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Virus hivernaux : la bronchiolite progresse, la vaccination antigrippale s’intensifieAlors que l’automne s’installe en F...
19/11/2025

Virus hivernaux : la bronchiolite progresse, la vaccination antigrippale s’intensifie

Alors que l’automne s’installe en France, les virus refont surface. C’est le cas du virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de la bronchiolite chez le petit enfant et de complications respiratoires chez les personnes les plus fragiles. Quant à la grippe, si son activité reste à un niveau faible selon Santé publique France, la campagne de vaccination, débutée le 14 octobre, démarre en force : déjà deux fois plus de personnes ont été vaccinées par rapport à l’an dernier, soit plus de deux millions au total.

De manière générale dans l’Hexagone, l’activité des infections respiratoires aiguës augmente chez les moins de 5 ans et reste globalement stable dans les autres tranches d’âge.

La bronchiolite s’installe en Île-de-France
L’Île-de-France est entrée en phase épidémique de bronchiolite. La région devient la première à être touchée. Cette transition a été observée durant la semaine du 20 au 26 octobre 2025, rapporte Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire du 29 octobre consacré aux infections respiratoires aiguës. Les indicateurs liés à la bronchiolite augmentent à la fois en ville et à l’hôpital, atteignant des niveaux comparables à ceux de la même période l’an dernier. La Normandie, en phase pré-épidémique pour la troisième semaine consécutive, devrait suivre, avant d’autres régions, dans les prochaines semaines.

Pour protéger les nourrissons contre le virus respiratoire syncytial (VRS), la campagne de prévention a débuté le 1er septembre. Deux stratégies sont possibles : la vaccination des femmes enceintes avec Abrysvo, qui protège le nouveau-né ou le nourrisson de moins de 6 mois, ou l’immunisation passive des nouveau-nés par un anticorps monoclonal, le Beyfortus.

Lire : « Contre le VRS, immuniser le nouveau-né ou vacciner les femmes enceintes, les explications pour choisir. »

Concernant les plus âgés, la Haute Autorité de santé (HAS) a validé le remboursement des vaccins anti-VRS (Abrysvo, Arexvy, mResvia) pour les personnes de plus de 75 ans, et à partir de 65 ans en cas de comorbidités cardiorespiratoires. Cependant, leur prise en charge n’est pas encore effective. D’autres virus circulent aussi sur le territoire et peuvent provoquer des bronchiolites, notamment les rhinovirus, indique Santé publique France.

La campagne antigrippale bien engagée
Quant à la grippe, l’ensemble des indicateurs restent à leur niveau de base dans toutes les régions françaises.

La campagne de vaccination antigrippale, couplée à celle contre la COVID-19, a débuté mi-octobre pour les populations les plus à risque : les plus de 65 ans, les personnes atteintes de maladies chroniques,immunodéprimées, présentant un indice de masse corporelle supérieur à 40 kg/m2 (obésité massive) et les femmes enceintes. Les adultes de moins de 65 ans sans problème de santé particulier peuvent se faire vacciner, mais le vaccin ne sera pas remboursé et coûte environ 10 euros.

Contre la grippe, les personnes de plus de 65 ans peuvent désormais recevoir un vaccin adjuvanté (Fluad) ou hautement dosé (Efluelda).

Lire : Des vaccins améliorés à utiliser préférentiellement chez les seniors, pour contrer la baisse de l’immunité liée à l’âge

La vaccination antigrippale démarre fort et celle des soignants revient dans le débat
Alors que l’obligation vaccinale des soignants contre les virus Influenza de la grippe est au menu du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026(examiné en séance à l’Assemblée nationale à partir du 4 novembre), la campagne de vaccination antigrippale en pharmacie pour la population démarre sur les chapeaux de roue. Elle affiche en effet une progression de près de 50 % par rapport à l’an dernier. Depuis l’ouverture de la vaccination, le 14 octobre 2025, plus de 930 000 actes ont été réalisés en pharmacie en deux semaines, selon les chiffres d’IQVIA/Pharmastat (site Data.gouv).

Concernant la vaccination antigrippale des soignants, le PLFSS précise que cette obligation s’appliquerait aux personnels des établissements de santé, aux personnels des établissements ou services sociaux et médico-sociaux, ainsi qu’aux résidents d’Ehpad. Toutefois, elle ne pourra entrer en vigueur qu’après la publication d’une recommandation favorable de la HAS. Cette dernière a été saisie et rendra ses recommandations vers la fin du premier trimestre 2026.

