Stéphanie Godard Coaching

Stéphanie Godard Coaching Accompagnement de support en cancérologie - Confiance et Estime de soi - Pendant et post traitement.

On applaudit la force, mais rarement l’usure. On admire le courage, mais jamais la fatigue qui va avec. Ce que vous ne v...
21/11/2025

On applaudit la force, mais rarement l’usure. On admire le courage, mais jamais la fatigue qui va avec. Ce que vous ne voyez pas… c’est ce qui se joue à l’intérieur.

Il y a une phrase que j’entends souvent en séance. Pas au début. Pas pendant les traitements.
Elle arrive quand la poussière retombe. Quand l’entourage pense que “tout est derrière”.
Quand le corps ralentit d’un coup et que la tête n’a plus la force de jouer à la personne “forte”.
Cette phrase, c’est celle-là : « Je ne veux plus survivre. Je veux vivre autrement. »
Et ce n’est jamais dit avec colère. C’est dit avec une fatigue qui ne se voit pas sur les photos.
Avec une lucidité qu’on acquiert après avoir traversé un cancer, une chimio, une hormonothérapie, une mastectomie, une reconstruction…
Avec ce mélange de peur et de courage que l’après-cancer impose.

Parce que survivre, ce n’est pas seulement “rester en vie”. C’est :
➡️ fonctionner en mode automatique.
➡️ serrer les dents.
➡️ encaisser pour avancer.
➡️ mettre le corps en arrière-plan.
➡️ jouer le rôle parce que tout le monde veut que ça aille.
➡️ porter une fatigue émotionnelle qui ne ressemble à rien d’autre
Et un jour, ça craque à l’intérieur. Juste assez pour comprendre que continuer “comme avant” n’est plus possible.
Que ce corps transformé réclame autre chose. Que cette identité bousculée ne rentrera plus jamais dans l’ancienne version de soi.
Que la peur de la rechute, le stress invisible, les montagnes russes émotionnelles ne peuvent plus être niés.

🦋Alors “vivre autrement” devient une nécessité. Pas un caprice. Pas une fuite.

C’est le vrai début de la reconstruction, de l’après-cancer, du retour à soi. C’est souvent la première fois où vous cessez d’être “patiente”, “guérie”, “courageuse”…pour redevenir VOUS.
Et ce moment-là mérite d’être nommé. Il mérite d’être respecté. Il mérite d’être accompagné.
Parce qu’on ne revient jamais indemne d’un cancer.
Mais on peut apprendre à vivre autrement, profondément, honnêtement, sans s’oublier.
👉🏻Et vous… est-ce qu’il y a un moment où vous avez senti que “survivre” ne suffisait plus ?

On ne le dit jamais assez : l’après-cancer n’a rien d’un “retour à la vie”.C’est un moment où tout se bouscule : la fati...
19/11/2025

On ne le dit jamais assez : l’après-cancer n’a rien d’un “retour à la vie”.
C’est un moment où tout se bouscule : la fatigue chronique 😮‍💨, les peurs silencieuses, la perte de repères, l’hypersensibilité, la colère qui surgit sans prévenir…
Et cette pression de “reprendre sa vie en main” alors que votre corps, votre énergie et votre tête ne suivent pas.

Beaucoup de personnes en post-cancer me confient qu’elles ne reconnaissent plus leur propre quotidien.
Les priorités changent.
Certaines relations deviennent trop lourdes.
Les obligations d’avant deviennent intenables.
Le rythme d’avant est impossible à tenir 🧱.
Et ça n’a rien à voir avec un manque de volonté :
c’est le fonctionnement neuro-émotionnel après un cancer.
C’est le réel, pas un caprice.

Redéfinir sa vie, ce n’est pas tout quitter.
C’est comprendre que l’“avant” n’est plus une référence possible.
C’est accepter que votre énergie est différente ⚡️, que vos besoins ont évolué, que votre seuil de tolérance n’est plus le même.
C’est assumer un réalignement identitaire, même si votre entourage ne comprend pas toujours.

