Laurence Dessaint-EFT-Psychogénéalogie

19/08/2025

28/07/2025

POURQUOI LES « SECRETS DE FAMILLE » PRODUISENT-ILS DES MALADIES ?

On dit qu'un « arbre en bonne santé » est celui qui produit des fruits doux et nutritifs, même si dans son apparence extérieure il est « tordu »...
Un « arbre majestueux » qui produit des fruits « toxiques » est un arbre malade...
Guérir c'est trahir l'intention primitive de notre arbre généalogique...
Dire non, rompre le contrat de maintenance névrosée de l'arbre...
“La guérison de l'arbre généalogique consiste à enlever la répétition, la comprendre ou la répéter sous une forme positive”...

Qu'est-ce que la famille ?
La famille c'est la permanence, elle était là avant notre arrivée... Nous lui appartenons tant que nous vivons et continuera d'exister après nous...
C'est une génération de vivants qui marchent au moins avec deux générations de morts sur le dos jusqu'à la ligne d'arrivée, où ce sont à eux de monter sur le dos de la prochaine génération de vivants...

Suis-je ma famille ?
Rappelons-nous que du point de vue de la « métagénéalogie », chacun de nous est habité par les « Trois générations qui le précèdent, ce qui fait au moins 14 personnes »...
De ce point de vue, nous considérons que les secrets gardés en une génération sont une source malsaine de traumatismes et de conflits pour ceux qui arrivent derrière...

Y a-t-il un lien entre la maladie et les secrets de famille ?
La relation entre la maladie et les secrets de famille devient assez évidente dans l'étude des arbres généalogiques...
La famille est comme un pot psychologique rempli de :
Secrets
Tabous
Silence
Honte...
Folie, viols, infidélité, prison, inceste, abus...
Ainsi, la maladie n'est pas la solution du problème, mais une invitation à faire face à un conflit familial qui est resté secret...
Françoise Dolto a écrit :
« Ce qui est silencieux dans la première génération, la deuxième le porte dans le Corps »...

Sur le côté droit...
il y a l'héritage paternel...
Côté gauche...
L'héritage maternel...
- Le Ventre... La Mère...
- Le dos... le père ...

Si je n'utilise pas de mots pour exprimer ma douleur, l'exprimerai-je avec mon corps ?
Anne Ancelin Schützenberger l'a étudié en profondeur :
- Les deuils non faits
- Les larmes non versées
- Les secrets de famille
- Les loyautés familiales invisibles...

"Ce qui ne s'exprime pas par des mots s'exprime par des douleurs "...
"Ou par un accident", Comme le cas d'une arrière-petite-fille qui perd sa virginité par accident à l'âge de sept ans (en jouant au saut à la perche) et en étudiant son arbre, elle découvre que son arrière-grand-mère a été le fruit d'un viol, subit à la même date que l'épisode s'est produit...

Comment peut-on observer les secrets dans l'arbre généalogique ?
Lorsque l'arbre veut vous révéler un secret, il crée une structure, quelque chose qui se répète, ceci appelle votre attention...
Par exemple une date qui se répète, un style de choix de couple, des accidents avec des ingrédients similaires...
Des secrets sont gardés par honte, pudeur, protection des enfants ou protection de soi devant la Société...

Où se situent ces secrets ?
Lorsque le secret est porté par un membre de la famille, celui-ci le vit comme un corps étranger et ennuyeux, son corps le vit comme une tumeur qui doit sortir...
Nous ne devons jamais dire de secrets aux enfants.
Nous connaissons aussi le pouvoir de la communication non verbale, si quelqu'un devant vous tait une information importante, il se dénoncera tôt ou t**d par un geste inconscient...

Freud disait :
“Celui dont les lèvres se taisent, parle avec le bout des doigts... Il se trahit par tous les pores. »
Claudine Vegh disait :
« Il vaut mieux connaître une vérité, même si elle est difficile, honteuse ou tragique, que de la cacher, car ce qui se tait est subordonné ou deviné par les autres et ce secret devient un traumatisme plus grave à long terme »...

Les secrets doivent être dits, s'ils sont du présent, de la manière la plus appropriée et au moment le plus propice, ou les guérir par la psychogénéalogie s'ils sont du passé...
*"Un outil utile est de dessiner l'arbre guéri"

Il s'agit de faire un arbre dans laquelle nous représentons tous les membres, avec des dessins ou des photos collés.
Nous mettrons notre objectif accompli, tout ce que nous leur donnons nous nous le donnons à nous-mêmes, et là apparaîtront tous les secrets transformés en bénédictions...

