Sylvia LEMAY - psychologue

28/09/2022

08/08/2022

Le gouvernement a décidé unilatéralement de scinder les psychologues en deux catégories auprès de l'INSEE.

Les psychologues libéraux se voyaient attribuer par l’INSEE le code 86.90F qui correspond aux activités pour la santé humaine.
Désormais les psychologues se voient attribuer le code 96.09Z et sont donc rangés dans autres services personnels. Ils sont ainsi placés sur le même plan par exemple que les astrologues, les tatoueurs et l'exploitation des photomatons !

Pour continuer à être inscrits dans les activités de santé humaine à vocation thérapeutique, les psychologues en libéral se retrouvent ainsi dans l'obligation de s'inscrire dans le dispositif MonPsy et se placer sous tutelle des médecins généralistes. Rappelons que ces derniers n'ont aucune formation ni compétence en ce qui concerne la psychothérapie.
Le comble est atteint lorsque l'intitulé pour les 8 séances remboursées par an sous prescription médicale sont renommées "accompagnement psychologique". Donc pas une psychothérapie en effet. Un accompagnement n'est pas un soin psychique thérapeutique qui demande, ainsi que vous le savez, une relation de confiance, du temps nécessaire, et une autonomie tant du psychologue dans son exercice que du patient dans sa démarche.

Voici donc le paradoxe dans lequel les décisions unilatérales du gouvernement placent les psychologues désormais scindés en deux professions, et la tutelle imposée pour prétendre faussement à une vocation thérapeutique, et le leurre créé ainsi pour les patients.

Boycottons le dispositif MonPsy pour les dangers réels qu'il représente pour la profession et le démantèlement qu'il engendre des psychologues libéraux et des services publics de consultations, et pour le mirage qu'il propose aux patients qui seront perdants à court terme et à long terme.
En résumé, puisque nous gardons la ressource du trait d'esprit face à la gestion technocratique, une vignette avec photomaton intégré !

19/04/2022

06/04/2022