L'Or en Do, Sandrine Laurendeau, Pair-aidance santé mentale

11/08/2025

25/05/2025

23/05/2025

✨ INTERVENTION DE SENSIBILISATION À LA SANTÉ MENTALE À SCIEZ ✨

🧠 “Il n’y a pas de santé sans santé mentale.” – OMS

Hier, nous avons eu la chance avec le Collectif des SISM du Chablais, de co-animer une journée de sensibilisation à la santé mentale à Sciez (SISM - Semaine d’information sur la santé mentale).

Cette journée s’adressait aux salarié·es du Foyer culturel de Sciez, une structure associative qui accompagne principalement un public en situation de précarité, ainsi que des enfants et des adolescent·es.

Avec (une partie de l’équipe sur la photo 😉) :
• Marie Dromard (éducatrice spécialisée – collectif SISM du Chablais et Espoir74)
• Josette Bochaton Dutruel et Noémie Dutruel (Unafam)
• Anne Leroy (PositiveMinders),
• Anne Baud-Lavigne (Espoir74),
• et moi-même, pour l’Etablissement Public de Santé Mentale 74 - EPSM et le dispositif KOLLAO de l’association CultureLab).

Nous avons proposé une journée structurée autour :
💬 des représentations que chacun·e se fait de la santé mentale,
🎲 de l’expérimentation du jeu du rétablissement (créé par Positive Minders et bientôt disponible),
📚 d’un apport sur les déterminants en santé mentale et la présentation de quelques troubles psychiques,
🤝 et d’un échange autour de cas pratiques sur le travail en réseau avec les structures existantes sur le territoire et les relais possibles dans telle ou telle situation.

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🔷 Afin d’illustrer ce que peuvent être des parcours en santé mentale, Noémie Dutruel et moi-même avons témoigné de nos cheminement respectifs en tant que personnes concernées par un trouble psychique avec transparence et sincérité.

On se rend compte que chaque parcours, bien que singulier, porte en lui quelque chose d’universel qui touche l’autre dans son humanité.

🔷 Je me suis ensuite appuyée sur nos témoignages pour présenter :
• la pair-aidance en santé mentale comme pratique orientée rétablissement, qui s’appuie sur l’expérience vécue.
• et le processus de rétablissement, un parcours non linéaire, propre à chaque personne.
• Et enfin, les 4 piliers fondamentaux du rétablissement :
• L’espoir,
• L’appropriation de son vécu,
• Le pouvoir d’agir,
• Les liens sociaux (famille, amitié, activité choisie ou professionnelle).

👉 L’objectif : mieux repérer, mieux soutenir, et accompagner avec justesse les personnes accueillies.

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🙏 Merci aux participant·es pour leur écoute attentive, leur engagement et leurs retours riches de sens.
Et un grand merci à l’équipe du Foyer culturel de Sciez pour son accueil chaleureux et bienveillant.

👉 Une journée où se sont croisés savoirs théoriques, vécus partagés et outils concrets.
Parce que la santé mentale est l’affaire de toutes et tous.

20/05/2025

✨ Intervention du jour avec le dispositif KOLLAO ✨

Aujourd’hui, j’ai eu le plaisir d’intervenir avec mes casquettes de pair-aidante professionnelle de l’EPSM74 et de bénévole au sein de KOLLAO, dans le cadre d’une réunion partenariale le DAC 74 (Dispositif d’Appui à la Coordination) organisée par ESPOIR 74 aux côtés de deux collègues engagés et inspirants :
👉 Roussel, médecin psychiatre entre autres à l’hôpital de jour de La Roche-sur-Foron et au Centre de Réhabilitation Psychosociale des Glières et bénévole professionnelle de KOLLAO,
👉 Fred Vaquin, personne ressource en santé mentale et bénévole KOLLAO.