L'arbre garde des secrets, tout en essayant de les révéler...
Dans tout arbre apparaît à un moment donné un héros, celui qui le guérit et se guérit, celui qui ose construire l'arbre généalogique...

Il n'y a pas d'arbres sains parce que nous vivons dans une société malade...
“La guérison de l'arbre consiste à enlever la répétition, la comprendre ou la répéter sous une forme positive”...

Alejandro Jodorowsky
Via le don de soi👈

05/06/2025

Parce que chaque enfant est unique. Parce que chacun porte en lui sa propre histoire. Parce qu’il a besoin d’être écouté, compris, sans jugement.

Parfois, un enfant ne va pas bien. Le plus souvent, ce sont les événements de sa vie qui en sont la cause. Mais il arrive aussi que rien ne semble l'expliquer : tout semble aller bien à la maison, à l’école, dans son entourage.
Alors on s’interroge. On se demande ce qu’on a bien pu faire de travers. Parfois même, on se sent coupable.

On dit qu'un enfant ressent les choses. Et c’est vrai : il peut porter, sans le savoir, des émotions, des blessures qui ne lui appartiennent pas. Les nôtres, à nous ses parents, celles de ses grands-parents, parfois même celles de ses ancêtres.

Ces transmissions invisibles, inconscientes, peuvent s’exprimer de bien des façons : un mal-être diffus, de l’énurésie, une maladie, des comportements troublants, de la violence…

Comprendre cela, c’est déjà un premier pas vers l’apaisement.

C’est en cela que la psychogénéalogie est précieuse.
Elle offre une voie de libération, dès lors que l’on parvient à briser la chaîne transgénérationnelle, celle tissée par les traumatismes non traversés, non exprimés, non guéris de ses Aïeux.

19/05/2025

10/05/2025

Ajout de plages de rdv

J’élargis les plages de rendez-vous afin d’être encore plus disponible pour vous et mieux répondre à vos besoins.
Nous pouvons maintenant nous rencontrer les lundis, mardis, mercredis matin, jeudis, et vendredis, au cabinet, durant les vacances scolaires, petites ou grandes (ainsi qu'en distanciel).
Je devrai demander un petit supplément de 5€ (soit 50€), pour les frais annexes occasionnés.

Hors vacances scolaires, les possibilités de rdv restent inchangées.

A bientôt.

08/05/2025

"Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie

Nous sommes les enfants de ceux qui ont fait du mieux qu’ils pouvaient, avec ce qu’ils avaient.

Nous avons grandi dans les silences, ceux qui recouvraient ce qui ne s’est jamais dit. Dans des règles qu’on ne remettait pas en question, dans des émotions contenues jusqu’à devenir invisibles.

Nous avons appris à lire les gestes plutôt que les mots, à survivre dans l’incertitude de ce qui ne se disait pas, à chercher un sens dans ce qui, pour eux, n’avait même pas de nom.

Il ne s’agit pas de juger leur niveau de conscience, mais de comprendre que chaque génération porte le poids de sa propre histoire. Nos parents furent eux aussi les enfants d’un temps où la vulnérabilité était un luxe, et l’introspection, un sentier peu emprunté. Ils ont grandi dans un monde où les blessures ne se nommaient pas : on les endurait, simplement. Où les limites étaient soit rigides, soit absentes. Où l’amour se prouvait par le sacrifice, non par les mots.

Et pourtant, nous sommes là. Apprenant à nommer ce qu’ils n’ont pas su dire. À reconnaître les peurs qu’on nous a léguées sans le vouloir. À nous accorder le droit de ressentir sans craindre d’être jugés. Car guérir, ce n’est pas accuser, c’est comprendre : ce que nous avons reçu, c’est tout ce qu’ils ont su offrir.

C’est regarder leur histoire avec compassion, et la nôtre avec responsabilité.

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie, mais nous avons choisi un autre chemin. Il nous revient de dépasser ce que nous avons appris sans le renier, de construire sans démolir, d’honorer sans répéter. Il nous appartient d’accepter que le passé ne peut être changé, mais que son écho peut être transformé dans notre vie.