C’est normal d’être fatigué(e). C’est normal de ne plus avoir envie des mêmes choses. C’est normal de réagir différemment.Vous êtes en reconstruction physique, émotionnelle, identitaire 🧩.

Et si on arrêtait de vous demander de “reprendre votre vie”… pour enfin vous laisser redéfinir la vôtre, à votre rythme, avec vos nouvelles limites, vos nouveaux besoins, vos nouveaux repères ?

👉 Qu’a changé cette épreuve dans votre façon de vivre ?
Votre partage peut vraiment aider quelqu’un qui traverse ce même décalage.

🩷 Mon corps n’est pas le même, mais il est encore mien.Il y a une réalité dont on parle très peu en consultation :👉 la s...
14/11/2025

🩷 Mon corps n’est pas le même, mais il est encore mien.

Il y a une réalité dont on parle très peu en consultation :
👉 la sensation d’étrangeté corporelle après un cancer.

Pas la “perte d’estime de soi”, pas la “réconciliation”, pas la “positivité”.
Juste ce fait clinique : votre corps change et votre cerveau met beaucoup plus de temps à l’intégrer.

Ce décalage a un impact énorme sur l’image de soi, le rapport au toucher, à la mobilité, à la fatigue, au regard de l’autre… et pourtant, il reste sous-estimé.

Voici ce que mes patientes me disent le plus souvent et que personne ne leur avait expliqué :

1️⃣ On peut être en rémission et ne plus comprendre son propre corps.
Le corps réagit différemment, parfois de façon imprévisible : douleurs, tensions, modifications sensorielles, fatigue neuromusculaire.
Ce n’est pas “dans la tête”.
👉🏻C’est un phénomène d’incongruence corporelle : le cerveau a du re**rd sur la transformation physique.

2️⃣ Se regarder dans le miroir peut devenir un moment technique, pas émotionnel.
Beaucoup me disent : “Je me regarde pour vérifier, pas pour me reconnaître.”
👉🏻C’est un signe que le cerveau est encore en mode monitoring, pas en mode identité.

3️⃣ On peut se sentir fonctionnelle… mais pas “habiter” vraiment son corps.
Faire les gestes, tenir le quotidien, reprendre les activités… Et malgré ça, avoir la sensation que le corps est “en prêt”, “en transition”, “en mode surveillance”.
👉🏻Cette dissociation n’est pas un échec :
c’est un mécanisme d’adaptation après un choc corporel majeur.

4️⃣ La réappropriation corporelle n’est pas un objectif esthétique.
C’est un enjeu de sécurité intérieure. Ce n’est pas une question d’aimer son corps. Mais de retrouver un sentiment d’ancrage, de cohérence, de fiabilité même minimale.

Parce que pour se sentir en paix, il est nécessaire d’abord se sentir “dedans”.

👉 Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans votre corps aujourd’hui ?

Reprendre possession de son corps après un cancer, ce n’est pas le réparer.C’est réapprendre à l’habiter, à le ressentir...
12/11/2025

Reprendre possession de son corps après un cancer, ce n’est pas le réparer.
C’est réapprendre à l’habiter, à le ressentir, à l’écouter autrement.

Parce que ce corps-là a connu la tempête.
Il a été piqué, coupé, transformé, parfois trahi à vos yeux.
Et l’aimer “comme avant” est souvent impossible.
Mais il peut redevenir un allié — pas un champ de bataille.

🌿 Voici 3 étapes puissantes pour amorcer cette réappropriation corporelle :

1️⃣ L’observer sans jugement
C’est la base de toute reconnexion à soi.
Regardez-vous sans chercher à aimer, sans analyser. Juste voir. Le regard précède l’amour, toujours.
Prenez une minute par jour devant le miroir.
Posez votre regard, même si c’est inconfortable.
Ce moment n’est pas anodin : il réapprend au cerveau à reconnaître le réel sans le fuir.
C’est déjà une victoire.

