26/07/2025
✨ Ce que les parents endeuillés aimeraient que vous sachiez... ✨
🌼 "Ils n’ont pas besoin d’oublier"
Non, nous n’avons pas besoin d’oublier, ni envie. Oublier serait comme nier leur existence. Ce n’est pas l’oubli qui apaise, c’est l’amour, la reconnaissance, l’espace qu’on nous laisse pour continuer à faire vivre nos enfants autrement. Nous n’avons pas besoin qu’on efface leur nom, qu’on évite leur souvenir. Nous avons besoin qu’on nous permette de nous souvenir, encore et encore, sans gêne ni silence imposé.
💔 "Ils n’exagèrent pas leur douleur"
La perte d’un enfant, qu’elle survienne pendant la grossesse, à la naissance ou après, est une douleur incommensurable. Ce n’est pas une tristesse passagère. Ce n’est pas « dramatique sur le moment ». C’est une onde de choc qui traverse toute la vie. La douleur n’a pas à être minimisée. Elle a juste besoin d’être entendue, accueillie, reconnue, même si elle dérange.
🥀 "Ce n’est pas juste un moment difficile"
Ce n’est pas une parenthèse douloureuse, ce n’est pas une mauvaise passe. C’est une fracture dans l’histoire, dans le cœur, dans l’âme. C’est un avant et un après. Ce n’est pas "un cap à passer", c’est un vide avec lequel on apprend à vivre. Une blessure qu'on apprivoise, pas qu’on efface.
👶 "Le temps n’efface pas tout"
Non, le temps ne guérit pas tout. Il transforme peut-être, adoucit par moments, mais il n’efface jamais. Le manque reste, la place vide reste, l’amour aussi. Le temps permet de survivre, puis de vivre à nouveau… mais jamais comme avant. Nous avançons, mais avec cette part de nous qui manquera toujours.
⏳ "Ils restent des parents"
Même si notre bébé n’est pas là physiquement, nous restons parents. Ce lien ne s'efface pas avec la mort. Il est inscrit dans nos corps, dans nos cœurs, dans chaque fibre de notre être. On est mère, on est père, pour toujours, même si nos bras sont vides.
🐦 "Parler du bébé ne fait pas plus mal… ça soulage"
Ne pas en parler, ça isole. Faire comme s’il n’avait jamais existé, c’est nous faire disparaître un peu avec lui. En parler, c’est le faire vivre. C’est dire "il a compté", "il compte encore". Parler de lui, de son prénom, de ce qu’on a ressenti, c’est poser des mots là où il y a trop de silence. Ça ne fait pas plus mal : ça libère.
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🕊️ À toi qui as perdu un bébé, je veux te dire que ton amour est éternel.
🕯️ À toi qui accompagnes un parent endeuillé, je veux te rappeler que ta présence, même silencieuse, peut tout changer.
Pour mes enfants envolés,
Pour ceux de toutes les autres mamans et tous les autres papas au cœur vide mais plein d’amour...
Ils sont là, dans nos vies, à leur façon. Et ils comptent. Pour toujours 💫