04/06/2025
Parcoursup : une violence silencieuse pour nos jeunes et leurs familles
Aujourd’hui, j’aimerais prendre un moment pour parler d’une douleur que beaucoup vivent en silence : celle de la violence symbolique de Parcoursup.
Ces derniers jours, des centaines de milliers de jeunes reçoivent les réponses tant attendues à leurs vœux. Et pour beaucoup, c’est la do**he froide. Des refus, des listes d’attente interminables, des projets mis entre parenthèses, et une confiance en soi qui vacille... à quelques jours seulement des épreuves du bac.
👉 Comment expliquer à un adolescent qui a toujours eu de très bons résultats, qui a été félicité chaque année par ses enseignants, qu’il n’est « pas assez » pour accéder à ses choix ?
👉 Comment ne pas se sentir démuni, en tant que parent, face à cette injustice ressentie ?
👉 Comment soutenir un jeune qui doute soudainement de sa valeur, de son avenir, de ses efforts ?
🎯 Parcoursup, malgré ses promesses de transparence et de justice, laisse de nombreux jeunes sur le carreau, confrontés à des décisions opaques... Ce n’est pas seulement un outil de sélection : c’est un miroir cruel dans lequel ils cherchent une reconnaissance... et n’y trouvent que silence ou rejet.
💬 Il est urgent de dire à nos jeunes : "tu n’es pas un rang sur une liste, tu n’es pas une note moyenne, tu n’es pas un algorithme. Ton parcours a de la valeur. Tes efforts comptent. Ce que tu vis aujourd’hui est injuste, et tu as le droit d’en être en colère, triste ou révolté."
En tant que psychologue, je vois combien ces parcours blessent. Et combien il est nécessaire de redonner du sens, de l’espoir et de la confiance à ces adolescents.
Aux familles : vous n’êtes pas seuls. Parlez-en. Soutenez vos enfants dans leur émotion, sans minimiser ni dramatiser.
Aux jeunes : il y a plusieurs chemins vers vos rêves. Ce système ne vous définit pas. Vous avez encore de nombreuses choses à construire.
🙏 Merci à la personne qui m’a écrit un message, m'exprimant son désarroi, qui a tant fait écho au mien, en tant que mère de lycéens il y a quelques années. Parlons-en, partageons, refusons de laisser le silence s’installer autour de cette violence institutionnelle.