14/04/2021
Bonjour à vous, il a bien longtemps que je ne me suis pas exprimé sur ma page.
Non, il n'y a pas une raison particulière, juste un bouleversement important, comme un déracinement.
L'espace, mon espace de liberté m'a été subtilisé par le jeu des associations entre associés.
Certaines personnes vont s'en réjouir, enfin la grande gu**le n'est plus là, ils ont peut-être raison.
Mais sachez que les divers avatars de l'incendie à l'écroulement des chapiteaux en février de cette année ont été des éléments, non innocents dans mon lâché prise.
Souvent, l'un de mes amis, et l'on peut les compter sur une main, Mr Claudus 1er me disait, Marc tu as été au bout de ton rêve, que bien des personnes n'ont pas compris.
Dans ton parcours actuel, tu as tellement de choses à donner et ta reconnaissance est non contesté dans bien des cercles, pourquoi te battre pour ce lieu.
Je n'ai jamais eu une explication rationnelle à donner et si j'avais un soupçon de lucidité, il y a bien longtemps que j'aurais du prendre mes jambes à mon cou.
Seulement personne n'a perçu la magie du lieu, il est envoûtant totalement irrationnel et il m'a donné tellement de plaisir. Donc pas de regret juste une petite histoire pour terminer ce chapitre, car bien d'autres viennent de s'ouvrir.
Alors un cadeau pour tous ceux qu'ils sont curieux d'un devenir dans l'expérience des combats de la vie.
Merci à ceux qui me suivent d'un œil bien veillant et pour les autres comme je le dis souvent rien à battre cela ne changera rien, les peux de la vallée.
Alors bonne lecture
la fougère et le noisetier
« Un jour, je me suis avoué vaincu… en ce début d’année 2021.
J’ai renoncé à mon lieu de cœur cette vallée de la Bruche, à mes relations des naufragés du comptoir, à ma vie publique.
Je suis alors allé dans la forêt pour parler avec une belle personne au nom de Bernard que l’on disait un grand sage.
– Pourrais-tu me donner une bonne raison de ne pas m’avouer vaincu ? Lui ai-je demandé.
– Regarde autour de toi, me répondit-il, vois-tu la fougère et le noisetier ?
– Oui, répondis-je.
– Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du noisetier, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sortit des graines du noisetier. Cependant, je n’ai pas renoncé au noisetier.
La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de noisetier. Mais je n’ai pas renoncé au noisetier.
La troisième année, toujours rien ne sortit des graines de noisetier. Mais je n’ai pas renoncé au noisetier.
La quatrième année, de nouveau, rien ne sortit des graines de noisetier. Mais je n’ai pas renoncé au noisetier.
Lors de la cinquième année, une petite pousse de noisetier sortit de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.
La sixième année, le noisetier grandit jusqu’à plus de 5 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’ont rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.
Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de faire pousser des racines ? dit Bernard dit le grand sage, et il continua…
Le noisetier a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.
Ne regrette jamais un seul jour de ta vie, me dit Bernard.
Les bons jours te rendent heureux. Les mauvais jours te donnent de l’expérience. Les deux sont essentiels à la vie, me dit Bernard le sage, et il continua…
Le bonheur te rend doux. Les essais te rendent fort. Les peines te rendent humain. Les chutes te rendent humble. La réussite te rend brillant.
Si tu n’obtiens pas ce que tu désires, ne désespère pas… Qui sait, peut-être que tu es juste en train de fortifier tes racines. »
Une belle leçon a médité, Marcello le barde du Guirbaden
LbB