05/01/2021
❤ " Joe au final comprend que la vie ce n'est pas une série d'objectifs que l'on se doit d'atteindre, une check-list relative à ses passions qui selon les cases cochées déterminerait si votre vie est un échec ou une réussite. La vie c'est être, simplement, et expérimenter toutes les choses simples qui en font l'intérêt" ❤
SOUL un film à voir 😍 plein de lumière, plein de réponse, il aborde une des questions importantes: quel sens donner à sa vie? Qu'est-ce qui fait que je suis moi? Que faire de sa vie? Quel sens donner à l' accomplissement de soi? Et de manière générale parle des regrets que chacun peut entretenir au niveau de ses choix de vie.
Le film utilise la mort et l'au-delà pour mieux la contraster avec la vie.
Le film nous met sur une fausse piste dés le départ, car comme le protagoniste qui ne voit la vie et le sens qu'on peut lui accorder qu'à travers son rêve, sa passion et ses accomplissements...
Nous assumons que dans cette préexistence où on attribue aux âmes des qualités et des défauts, les âmes se doivent de choisir un rêve, une passion, une vocation qui leur tiendrait lieu de raison de vivre, comme un but à atteindre sur la terre.
L'âme numéro 22 se montre parfaitement réfractaire à cette approche, et les mentors célèbres ( mandela ... ) et ayant accompli de "grandes choses" dans la vie n'arrivent pas à le convaincre de l'intérêt de vivre à travers cette idée de vocation, d'objectif.
Ce sera à travers l'expérience de Joe Gardner, un homme vivant une vie simple, à travers des expériences sensorielles ordinaires, que numéro 22 finira par découvrir son envie de vivre.
En choisissant Joe, un artiste, quelqu'un qui est sensé être plus élevé spirituellement de par sa volonté de vivre son art et de le placer au dessus de besoins plus élémentaires, le message du film n'en devient que plus percutant.
Ce n'est pas une vocation ou une passion que les jeunes âmes non encore incarnée recherchent pour se décider à venir sur terre, mais une étincelle qui leur donne envie d'explorer la vie et pas un objectif à atteindre, tout tournant autour de cet objectif.
On passe donc d'une vision qui aurait été extrêmement déterministe à quelque chose de beaucoup plus libre !
De même, Joe se rend compte que ce rêve de musique s'il n'en est pas matérialiste reste une obsession qui par moment l'a empêché de vivre, et de se connecter aux autres (comme à son coiffeur qui est heureux de lui parler de sa vie et d'autre chose que de Jazz, ou avec sa mère).
Ce n'est pas d'ailleurs pour rien que les âmes en peine et les personnes "en état de grâce" évoluent dans le même univers de l'esprit appelé la zone, et participe sans doute encore au message du film.
Joe au final comprend que la vie ce n'est pas une série d'objectifs que l'on se doit d'atteindre, une check-list relative à ses passions qui selon les cases cochées déterminerait si votre vie est un échec ou une réussite. La vie c'est être, simplement, et expérimenter toutes les choses simples qui en font l'intérêt.