08/05/2025
pas mécontant de vivre en cette période !!! oui vraiment 😖 😎
Entre 1600 et 1700, en visitant le palais de Versailles à Paris, on peut constater que, malgré sa magnificence, le palais ne disposait pas de salles de bains.
Au Moyen Âge, il n’y avait ni brosses à dents, ni déodorants, ni parfums, et encore moins de papier toilette. Les excréments humains étaient jetés directement par les fenêtres du bâtiment.
Pendant les fêtes, les cuisines de Versailles préparaient des banquets pour 1 500 personnes sans respecter les normes minimales d’hygiène.
Dans les représentations modernes, on voit souvent les personnages de l’époque s’éventer, mais ce n’était pas à cause de la chaleur : une forte odeur se dégageait sous les jupes des femmes, car il n’y avait pas de réelle hygiène intime. Les douches étaient rares en raison du froid et de l’absence quasi totale d’eau courante.
Seuls les nobles pouvaient compter sur des domestiques pour les éventer, tant pour dissiper les mauvaises odeurs corporelles et de l’haleine que pour éloigner les insectes.
Aujourd’hui, les visiteurs de Versailles admirent les magnifiques jardins, mais sous la monarchie, ces jardins étaient également utilisés comme toilettes lors des célèbres fêtes de la cour, faute de sanitaires disponibles.
Au Moyen Âge, la plupart des mariages avaient lieu en juin, au début de l’été. Pourquoi ? Parce que le premier bain de l’année était pris en mai, et en juin, l’odeur était encore supportable. Cependant, pour dissimuler toute mauvaise odeur, les mariées portaient des bouquets de fleurs près du corps, d’où la tradition du bouquet de la mariée.
Les bains étaient pris dans une grande cuve remplie d’eau chaude. Le chef de famille avait le privilège de s’y plonger en premier, suivi par les autres membres de la famille, selon l’ordre d’âge. Les nouveau-nés étaient les derniers, et l’eau était si sale qu’elle pouvait leur être fatale.
Les toits des maisons n’avaient souvent pas de revêtement intérieur, avec des poutres en bois servant d’abri pour des animaux tels que des chiens, des chats, des rats et des cafards. Quand il pleuvait et que le toit fuyait, ces animaux sautaient au sol.
Ceux qui en avaient les moyens utilisaient des assiettes en étain, mais certains aliments, comme la tomate, corrodaient le matériau, provoquant des empoisonnements mortels. Pendant des années, les tomates furent considérées comme toxiques.
Des verres en étain étaient utilisés pour boire de la bière ou du whisky, et la combinaison de boissons alcoolisées avec l’oxyde d’étain pouvait provoquer des états d’inconscience similaires à la narcolepsie. Les passants pouvaient croire que l’individu était mort, et le corps était transporté et préparé pour les funérailles.
Le défunt était placé sur la table de la cuisine, où la famille et les amis veillaient, mangeaient et buvaient, attendant de voir s’il se réveillait. C’est ainsi qu’est née la tradition de la veillée funèbre.
En Angleterre, en raison du manque de place dans les cimetières, les tombes étaient réutilisées. Les restes étaient retirés et placés dans des ossuaires. En ouvrant d’anciens cercueils, on trouvait souvent des marques de griffes à l’intérieur du couvercle, indiquant que la personne avait été enterrée vivante.
C’est de là qu’est venue l’idée d’attacher une corde au poignet du défunt, en la faisant passer par un trou dans le couvercle jusqu’à une cloche placée à l’extérieur de la tombe. Une personne restait en garde pendant quelques jours et, si le « mort » se réveillait, il bougeait son bras et faisait sonner la cloche.
L’expression « sauvé par la cloche », que nous utilisons encore aujourd’hui, vient précisément de cette pratique.