Pour rappel, la HAS avait déjà rendu un avis en 2023 sur la vaccination des soignants contre la grippe, sous le statut de simple recommandation faute de données épidémiologiques suffisantes. Deux ans plus t**d, des données de morbi-mortalité sont désormais disponibles et seront prises en compte dans le prochain avis. Car les appels à la responsabilité des soignants montrent leurs limites : la couverture vaccinale reste insuffisante. Dans les Ehpad, par exemple, seuls 21 % des personnels soignants étaient vaccinés en 2024-2025, selon Santé publique France.

COVID-19 : pas d’alerte, mais un rappel conseillé aux plus fragiles, leur entourage proche… et les soignants !
Enfin, l’activité liée à la COVID-19 diminue en ville, reste globalement stable à l’hôpital et l’indicateur dans les eaux usées est en baisse selon ce dernier bulletin de SPF.

La campagne actuelle de vaccination contre la COVID-19 cible toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes à risque de forme grave, les femmes enceintes, les résidents en Ehpad et USLD (Unité de soins de longue durée), ainsi que les personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables aux formes graves de l’infection. Y compris les professionnels de santé.

Source : Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire du 29 octobre, PLFSS pour 2026
Ecrit par : Hélène Joubert ; Édité par Emmanuel Ducreuzet

17/11/2025

Voici quelques idées cadeau pour les fêtes 🎉

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07/11/2025

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30/10/2025

🚨 SANTE PUBLIQUE PAS SANTE FRIC ‼️

Je découvre avec étonnement la campagne de E.Leclerc : « 40 ans que l’on se bat pour rendre la santé accessible à tous... laissez-nous vendre les médicaments sans ordonnance à prix Leclerc. »

Sérieusement ? Comparer des médicaments à des pièces d’un euro montre bien que le discours n’a rien de sanitaire : c’est une approche purement commerciale, pas une réflexion de santé publique. Un médicament n’est pas un produit de consommation comme un autre.

💊 Le surdosage en paracétamol est aujourd’hui la première cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France. Banaliser en 2025 l’accès aux médicaments ? On marche sur la tête.

📍 Les pharmacies, elles, ne sont pas de simples points de vente. Ce sont des espaces de santé, tenus par des professionnels formés, disponibles gratuitement pour le conseil, la prévention et l’accompagnement, y compris 24h/24 grâce au système de garde. Ce service, cette expertise et cette sécurité n'ont pas de prix, si ce n'est celui de la qualité.

Supprimer les commentaires critiques ne change rien au fond :
👉 Cette communication est maladroite et trompeuse.
👉 La vraie action santé, c’est de prévenir plutôt que de vendre.
👉 Faire croire qu’on « améliore la santé » en baissant le prix des médicaments, c’est oublier que la santé ne s’achète pas, c'est risquer l'augmentation de leur vente et de leur mésusage et prendre un risque pour la santé des citoyens.

Si E.Leclerc veut vraiment agir pour la santé, qu’il commence par amener la santé dans l'assiette ! Prendre des actions concrètes visant à limiter la vente de produits ultra-transformés, encourager une alimentation saine par des messages de prévention, limiter les perturbateurs endocriniens, favoriser les labels environnementaux, ça c'est de la santé publique !

Florian.

Dépendance ou addiction, trop souvent confonduesLa dépendance et l’addiction sont deux notions qui désignent des réalité...
24/10/2025

Dépendance ou addiction, trop souvent confondues

La dépendance et l’addiction sont deux notions qui désignent des réalités distinctes. Bien comprendre les nuances qui les séparent permet de mieux appréhender les mécanismes sous-jacents de ces comportements et d’adapter les stratégies de prise en charge.

La dépendance est une réaction biologique. Elle correspond à une situation où l’arrêt brutal d’une substance prise régulièrement – qu’il s’agisse de drogues, de médicaments ou d’activités – entraîne un malaise physique et/ou psychologique. Ce malaise est appelé syndrome de sevrage. Il peut se manifester par des symptômes variés, comme des douleurs physiques, des nausées, de l’anxiété ou encore des insomnies. Le syndrome de sevrage est la réaction du corps et du cerveau face à l’absence soudaine de la substance à laquelle l’organisme s’était habitué.

L’addiction, elle, va au-delà du phénomène biologique de la dépendance. Elle désigne une perte de contrôle sur une pratique ou une consommation, même lorsque celle-ci engendre des conséquences négatives. Un signe majeur de l’addiction est le craving, une pulsion irrésistible qui pousse à répéter une expérience ou une conduite, souvent liée à un produit ou à une activité. Par exemple, un individu peut éprouver une envie intense de consommer de la cocaïne ou de jouer à des jeux d’argent, même après avoir cessé cette pratique pendant plusieurs mois.

