
17/07/2025
Guéris-toi, ma fille…
pas de l’amour,
mais du vide que tu as trop longtemps pris pour de l’amour.
Il y a une douleur subtile que beaucoup de femmes portent en elles,
une faim silencieuse qui ne sait pas dire son nom:
le désir ardent d’être vue, choisie, aimée par-dessus tout.
D’être enfin “la priorité” de quelqu’un.
Quand cette blessure reste cachée,
tout ce qui tente seulement de combler un manque finit par se déguiser en amour.
Alors on s’accroche à des miettes,
on appelle “amour” les tentatives, les compromis, les promesses à moitié tenues.
C’est comme si le cœur avait eu froid depuis l’enfance,
et qu’il cherchait la chaleur partout…
même dans des mains qui ne savent pas réchauffer.
Même dans des étreintes qui griffent.
Mais ensuite vient la guérison.
Et ce n’est pas un événement, mais un lent retour à soi.
C’est quand tu cesses de chercher des couvertures chez les autres
et que tu commences à en coudre une avec le fil de ton respect, de ton amour, de ta présence entière.
Guérir ne veut pas dire se fermer.
Cela veut dire reconnaître que tout ce qu’on appelle “amour” ne l’est pas forcément.
Cela veut dire arrêter de s’offrir à ceux qui ne savent pas te porter,
et enfin cesser d’attendre que quelque chose ou quelqu’un te complète.
Et alors, quand le véritable amour arrive… car il viendra,
tu le reconnaîtras:
il ne fait pas peur, ne réclame pas de preuves,
ne punit pas ta force,
ne se nourrit pas de ton manque.
C’est un amour qui ne te sauve pas.
Il t’accompagne.
Et il te choisit…
même si tu as déjà appris à te suffire à toi-même.
Prenez soin de vous 🫰