🎙️ Le thème de notre intervention :
✔️Quelques fondamentaux sur le rétablissement en santé mentale,
✔️Une présentation du dispositif KOLLAO, porté par l’association CultureLab (https://lnkd.in/eMj_tMd6)
✔️Et enfin un retour d’expérience et de bonnes pratiques sur l’arrivée et l’intégration d’un pair-aidant ou d’une personne ressource au sein d’une équipe.

Ce que nous proposons aux structures et partenaires :
✔️ Mise à disposition, selon les besoins, de pairs-aidants professionnels formés ou de personnes ressources en santé mentale,
✔️ Formats variés comme par exemples des accompagnements individuels, des interventions groupales (exemples : formation de futurs professionnels du soin ou travailleurs sociaux) ou d’ordre plus événementielles (Semaines d’information à la santé mentale).

Nous avons également abordé comment intégrer un pair-aidant ou une personne ressource dans une structure, que ce soit de manière ponctuelle ou dans le cadre d’un recrutement.
🧩 Points d’attention, choses à éviter, pistes de bonnes pratiques : nous avons partagé des retours d’expérience concrets, issus de nos expériences et parcours respectifs et des réalités actuelles du terrain.

🙏 Merci à Fred Vaquin pour son témoignage de rétablissement, moment fort et poignant de cet après-midi.

Pour ma part, j’ai partagé mon expérience d’intégration en tant que pair-aidante professionnelle au sein de l’Établissement Public de Santé Mentale 74.

Un grand merci à ESPOIR 74 pour l’accueil et l’organisation de ce temps d’échange précieux.

15/05/2025

✨10 ANS DE VIE EN PLUS ✨

Demain, j’aurai 45 ans, et je n’ai jamais écrit un post aussi personnel.

En approchant de cet anniversaire, je repense à un tournant de ma vie, survenu il y a presque 10 ans : une tentative de su***de qui a bien failli m’emporter, et dont je suis sortie après plusieurs jours de coma.

Depuis ce moment-là, chaque année vécue est un bonus, une chance inestimable.
Vieillir, et si possible dans les meilleures conditions possibles, est un privilège.

Voir grandir mes enfants, aimer et être aimée, exercer un métier qui a du sens — celui de pair-aidante en santé mentale —, partager, transmettre, accompagner…
Tout cela est un cadeau.

Sur cette photo, j’ai 35 ans.
Je viens de sortir du coma la veille… ou peut-être l’avant-veille. Peu importe.

Ce qui importe c’est que dans mes bras, je tiens mes deux fils : mon aîné, 7 ans et demi, et mon plus jeune, 3 ans et demi à l’époque.
Je souris.
Pas parce que tout va bien — je ne mesure pas encore les séquelles, ni le chemin qu’il me faudra parcourir — mais parce qu’à cet instant précis, je réalise que je suis en vie.

Je suis là. Avec eux. Et je viens d’avoir ce déclic : je ne sais pas encore comment, mais je vais tout faire pour mériter cette deuxième chance.

C’est une image très personnelle, très intime, que je choisis aujourd’hui de partager.
Parce qu’elle raconte un commencement.
Parce qu’elle porte, malgré tout, de la lumière.

Le chemin n’a pas été simple.
Il est encore parfois escarpé.
Le rétablissement, c’est un processus.
Il ne s’achève pas, il se construit, jour après jour, dans les hauts comme dans les bas, dans les liens, dans les choix, dans les chutes et les élans.

Ce que je célèbre demain, ce n’est pas seulement un âge.
C’est la vie, une vie retrouvée, avec une dignité qui se reconstruit, l’espoir qui renaît, les possibles qui s’ouvrent.

C’est aussi une pensée pleine de tendresse et de solidarité pour celles et ceux qui traversent des tempêtes, pour qui tout semble parfois figé, perdu, impossible.

Je peux dire, et en témoigner, humblement : le rétablissement est possible.
Il prend des formes uniques, personnelles, imprévisibles parfois. Mais il est réel.
Et il mérite d’être soutenu, reconnu, valorisé.