Il nous revient d’accueillir nos blessures avec tendresse, d’en faire des sources de sagesse, et de nous permettre d’être, à chaque pas, la génération qui ouvre la voie à de nouvelles façons d’aimer, de vivre, d’exister, d’Être."

27/04/2025

Cette interview est une pépite ! .....

Voici une interview de Bruno Clavier, psychologue clinicien et psychanalyste spécialiste du transgénérationnel.Auteur de nombreux livres sur le sujet , prati...

23/04/2025

Pour ceux qui ne comprennent pas les conséquences chez l'adulte, des traumatismes sexuels, incestueux durant l'enfance. Quelques exemples de "symptômes".

Colloque "L'inceste : schéma de répétition" - Sept 2022 -Emilie Dubois Ardyns - Psychologue clinicienneLes conséquences de l'inceste. Il y a des facteurs pr...

17/04/2025

✨🌸✨
Aujourd'hui je vous parle d'une cliente qui a tenu à témoigner de son vécu et des bienfaits que la psychogénéalogie lui a offerts. Merci à elle.
Elle souffre de tocs qui invalident son quotidien, qui impactent sur sa vie sociale, familiale et détériorent sa santé.
J'ai écouté son histoire, analysé ses ressentis, relevé les mots employés etc...
Outre le handicap que lui causent ses tocs, ma cliente ressent en permanence une morosité qu'elle n'explique pas. La vie lui procure des hauts et des bas, comme tout à chacun. Sauf que petite, vers l'âge de 8 ans, elle a subit des actes incestueux de la part de son oncle. Elle s'en souvient très bien. Elle a toujours cru que ça ne l'avait pas marquée, du moins pas traumatisée, et n'en a jamais parlé à personne.
Mais en vieillissant, cet événement la hante de plus en plus.
Apres lecture de son géno-sociogramme, il m'a paru évident qu'il y avait un caractère dépressif dans sa famille, essentiellement du côté paternel, sans raison évidente.
Je lui ai conseillé de creuser dans cette voie, afin de rechercher une éventuelle cause transgénérationnelle, en rapport avec son traumatisme. Et en parallèle, d'oser en parler à sa famille, afin de se libérer, elle et ses ascendants, et casser la chaîne des répétitions chez ses descendants.
Ma cliente va beaucoup mieux depuis, même si elle n'a pas pu découvrir de manière certaine les origines transgénérationnelles.
Elle a confronté son abuseur. Ce qui lui a permis non seulement de libérer ses émotions enfouies mais aussi de se rendre compte qu'elle était finalement dans le déni, et donc prisonnière malgré elle, car elle a découvert de nouveaux éléments que son inconscient avait enfermés. Ses émotions refoulées ont donc pu s'exprimer. Elle s'est confiée à sa famille, hormis sa maman, par crainte de sa réaction. Je pense que ce serait le dernier maillon à déverrouiller mais le choix lui appartient.
Elle s'aperçoit que, sans s'en rendre compte, elle fait des progrès au niveau des tocs et elle se sent beaucoup plus sereine et confiante. C'est un bref résumé des changements positifs en son intérieur, car je ne peux dévoiler les détails, mais il a fallu allier travail sur soi et analyse psychologique/généalogique.
Je suis particulièrement contente d'avoir pu accompagner cette dame qui peut enfin mettre un nom sur son mal être, se débarrasser de ce poids, et ainsi aller de l'avant.

15/04/2025

Vous pouvez également me trouver sur le site de référencement des métiers du Bien-Etre Résalib.
https://www.resalib.fr/praticien/104531-laurence-dessaint-eft-psychogenealogie-praticien-eft-douai

05/04/2025

"La psychogénéalogie, c'est d'abord assumer le passé, mais c'est aussi butiner dans le jardin familial pour en faire son miel."
Se réaproprier son histoire personnelle et familiale, mieux s'inscrire dans une lignée, mettre de l'ordre dans le "chantier" laissé par nos anciens : tel est l'objet de la psychogénéalogie clinique. Elle ouvre des possibles: maintenir les loyautés qui nous conviennent, faire émerger tout ce qui a pu être joyeux, honorable, agréable et paisible ; déposer le fardeau des erreurs, souffrances, plaies et "fautes" du passé ; accepter qu'il peut y avoir, dans notre famille, du mauvais, des hontes et des non-dits, des drames non résolus, des pertes impossibles à admettre - et prendre avec recul tout cela pour vivre, enfin, sa vie à soi...
Anne Ancelin Schützenberger.