25/11/2025
Se retirer du monde ne signifie pas devenir ermite.
Ce n’est pas tourner le dos à la vie, aux relations ou à la matière. C’est simplement refuser de se laisser définir par un monde imposé — un monde qui dicte comment vivre, penser, produire, ressentir.
Se retirer du monde, c’est revenir à soi.
C’est créer une respiration intérieure, un espace où l’on cesse de se conformer par réflexe. Un lieu d’où l’on peut observer, discerner, choisir.
Ce retrait n’est pas un abandon, mais une souveraineté.
Il ne coupe pas, il redonne du lien : le lien authentique, celui qui se tisse sans masque, sans devoir, sans comparaison. On continue à vivre parmi les autres, mais sans se perdre en eux. On marche dans la même réalité, mais l’on ne se laisse plus envahir par son bruit.
Refuser le monde imposé, ce n’est pas refuser le monde.
C’est refuser ses illusions, ses urgences inventées, ses structures oppressantes. C’est retrouver le courage d’être pleinement soi, même si cela dérange, même si cela sort des cadres.
Se retirer du monde, au fond, c’est revenir à l’essentiel :
à la simplicité, à la vérité intérieure, à la joie qui ne dépend pas des circonstances.
C’est habiter la vie autrement — plus lentement, plus profondément, plus librement.
Et paradoxalement, c’est peut-être ainsi qu’on y entre vraiment.
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Virginie Bazin, naturopathie, thérapie AIT "Les messages du corps" et soins vibratoires.
En visio et ouverture cabinet prochainement à Mervent, au cœur de la forêt vendéenne🌳