
03/07/2025
La question des cicatrices que mon corps va garder de cet accident se pose régulièrement dans ma tête. J’ai ce souhait que par magie il n’y en n’ai aucune.
Pourtant ces cicatrices parleront d’une histoire.
❤ La mienne, à l’autre bout du monde, qui a vécu un challenge auquel je ne m’attendais pas.
Je me suis rendue compte que c’était pareil pour nos rides, nos boutons, nos bleus : ce sont nos histoires, nos épreuves révélées au grand jour et nous les cachons à coup de make up et d’accessoires.
❤️🩹 Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec nos autres cicatrices dont on ne parle que rarement, et à peu de gens. Celles du cœur, celles des souvenirs, de tous les moments regrettés, les personnes manquantes…
J’en suis venue à cette réalisation : est ce que je ne veux pas de ces cicatrices car je veux continuer à cacher ma vulnérabilité, mon histoire, mes larmes versées, mes erreurs, mes hontes ?
🦸♀️ Toutes ces aventures qui font aujourd’hui mon unicité, ma force, mon authenticité.
Certains diront que la raison est qu’une cicatrice est moche.
🎨 Le corps, l’être humain est une œuvre d’art.
Or l’art est subjectif, d’une poésie et d’une subtilité qu’il ne peut être apprécié par l’autre qu’en fonction de sa propre histoire, sa sensibilité, son ouverture, sa créativité.
Tout le monde ne pourra pas apprécier la beauté de mes défauts, de mes cicatrices de cœur, du passé, de mon corps. Pourtant, elles sont et resteront de magnifiques œuvres d’art pour moi et pour d’autres. Riches d’émotions, de puissance, de sens.
Vu mes blessures, je pense que je garderai des cicatrices apparentes. Alors de mon mieux, j’essaierai de les aimer et de les porter avec fierté.
❤ Parce qu’elle parle de l’histoire d’une femme et de son corps qui ont choisi de vivre, de traverser des tempêtes et de guérir ensemble, tentant de garder le cap qu’ils s’étaient donnés : se rencontrer, s’aimer, s’ouvrir, être.