26/04/2023
: Qu'est-ce qu'un vaccin à ARN Messager ?
Un vaccin à ARN messager est une technique vaccinale récente particulièrement innovante réalisée avec des techniques de biologie moléculaire.
L'Acide RiboNucléique (ARN) messager est une molécule qui sert d'intermédiaire entre l'ADN et les protéines pour lesquelles il code. C'est le code le plus limité du génome.
Le vaccin à messager est un qui consiste à utiliser le gène du virus qui code pour la formation de la protéine de surface (Spike). Les cellules réceptives qui vont recevoir cet ARN messager vont alors fabriquer la protéine du virus qui va se retrouver à la surface des cellules.
Les cellules immunitaires vont considérer que les cellules pourvues de ces antigènes sont semblables aux virus et vont détruire les cellules qui portent l'antigène Spike. Cette vaccination conduit nos cellules à fabriquer elles-mêmes de l'antigène en grandes quantités.
Un vaccin classique consiste à injecter une particule virale atténuée (vaccins "vivants" atténués) ou inactivée (vaccins inactivés) ou une partie de l'enveloppe virale afin de provoquer cette première rencontre entre le principal antigène viral et les cellules immunitaires qui va permettre, lors d'une deuxième rencontre, de déclencher le combat contre l'antigène et éviter la maladie.
Les vaccins à ARN messager n'utilisent pas d'élément directement pathogène.
Ce sont des vaccins génétiques faits à partir de code génétique. La reconnaissance par le système immunitaire est plus rapide et simplifiée.
Ces vaccins sont plus faciles à produire que les vaccins classiques ce qui explique en partie leur développement rapide dans le cadre de l'épidémie de Covid-19.
Si l'injection d'ARN vous inquiète sachez que l'ARN messager reste dans l'organisme de manière transitoire et qu'il ne peut pas s'intégrer dans le génome humain. Il ne peut ni s'incorporer dans nos gènes ni les modifier.
Au-delà du Covid-19, de nombreuses approches ciblant l’ARN messager sont à l’étude dans le domaine dans la santé pour de nombreuses maladies dont les maladies neuromusculaires comme par exemple la myopathie de Duchenne, la maladie de Steinert, la maladie de Charcot-Marie-Tooth de type 1A, ou encore la myopathie facio-scapulo-humérale (FSH).
+ d'infos : bit.ly/3smsTJ0 / bit.ly/3Lw16BB
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Source Vidéo : Productions de la Licorne
