Tresora Psych'Educ

13/09/2022

Savez-vous ce que c'est que le Djansang ? Ingrédient de nourriture ou ingrédient de « peaurriture » (lol) ?

Parlons-en un tout petit peu.

C’est est un ingrédient de cuisine très prisé, de couleur claire, qui sert à assaisonner nos plats.

Mais l’expression « Faire le Djansang » veut dire SUPPRIMER LA MELANINE de la peau pour la rendre CLAIRE ou PLUS CLAIRE.

Nous y sommes !

Décapage, Maquillage, Poisson braisé, Taxi jaune, Fanta-coka, Xessal, Tchatcholi, teint commercial, le teint de l’heure, et que sais-je encore. D’autres noms pour parler de l’éclaircissement ou de la dépigmentation « volontaire » de la peau.

Les produits du Djansang, le plus souvent, FROISSENT, BRULENT, DESSECHENT, CUISENT, FRAGILISENT, VIEILLISSENT, DISSIMULENT LA PEAU. Ils lui apportent BOUTONS, VERGETURES, DARTRE et même CANCER !

Bien plus, ces produits transforment aussi notre peau mélaninée en couleurs « jaune », « violette », bicolore… Parfois aussi elle a CENT COULEURS😞, ou alors devient SANS COULEUR😳. Pire, au contact de la chaleur, ils lui donnent une odeur de poisson pourri😤.

En fait, ces produits contiennent de grandes quantités de SUBSTANCES TRES DANGEREUSES pour la peau et le corps.

Connaissez-vous ces produits ?

Une autre question se pose chers frères et chères sœurs, savez-vous ce qui se passe lorsque le Djansang échoue alors ?

Toutes vos réponses en commentaires !

25/08/2022

24/08/2022

Savez-vous que notre peau nous parle et nous révèle les profondeurs de notre être ?

« Interroger la peau est un moyen d’investigation pour sonder les méandres du sujet ». Elle est un organe biologique, l’enveloppe qui recouvre notre corps. Pourtant, selon Paul Valery, la peau est ce qu’il y’a de plus profond chez l’homme. Comment un organe aussi externe peut-il être aussi profond ? Qu’est-ce que notre peau peut bien nous raconter, et qui est souvent inconsciemment enfoui au fond de nous ?
Quand nous avons l’esprit et le cœur tranquilles, quand notre tête et notre corps/peau sont en harmonie, notre peau est lisse, lumineuse, jeune, sans tâche, agréable à regarder. Elle n’a pas besoin de grand-chose pour (nous) plaire. Lorsque nous sommes stressés, préoccupés, lorsque nous mangeons mal ou fumons, lorsque nous avons le sentiment d’être insignifiants, invisibles, rejetés ou encore lorsque nous entretenons constamment des peurs, notre peau va mal et pâlit, vieillit, prend des rides et des boutons.
Et pour faire bonne figure, nous la camouflons sous des artifices, allant bien souvent jusqu’à la mettre en danger avec l’utilisation des produits très toxiques pour elle et le corps. Cette falsification nous donne l’illusion d’un mieux-être. C’est le moyen que trouvent de plus en plus des femmes et des hommes pour faire face aux coups que nous donne la vie. Or, combien de temps cette satisfaction dure-t-elle ?
Notre peau raconte donc notre état de santé, notre histoire, notre vie. Et il faut savoir l’écouter et lui apporter des soins adaptés.

TRESORA PSYCH'EDUC

22/08/2022

Quand la société de l’image prend la santé de notre peau en otage !

Facebook, Instagram, Photoshop, matraquage publicitaire des produits cosmétiques éclaircissants, vendant des corps et peaux de rêve. Tels sont quelques outils qui participent à la fabrication de l’image imaginée de notre peau, que nous n’avons pas encore, ou pas du tout. Le chemin est souvent très long et souvent impossible, pour concilier nos rêves avec notre réalité, dans cette dictature du corps parfait, de la peau parfaite.
L’image est du domaine de l’apparence, du visible et du superficiel. Associée à une personne, l’image de soi, et ici l’image de notre peau intègre sa texture, son odeur, son âge, sa couleur aussi. Elle se prolonge également dans les accessoires qu’elle porte, le statut socioprofessionnel, familial ou matrimonial, l’entreprise dans laquelle l’on travaille, les groupes que l’on fréquente, bref tout ce qui participe à la construction de notre réputation.
L’image de notre peau porte un sens et, pour être bien comprise, elle est accompagnée de mots, de discours, de convention, de rituels, construits et entretenus sur et autour de la couleur de la peau, et qui contribuent à valoriser ou à dévaloriser une couleur de peau. Lorsque nos ressources intérieures et extérieures s’accordent avec notre apparente, nous assumons aisément la couleur de peau que nous portons. Lorsque l’image est en contraction avec qui nous sommes, nous aliénons notre peau, nous aliénant nous-mêmes, afin de paraître pour être. L’image prenant la santé de notre peau en otage.

11/08/2022

10/08/2022