Alors aujourd’hui, je rends hommage à la vie, à celles et ceux qui m’ont tendu la main, cru en moi quand je n’y arrivais plus.
Mon mari fait partie de ces personnes-là.
J’ai tellement de gratitude.

J’espère, à mon tour, être cette présence, ce relais, cette lumière pour d’autres.

Plus que jamais, l’amour sera toujours ma réponse.

À aujourd’hui,
À demain,
Et à tous les lendemains.

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14/05/2025

Venez nous retrouver aujourd’hui au Forum du handicap à La Roche-sur- Foron !!!
J’y étais toute la matinée et mes collègues sont là pour vous accueillir et répondre à vos questions jusqu’à ce soir !

13/05/2025

Le trouble bipolaire touche 3 % des Français et se manifeste par des phases maniaques et dépressives souvent mal diagnostiquées. Ses causes sont mal comprises, mais des facteurs biologiques et environnementaux semblent être impliqués.
➡️ https://l.franceculture.fr/DE7

10/05/2025

✨ INTERVENTION BÉNÉVOLE KOLLAO AU CAPA ✨

Il y a quelques jours, j’ai eu le plaisir d’intervenir en tant que bénévole pour Kollao (https://culturelab.fr/dispositif-kollao/) au Centre annécien de psychiatrie ambulatoire (CAPA).

Invitée à partager mon chemin de rétablissement en santé mentale, j’ai échangé avec les participantes de l’atelier autour d’un thème à fort enjeu : le rétablissement par le travail — une dimension souvent centrale dans les parcours de personnes ayant traversé un burn-out.

J’ai ainsi témoigné de plusieurs étapes clés de mon parcours :
• Le passage d’un poste de consultante en gestion de projet en Suisse à un burn-out, suivi d’une décompensation post phase maniaque ;
• Un diagnostic difficile à comprendre ;
• Plusieurs rechutes, puis des événements d’une telle intensité qu’ils ont laissé des traumatismes profonds ;
• Un coma de plusieurs jours,
• Puis ce fameux déclic : celui qui change tout, et après lequel rien ne sera jamais plus comme avant.

À force de reconstructions, j’ai cheminé vers une vie plus alignée, notamment à travers trois reconversions professionnelles :
formatrice d’adultes, art-thérapeute, puis pair-aidante en santé mentale professionnelle, après plusieurs années d’engagement bénévole.

Ce moment partagé a été marqué par des échanges riches, sincères et profondément humains.

Merci à l’équipe du CAPA pour leur accueil et leur confiance, et aux participantes pour leur écoute et leurs partages.

C’est toujours une expérience forte que de témoigner, et j’espère avoir pu semer quelques graines d’espoir auprès des personnes présentes.

07/05/2025

[Témoignages] Sur M6, des personnalités brisent les tabous autour des troubles psychiques ! 👏

👉Hier soir sur M6, le documentaire “Santé mentale, briser le tabou” a mis en lumière une dizaine de témoignages de célébrités françaises vivant avec des troubles psychiques.

💪Parmi eux, Florent Manaudou, nageur olympique vivant avec une dépression, ou encore le comédien François Berléand, concerné par des troubles schizophréniques.

🗣️Ces prises de paroles s’inscrivent dans la continuité du mouvement lancé par Nicolas Demorand, journaliste chez France Inter et concerné par une bipolarité.

👉Aujourd’hui, ce sont 70 % des français qui considèrent encore la santé mentale comme taboue. Ces témoignages contribuent donc à la déstigmatisation des troubles psychiques, tout en illustrant la multiplicité des parcours de rétablissement.

Pour visionner le documentaire dans son intégralité, cliquez sur ce lien : https://www.m6.fr/sante-mentale-briser-le-tabou-p_27010

✊Ensemble, continuons à briser le tabou autour des troubles psychiques !

