16/11/2025
De prime abord, les gens ne sont pas du tout à l’aise avec les compétences du cœur…
Car ils pensent que :
- C’est une énième méthode de management « bienveillante »
- Une autre façon de communiquer avec soi et ses collègues
- Des softs-skills, des compétences comportementales…
- De l’intelligence émotionnelle, relationnelle…
- Du dev perso, du coaching « confiance »…
Alors quand ils découvrent que ce n’est rien de tout ça, ils sont ouverts et rassurés.
Et quant à moi, je suis toujours curieuse des réactions :
- « …et alors toi tu accompagnes les dirigeants c’est bien ça ? Et les équipes aussi ?! »
- « Comment se passe l’accompagnement ? c’est combien de temps ? »
- « C’est impressionnant, comment on fait à 32 ans pour en arriver là ? »
- « Mais oui, c’est exactement ce que je vis dans mon entreprise ! »
- « Enfin une analyse réaliste qui fait du bien à attendre… »
C’est souvent à cet instant que j’apprécie citer Philippe Guillement, Ingénieur Physicien au CNRS spécialiste de l’I.A et du chaos, qui rappelle que cette période de forte transition est une ode à retrouver l’autonomie, la résilience, et la solidarité.
Le monde d’hier ne reviendra plus et celui de demain, insaisissable soit-il, nous pousse à tricher, à aller encore plus vite, réfléchir encore plus loin, ou au contraire peut nous tétaniser et nous inciter à renoncer, à se désengager silencieusement. A se réfugier dans des rituels absurdes pour s’évader, échapper à la réalité, aux contraintes, aux paradoxes de l’être humain et du travailleur.
De cette invitation à créer plus de matières essentielles, aujourd’hui nous avons toustes un-petit-puissant-rôle-spécifique*, à incarner dans nos organisations, nos métiers, nos relations, nos gestes, dans nos simples « Bonjour, ça va ? ».
Choix après choix, ressentons comme nous sommes vivant·e·s .... et dans le même bateau.
*sans doute une paraphrase pour dire « Etre humain » ;-)