̀ 𝕠𝕦̀ 𝕠𝕟 𝕝𝕒 𝕔𝕙𝕖𝕣𝕔𝕙𝕖 ?
— Un adulte consulte pour de grandes difficultés attentionnelles. Il a du mal à rester concentré, oublie tout, peine à suivre une conversation. Il se demande s'il souffre d’un TDAH.
— Un enfant explose à la moindre frustration. Il refuse les consignes, se montre sans cesse dans l’opposition. “Il provoque tout le temps”, dit l’enseignant.
— Un adolescent, autrefois sociable, devient brusquement irritable. Il s’enferme dans sa chambre, coupe les ponts avec ses ami·es, parle de moins en moins à ses parents.
— Une mère s’inquiète : son fils de 9 ans dit souvent avoir mal au ventre. Les bilans médicaux ne montrent rien. Il pleure au moment d’aller à l’école, demande à rester à la maison.
— Une étudiante, brillante jusque-là, commence à éviter ses examens, reporte ses travaux. Elle parle d’un “blocage”, dit qu’elle n’arrive plus à penser clairement.
💬 Ces situations vous parlent ?
Elles évoquent des réalités cliniques rencontrées dans bon nombre de situations...
𝗘𝘁 𝘀𝗶, 𝗱𝗲𝗿𝗿𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗰𝗲𝘀 𝗲𝘅𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗶𝗹 𝘆 𝗮𝘃𝗮𝗶𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗻𝘅𝗶𝗲́𝘁𝗲́ ?
Une anxiété qui ne dit pas son nom, mais qui façonne les comportements, détourne les discours, détourne aussi les regards.
L’anxiété, dans sa forme clinique, n’est pas toujours ce que l’on imagine.
Elle n’est pas nécessairement formulée comme une inquiétude, une peur précise ou une demande explicite.
Elle peut être moteur d’évitement, source d’agitation, cause de douleurs somatiques, ou encore trame de fond d’un repli.
👉 Mieux la repérer, c’est élargir ses hypothèses cliniques,
👉 Mieux la comprendre, c’est éviter les impasses diagnostiques,
👉 Mieux l’aborder, c’est affiner les accompagnements.
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➡ Ces questionnements seront au cœur de notre prochain colloque.
📅 17, 18 et 19 septembre 2025 – Louvain-la-Neuve & en ligne
🔗 Programme & inscriptions : https://neurotransmetteurs.com/event