16/04/2025

✨Intervention au foyer La Tournelle – Espoir 74 ✨

Hier, j’ai eu le plaisir d’intervenir une nouvelle fois au sein du foyer d’accueil médicalisé
La Tournelle, structure d’ESPOIR 74 .

Un grand merci à Maëlle Aguilar pour sa confiance renouvelée — c’est déjà la troisième fois depuis l’année dernière que j’ai la chance de rencontrer ces équipes !

J’ai pu échanger avec une nouvelle volée de jeunes professionnels, motivés et engagés, juste avant leur prise de poste, ainsi qu’avec des professionnels venus d’autres structures, curieux de découvrir la pair-aidance.
Une occasion idéale pour partager mon expérience de pair-aidante en santé mentale, faire connaître ce métier encore assez méconnu, et aborder ensemble les notions de rétablissement.

Comment accompagner une personne concernée par un trouble psychique ? Comment, en tant que professionnel, contribuer à son cheminement vers un mieux-être ?
Autant de questions que nous avons explorées ensemble, à travers des échanges riches, authentiques et nourris de curiosité.

Merci à toutes et à tous pour votre accueil et votre écoute.
Être pair-aidant, c’est aussi ça : transmettre, partager, et semer des graines de réflexion avec sincérité et bienveillance.

07/04/2025

🌍 Journée mondiale de la Santé : Pour un accès aux soins pour tous ✊

🔴En cette Journée mondiale de la Santé, et dans le cadre de la Grande Cause santé mentale, rappelons que l’inégalité en matière d’accès aux soins est une réalité et relève d’un droit fondamental qu’il est urgent de faire respecter.

⚠️Selon notre baromètre Unafam, 64% des répondants déclarent qu’il est difficile d’avoir accès à un psychiatre/psychologue et pour 50% d’avoir accès à des soins d’urgence.

👉Avec 3 millions de personnes en France touchées de manière durable par des , et plus de 4,5 millions d'aidants, garantir un accès aux soins adapté sur l’ensemble du territoire est plus essentiel que jamais.

Ensemble, continuons à œuvrer pour que chaque personne concernée puisse bénéficier de soins de qualité 🙌

02/04/2025

L'expression "personnes concernées" dans le contexte de l'autisme fait généralement référence aux personnes autistes elles-mêmes, car elles vivent directement cette réalité au quotidien. En revanche, les parents d'enfants autistes et non-autistes eux-mêmes sont qualifiés de "personnes non-concernées" parce qu'ils ne sont pas autistes eux-mêmes, même s'ils sont évidemment impactés par la condition de leur enfant.

Cette distinction vient principalement du fait que l'expérience de l'autisme de l'intérieur (être autiste) est différente de celle de l'extérieur (être parent, proche ou professionnel). Les personnes autistes peuvent exprimer leurs propres ressentis, besoins et perspectives, tandis que les parents, bien que très impliqués, perçoivent l'autisme à travers leur rôle éducatif et familial.

Cependant, certains parents trouvent cette distinction frustrante, car ils estiment être directement concernés en raison de leur engagement et des défis qu'ils rencontrent. D'autres comprennent l'importance de laisser la parole aux personnes autistes elles-mêmes, notamment dans les discussions sur leurs droits, leurs besoins et leur représentation.

Personnellement, j'utilise très souvent cette distinction entre concernés et non-concernés. Et les parents qui s'offusquent pour ça, j'ai envie de dire qu'il y a plus grave. Quand je vois sur un plateau de télé consacré à l'autisme ou dans un reportage sur l'autisme des parents qui parlent à la place de leur enfant (alors qu'il n'est pas nécessairement non-oralisant) ou des enfants autistes faisant littéralement partie du décor, je suis très énervée. Ce sera encore le cas le 2 avril prochain, puisque cette journée est avant tout celle des parents et proches aidants, comme nous l'avons vu dans de précédents posts.