19/11/2025
Bonjour à tous,
Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui, une petite mise au point s'impose.
Premier point, je vais vous demander d'être stricts, mais bien sûr quand même valorisants, avec vos chevaux.
C'est vous qui vivez avec, donc c'est vous qui pouvez les éduquer. Apprenez leur la patience. Apprenez leur à donner et à laisser le pied. Vers l'arrière, vers l'avant. Apprenez leur à poser le pied sur le trépied (je sais, vous n'avez pas de trépied, mais un billot de bois peut faire l'affaire) .
Apprenez leur à ne pas gigoter, et, quand ils bougent (parce que quand même, ce sont des êtres vivants :-)), apprenez leur à être délicats dans leurs gestes. Pour ça, soyez vous-mêmes délicats. Mais fermes. De nos jours, la bienveillance confiné trop souvent au laxisme. Ce n'est pas à moi de les éduquer pendant le parage. Je ne peux pas être partout à la fois. L'énergie du parage n'est pas du tout celle de l'éducation. Et les efforts du parage ne sont pas compatibles avec l'éducation. Ce sont deux choses différentes et l'éducation doit être faite en amont.
Si c'est compliqué pour vous d'éduquer vos chevaux dans la justesse et la légèreté (je vois encore trop de gens qui jouent la force avec les chevaux), je peux vous proposer des séances d'aide à l'éducation. N'hésitez pas à me contacter en mp.
Vous appréciez mon approche avec vos chevaux, le respect que j'ai pour eux, alors s'il vous plaît apportez moi aussi ce même respect, en m'amenant des chevaux éduqués.
Après bientôt 13 ans à exercer avec passion dans toutes les conditions possibles et imaginables, mon corps aspire à un peu moins de rudesse. Merci d'en tenir compte et de faire le nécessaire.
De même, essayez, autant que possible (je sais que ça ne l'est pas toujours), de ne pas me faire travailler dans 30 cm de bouillasse ou de crottin, en plein c***a, en plein vent, etc. J'ai bien dit, "autant que possible". Je sais que tout le monde n'a pas une écurie dallée, abritée l'hiver, fraîche l'été. L'éducation reste dans ces cas là un point primordial, car si je travaille dans la boue, et que votre cher saboté me reprend 19 fois chaque pied, je passe mon temps à curer plus qu'à parer. J'y use ma santé et mes outils. Je fais attention à ce qu'ils soient dans une position de confort, apprenez leur à rester un moment sur 3 pieds. S'ils ne bougent pas ce n'est pas long.
Je ne parle évidemment pas des vieux arthrosés, des accidentés, des fourbus, etc. Ceux-là, je continuerai à me plier en quatre pour eux.
Enfin, un point qui concerne le nerf de la guerre : le virement m'a peu à peu été imposé comme mode de règlement et vous êtes de plus en plus nombreux à me régler ainsi, parce que "c'est pratique, ça t'évite d'avoir à aller à la banque"... Sauf qu'aller déposer des chèques, ça n'est pas problématique, mais si ça continue, je vais devoir aller voir mon banquier pour négocier des remises sur frais et agios....
LE VIREMENT N'EST PRATIQUE QUE S'IL EST FAIT LE JOUR MÊME DU PARAGE.
Quand vous faites vos courses, vous réglez en caisse. Pour le parage ça doit être pareil. Je n'ai ni la capacité ni la vocation à jouer le rôle d'une banque, même si je sais que globalement il s'agit de simples oublis -dont je suis capable moi aussi si je ne m'astreins pas à la discipline de régler immédiatement mon prestataire. Mais une acceptation de paiement par virement ne vaut pas autorisation de délai.
J'envisage sérieusement, si la situation ne s'améliore pas à ce niveau, de supprimer le virement comme possibilité de règlement, et de garder uniquement chèque ou espèces.
Merci pour votre compréhension.
Voilà, ma petite mise au point nécessaire est terminée, place aux parages et à ces moments magiques que je passe auprès des chevaux.
Merci de m'avoir lue et merci de faire le nécessaire.
