27/03/2024
La dépression du post-partum est différente du baby-blues, car elle perdure dans le temps.
Les causes peuvent être variées mais sont souvent liées à l’isolement de la jeune mère, au déroulement de la grossesse ou de l’accouchement, aux contraintes sociales…
Certaines femmes peuvent être particulièrement à risque, il convient de les dépister dès la grossesse ou le tout début du post-partum :
⁃ Traumatismes
⁃ Contexte psycho-social
⁃ Dépression
⁃ Difficulté d’établissement du lien mère/ enfant.
Une fois que le diagnostic de la dépression post-partum est posé, la femme aura besoin d’aide.
Qu’il s’agisse de lui permettre de se reposer, l’aider à gérer ses angoisses, faciliter l’expression de ses difficultés, l’encourager, la valoriser, l’informer, l’aider à mobiliser ses ressources. Tous ces points peuvent être évoqués avec une accompagnante périnatale.
Il lui faudra en parallèle un suivi médical qui pourra être effectué par une sage-femme, un médecin, la PMI ou d’autres professionnels.
Point essentiel : la place du père ou du co-parent qui aura un rôle important à jouer mais qu’il ne faut pas oublier car cette période peut être inquiétante pour eux aussi.
Les mères ont souvent honte de ces sentiments négatifs, ou n’en ont pas conscience. Elles s’enferment donc dans leur souffrance et leur anxiété.
Il peut être bon d’aborder ces sujets avant la naissance, pour savoir repérer les signes.
Vous pouvez prendre RDV au cabinet, en visio, à domicile : https://calendly.com/perinatetvous/counseling-ecoute-soutien