2️⃣ Le toucher avec douceur
Le toucher est un langage thérapeutique.
Vos mains savent ce que votre esprit redoute.
Massez, hydratez, effleurez votre peau comme on touche une terre fragile. Chaque geste réactive la mémoire sensorielle du vivant.
Même si certaines zones restent muettes ou douloureuses, ne forcez rien.
Restez en lien. Le corps se réhabitue à la bienveillance avant la confiance.
C’est une étape essentielle du soin de soi et de la reconstruction.

3️⃣ Le célébrer autrement
Le célébrer, pas pour sa forme,
mais pour tout ce qu’il a traversé : la fatigue invisible, les nuits blanches, les traitements, la résilience. Offrez-lui un vêtement dans lequel vous vous sentez alignée,
une photo juste pour vous, ou une danse sans miroir.
Le but n’est pas de plaire, mais de vous sentir dedans, vivante, entière.

Ce n’est pas votre corps qui a changé.
C’est votre regard qui a besoin de guérir.
Et cette guérison commence dans les gestes simples du quotidien, pas dans les injonctions à “aimer son corps”.

🩷 Laquelle de ces étapes vous semble la plus difficile aujourd’hui ?
Partagez-le en commentaire, ou gardez-le pour vous.
C’est déjà une façon d’avancer.

💖On parle souvent de rémission.Rarement de réconciliation.💭 Car quand le corps sort du tumulte, l’esprit, lui, reste enc...
07/11/2025

💖On parle souvent de rémission.
Rarement de réconciliation.

💭 Car quand le corps sort du tumulte, l’esprit, lui, reste encore en état d’alerte.
Le système nerveux cherche le danger, le cœur cherche un sens,
et le quotidien si normal en apparence devient un terrain inconnu.

🌫️ L’après-cancer n’est pas une parenthèse heureuse.
C’est une zone de réajustement identitaire, où il faut apprivoiser le silence, réapprendre à faire confiance au temps et se réancrer dans un corps qui n’obéit plus tout à fait comme avant.

📖 Ce chapitre, personne ne nous l’a enseigné.
Et pourtant, c’est là que se joue une grande part de la guérison.

🌿 C’est justement dans cet entre-deux que l’oncothérapie trouve tout son sens :
✅accompagner la reprise du souffle après l’orage,
✅remettre du lien entre le corps 🤍, l’émotion 💧 et le sens ✨,
✅soutenir ce passage où l’on ne soigne plus une maladie,
mais une personne qui cherche à redevenir entière.

On croit que le calme après les traitements, c’est du répit.Mais parfois, il oppresse plus qu’il n’apaise.Parce qu’après...
05/11/2025

On croit que le calme après les traitements, c’est du répit.
Mais parfois, il oppresse plus qu’il n’apaise.
Parce qu’après la lutte, vient la chute —
et dans ce silence, tout ce qui avait été mis en pause refait surface.
Ce n’est pas la fin du combat.
C’est le début de la guérison intérieure.

On pense souvent que quand tout s’arrête, on va enfin respirer.
Mais ce calme-là ne ressemble pas à la paix.
Il ressemble à un vertige, à un espace où le corps, l’esprit et les émotions cherchent à se retrouver — après avoir tout encaissé, sans jamais vraiment déposer.

Ce moment-là, c’est celui où le corps cesse de lutter.
Où les émotions, enfin, trouvent la place de s’exprimer.
C’est aussi le moment où les autres s’éloignent un peu, persuadés que tout va mieux.
Et c’est souvent là que commence la vraie traversée : celle de l’après.

👉 En tant qu’onco-thérapeute, je le vois chaque jour.
Ce calme n’est pas une régression.
C’est un espace brut, inconfortable, mais profondément nécessaire.
Parce que c’est là que s’enclenche le travail de reconstruction intérieure — celui qui n’a ni protocole, ni ordonnance, mais qui réapprend à faire confiance à la vie.

Vous n’êtes pas en décalage.
Vous êtes en reconstruction.
Et cette reconstruction mérite autant d’attention, de soin et de légitimité que les traitements eux-mêmes.

🩶 Et vous, quelle raison résonne le plus pour vous aujourd’hui ?
J’aimerais lire vos mots.

