
13/08/2025
Féministe, oui. Mais pas contre les hommes.
Je crois profondément que notre monde a besoin de liens vrais et durables, d’une guérison profonde, de réparation… mais pas de séparation.
Pas d’un monde avec les femmes sans les hommes, ni avec les hommes sans les femmes.
Certains féminismes actuels — nés dans la douleur, la colère, et parfois la peur — prônent une vie sans hommes, comme si l’exclusion pouvait guérir des blessures. Je comprends l’origine de cette réaction, mais je crois que la paix ne naît jamais du rejet.
Nous avons besoin de réinventer nos liens.
De parler, d’écouter, de se respecter.
D’enseigner à nos filles et à nos fils que la liberté, le consentement et la tendresse ne sont pas des privilèges, mais des bases.
Car exclure les hommes des espaces sociaux, c’est reproduire, à l’envers, la même injustice que nous combattons depuis des siècles. Et je refuse un monde où l’on inverse simplement les rôles de l’opprimé et de l’oppresseur.
Le féminisme que je porte est celui qui ouvre la table et rajoute des chaises.
Qui protège, mais ne sépare pas.
Qui croit qu’hommes et femmes ont besoin l’un de l’autre pour grandir, aimer et construire un monde meilleur.
Alors oui, à des moments entre filles, oui à des instants de sororité… mais pas des lieux d’exclusion. Car ce nouveau mode de soirées, né de , s’il risque d’ouvrir la porte à la séparation, il risque aussi de fermer celle de la rencontre.
💗 Clotilde Merza