15/09/2025
La sentence est tombée.
En silence.
Un arrêté glissé dans le Journal Officiel, comme on cache une gifle dans un sourire.
les remises accordées aux pharmacies sont plafonnées.
Aucune ligne sur les pénuries.
Aucune ligne sur les charges.
Aucune ligne sur les soins.
Mais un rapport est prévu.
L’État vérifiera si les pharmacies... ont bien obéi.
Mais plafonner, ce n’est pas réguler.
C’est briser la croix pour faire croire qu’on agit.
L’amont est hors de contrôle.
Alors on frappe l’aval.
Je suis maman.
Je suis patiente.
Et comme chacun d’entre vous, j’ai déjà eu besoin d’une pharmacie un dimanche soir, un jour férié, pendant le Covid.
Ces mêmes pharmacies étaient là, en première ligne, quand tout le reste était fermé.
Quand les hôpitaux nous refusaient les soins, par manque de personnel ou parce que le symptôme n’était « pas assez grave ».
Quand le SAMU raccrochait au nez, pour les mêmes raisons.
Alors oui, ce combat n’est pas réservé aux pharmacies.
Il nous concerne tous.
Les pharmacies ne céderont pas.
Elles tiendront.
Elles riposteront.
Et nous, nous serons à leurs côtés.
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