Quand j’enseigne les gestes de l’autopalpation, je ne fais jamais abstraction de la peur.Je la vois.Je la sens.Parfois, ...
31/10/2025

Quand j’enseigne les gestes de l’autopalpation, je ne fais jamais abstraction de la peur.
Je la vois.
Je la sens.
Parfois, elle se lit dans un silence.
Parfois, elle se dit d’un mot tremblé :“J’ai peur de ce que je pourrais trouver…”

Et c’est là que tout commence.
Car apprendre à se palper, ce n’est pas juste apprendre comment faire un geste médical : c’est apprendre à se réconcilier avec soi, avec son histoire, avec ses sensations.

Alors oui, la peur est là. Et c’est normal.
Mais on peut avancer avec elle, doucement.
Voici comment.

🌿 1. Accueillir plutôt que chasser.
Ne cherchez pas à “ne plus avoir peur”.
Dites-vous plutôt : “Je suis en train d’apprendre à me sentir en sécurité avec moi-même.”
La peur diminue quand on la regarde avec douceur.

🌸 2. Revenir au corps, sans précipitation.
Avant de poser la main, respirez.
Sentez vos pieds ancrés au sol, votre ventre qui se soulève.
Ce geste-là reconnecte le corps et l’esprit.
L’autopalpation commence déjà ici — dans la respiration, pas dans le contact.

🤍 3. Poser une intention, pas une injonction.
Ne vous dites pas “il faut que je me palpe”,
mais “je choisis de prendre soin de moi, à mon rythme.”
Un geste posé avec bienveillance a plus d’impact qu’un geste précipité par la peur.

💬 4. Être accompagnée si besoin.
Si cette peur est trop forte, vous n’êtes pas seule.
On peut apprendre ensemble.
C’est ce que je fais souvent en séance : on respire, on observe, on comprend le corps avant de le toucher.
Et quand la main se pose, ce n’est plus une menace. C’est un geste de soin.

Parce qu’au fond, la prévention ne se résume pas à détecter :
elle apprend à habiter son corps, à l’écouter, à l’aimer dans sa vérité.

🌸 Alors, si vous ressentez cette peur, ne la jugez pas.
Elle n’est pas un obstacle : elle est la porte d’entrée vers plus de conscience et de douceur.
Et parfois, le vrai premier pas, c’est juste d’oser dire :
“J’ai peur, mais je veux apprendre à ne plus me fuir.”

💬Et vous, comment vivez-vous cette peur du geste ?
Qu’est-ce qui vous aiderait à la traverser ?

🤨Pourquoi tant de femmes ont peur de se palper ? Ce n’est pas un manque de courage.C’est une peur profondément humaine.👉...
29/10/2025

🤨Pourquoi tant de femmes ont peur de se palper ?
Ce n’est pas un manque de courage.
C’est une peur profondément humaine.

👉 Beaucoup de femmes me disent :
“J’ai peur de trouver quelque chose.”
“J’ai peur de ne pas savoir quoi faire.”
“J’ai peur de sentir mon corps autrement.”

✅Et je leur réponds : c’est normal.
Parce que l’autopalpation, ce n’est pas qu’un geste de prévention.
C’est un geste chargé de symboles, d’histoire, d’émotions.

On nous apprend le comment faire, mais rarement le comment se sentir quand on le fait.
Et ce vide émotionnel crée de la peur, du blocage, parfois même du rejet.

Alors, avant de parler de technique, parlons de sens :
🌸 S’autopalper, ce n’est pas chercher un problème.
✅C’est apprendre à se connaître.
✅C’est remettre de la douceur là où il y a parfois de la méfiance.
✅C’est un acte d’amour, pas une injonction.

🩷 Si vous avez peur, c’est normal.
Mais si vous en parlez, cette peur devient plus douce, plus apprivoisable.
Faites-le à votre rythme. Demandez qu’on vous montre. Écoutez-vous.

💖Votre corps mérite votre présence, pas votre peur.

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10 Rue Des Walcourt
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