Mécanisme physique contre mécanisme psychologique
Le processus de dépendance est essentiellement lié à l’effet d’une substance sur le cerveau. Lorsqu’un individu consomme régulièrement une drogue ou un médicament, son cerveau et son corps s’habituent à son action, rendant l’arrêt difficile. Pour les substances les plus addictives, telles que les opiacés, la ni****ne ou l’alcool, la dépendance se manifeste de manière marquée.

Contrairement à la dépendance, l’addiction ne se limite pas à l’aspect biologique ou physique de la consommation, mais englobe également des facteurs psychologiques profonds. Elle est souvent liée à des vulnérabilités personnelles et à un environnement propice à la rechute, tels que des antécédents de maltraitance ou des proches qui consomment eux-mêmes des substances. Le craving se déclenche souvent en réponse à des stimuli internes ou externes, tels qu’une émotion particulière, une situation stressante ou un objet associé à l’expérience addictive. C’est un phénomène qui peut persister bien au-delà de l’arrêt de la consommation, alimentant la rechute et rendant difficile la gestion à long terme de l’addiction. Un aspect fondamental de l’addiction est la compulsion à répéter l’acte, en dépit de la souffrance psychologique ou des dégâts physiques voire sociaux que cela peut engendrer.

La perte de liberté en commun
Qu’il s’agisse de la dépendance ou de l’addiction, ces deux termes désignent un rapport aliénant à une substance ou une pratique, mettant en danger la liberté et le bien-être de l’individu. Un soutien médical, psychologique et social est souvent indispensable pour rompre ce cercle néfaste.

Source : Observatoire français des drogues et des tendances addictives – drogues-info-service.fr
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

« Souvent qualifié de « mal du siècle “, le mal de dos génère chaque année entre 4 et 5 millions de consultations en Fra...
21/10/2025

« Souvent qualifié de « mal du siècle “, le mal de dos génère chaque année entre 4 et 5 millions de consultations en France », note le CHU d’Angers. Qu’il soit lié à une mauvaise posture, à une tension musculaire ou à une activité physique excessive, il peut vite devenir un véritable fardeau. Heureusement, de simples exercices de mobilité et de renforcement peuvent offrir un soulagement durable.

Parmi les mouvements que vous pouvez prendre l’habitude de réaliser au quotidien, ces quatre exercices soulageront vos douleurs lombaires.

L’étirement genoux-poitrine pour détendre les lombaires et relâcher les tensions au bas du dos :

Allongez-vous sur le dos, jambes tendues ;
Ramenez lentement un genou contre votre poitrine, en gardant l’autre jambe allongée ;
Maintenez la position pendant 30 secondes, puis relâchez ;
Répétez avec l’autre jambe.
La posture du chat, pour mobiliser la colonne vertébrale et améliorer sa flexibilité :

Mettez-vous à quatre pattes, les mains sous les épaules et les genoux sous les hanches ;
À l’inspiration, creusez le dos, en regardant légèrement vers le ciel ;
À l’expiration, arrondissez le dos et rentrez le menton vers la poitrine ;
Répétez cet enchaînement 10 à 15 fois.
Le pont fessier, pour renforcer les muscles des fessiers et du bas du dos, réduisant ainsi la pression exercée sur la colonne vertébrale :

Allongez-vous sur le dos, les genoux pliés et les pieds à plat au sol ;
Soulevez lentement le bassin en serrant les fessiers, puis maintenez la position pendant quelques secondes ;
Redescendez doucement et répétez l’exercice 10 à 15 fois.
La position de l’enfant, pour étirer toute la colonne vertébrale et soulager les tensions :

Mettez-vous à genoux, les bras tendus devant vous ;
Abaissez vos hanches vers les talons et étirez vos bras aussi loin que possible ;
Restez dans cette position pendant 30 secondes à 1 minute.
L’important – et la difficulté – est de pratiquer ces exercices régulièrement pour en tirer tous les bienfaits. Vous pouvez les intégrer à votre routine quotidienne, surtout si vous passez beaucoup de temps assis. Mais ne forcez jamais pendant les exercices et arrêtez immédiatement si vous ressentez une douleur intense. Le but est de soulager les tensions et de renforcer progressivement le dos, sans risquer d’aggraver les douleurs existantes.

Source : CHU d’Angers – www.masseur-kinesitherapeute-lanneau-thierry.fr, site internet de Thierry Lanneau, kinésithérapeute à Paris – https://chamberychiropracteur.fr/, site internet de Pierre Papini, chiropracteur à Chambéry
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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