
02/10/2025
La mort, compagne de vie
Depuis sept ans, la mort nous accompagne de près. Neuf proches disparus, cinq animaux emportés, et cinq cancers traversés. Elle est devenue une présence familière, presque trop. Et pourtant, malgré cette proximité, elle reste toujours aussi difficile à apprivoiser.
On le sait bien : la mort fait partie de la vie. Elle n’épargne personne. Elle touche les bébés, les enfants, les adultes dans la force de l’âge, autant que les personnes âgées. Il n’y a pas d’âge pour mourir. Ce qui est peut-être le plus cruel, c’est quand la maladie enferme déjà les vivants dans une sorte de mort anticipée. Quand la douleur, l’épuisement et la perte de soi volent les derniers instants, empêchent de profiter, de réaliser, de goûter encore à la vie.
Parfois, la mort frappe sans prévenir. Parfois on la sent s’approcher. Mais dans tous les cas, elle reste un choc. Dans notre société, elle est encore taboue. On ne sait pas toujours quoi dire, alors on se tait ou on est maladroit. On s’éloigne. Et ceux qui restent se retrouvent à souffrir deux fois : de l’absence du défunt et de la distance des vivants.
J’ai beaucoup aimé le film Coco, qui montre une autre façon de vivre le lien aux morts. On les nomme, on continue à leur parler, à exposer leurs photos. On leur laisse une place, pour qu’ils continuent d’exister à travers la mémoire et l’amour. C’est une leçon précieuse : tant qu’on se souvient, ils restent avec nous.
Alors, « faire son deuil »… oui, peut-être. Mais ces mots sont trop étroits pour contenir ce qu’on vit. Le deuil n’est pas une ligne droite qu’on traverse pour ensuite « tourner la page ». C’est une présence qui change de forme. Avec le temps, la douleur s’adoucit. Les larmes laissent parfois place au sourire, aux souvenirs doux. Mais il reste toujours une part sensible : un anniversaire, une date importante, un projet vécu sans eux. Et c’est normal. C’est ok.
Même dix ou quinze ans plus t**d, une larme qui coule ne veut pas dire qu’on n’a encore du travail à faire sur son deuil. Cela veut simplement dire qu’on aime encore. Que le lien est vivant. Et qu’on accepte de se laisser traverser par cette émotion, parfois lourde, mais toujours juste.
« Laisser du temps au temps » : cette phrase prend tout son sens dans l’épreuve du deuil. Je souhaite à toute personne endeuillée d’être entourée, de dire et faire ce qui doit être dit tant qu’il en est encore temps. De vivre les funérailles avec le cœur et d’oser créer ses propres rituels. Et surtout, de se donner la permission d’aller à son rythme, de chercher de l’aide si nécessaire, de trouver les bonnes personnes pour partager ce chemin.
Je souhaite que, peu à peu, la peine s’allège. Et j’envoie tout mon amour à celles et ceux qui traversent la perte.
À mon oncle partie cette semaine.
À nos grands-parents, à mes oncles, à ma belle-mère, à nos poilus et à ma fille ♡
Et à tout ceux qui se battent avec force contre la maladie ♡
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