02/06/2025
Il y a en moi une petite fille.
Longtemps oubliée, longtemps ignorée.
Elle attendait…
qu’on l’écoute, qu’on la regarde, qu’on la prenne dans les bras.
Elle n’a jamais cessé d’aimer,
même quand elle s’est sentie seule,
même quand elle a cru que sa voix ne comptait pas.
Elle est restée là, dans l’ombre, à espérer, en silence, qu’un jour, je revienne vers elle.
Et puis un jour, dans l’épuisement, dans le chaos,
j’ai entendu son appel.
Un doux murmure,
mais assez fort pour ouvrir une brèche.
Et ce jour-là… tout a commencé à changer.
✨ Le plus beau cadeau que je me suis offert dans la dernière année… C’est d’avoir plongé.
Pas par choix, mais par nécessité.
La soloparentalité avec un bébé, la fatigue, le postpartum…
m’ont fait descendre dans des espaces très sombres.
Des espaces que j’avais évités pendant des années, consciemment et inconsciemment,
parce que la souffrance y résidait,
parce que mon système n’était pas prêt à y entrer.
Mais l’épuisement a ouvert les portes.
Et sans le savoir, j’ai entamé une descente sacrée,
vers les racines de mes blessures,
vers cette part de moi que j’avais oubliée :
ma petite fille intérieure.
Celle qui s’était enfermée dans un monde où être ne suffisait pas, où être, même en silence, la gardait loin de l’amour.
Elle vivait dans un univers intérieur où l’amour était conditionnel, où il fallait mériter l’approbation pour se sentir digne,
où ce qu’elle faisait avait plus de valeur que ce qu’elle était.
Dans cet espace, il n’était pas sécuritaire d’exprimer ce qu’elle ressentait,
ni même de penser librement, sans craindre d’être rejetée.
Dans cet univers, la joie était en parsimonie…
Elle apprenait à ne pas trop rire, à ne pas trop briller,
de peur de déranger ses parents,
eux qui avaient tant besoin de silence, de calme, de contrôle.
Parce que dans sa joie, elle rêvait.
Et elle rêvait grand, trop grand,
pour des adultes dont l’enfant intérieur
avait cessé de rêver depuis longtemps.
Pour eux, les rêves n’étaient pas faits pour être réalisés.
Ils étaient faits pour être rangés.
Alors elle a rangé sa lumière dans un tiroir.
Elle s’est faite discrète. Adaptée. Aimable.
Et moi, adulte, je croyais être "trop sensible",
"trop réactive", "trop émotive"…
Jusqu’au jour où j’ai compris :
Mes réactions étaient ses messages.
Mes émotions, ses lettres jamais envoyées.
Chaque débordement était une tentative de communication.
Une main tendue de mon passé vers mon présent.
La vérité, c’est que je ne m’étais jamais réellement autorisée à ressentir pleinement ce qui m’habitait.
Je ressentais… mais toujours à moitié.
Je pleurais… mais en me retenant.
Je souffrais… en essayant de ne pas déranger.
Je souriais… pour ne pas inquiéter.
Pendant des années, j’ai porté un masque de force, de résilience, de “je vais bien”.
Mais en dedans, c’était figé. Contrôlé. Coupé.
Ce n’est que dans les deux dernières années que j’ai osé laisser couler.
Laisser vibrer. Laisser vivre.
Ressentir vraiment.
Sans me juger.
Sans fuir.
Sans refermer la porte trop vite.
Et c’est dans cet espace brut, nu, inconfortable parfois, que j’ai découvert une vérité simple et bouleversante :
Ressentir, c’est se retrouver.
Aujourd’hui, je l’écoute.
Je la prends dans mes bras.
Et je l’invite à rêver de nouveau…
sans honte, sans peur, sans se cacher.
J’aime ces moments où je me dépose pour l’écouter.
J’aime les instants où je la prends dans mes bras, à travers les câlins que je m’offre.
J’aime quand elle me partage ce qu’elle ressent, ce qu’elle pense, ce qu’elle espère encore en secret.
J’aime sa voix, même tremblante.
Parce qu’en vérité… c’est ma propre voix qui revient à moi.
J’aime ressentir ce qu’elle vit,
même lorsque c’est inconfortable.
Parce qu’en m’autorisant à ressentir,
je lui offre enfin cet espace sécuritaire dont elle avait tant besoin pour être pleinement elle-même en grandissant.
Et si toi aussi, tu sens qu’une partie de toi
s’empêche encore de ressentir,
par peur de souffrir de nouveau…
Je veux que tu saches ceci :
je t’offre un espace rempli de douceur,
de compassion, de lenteur et d’amour.
Un espace où tu n’as plus à porter seule.
Un espace où ton monde intérieur a toute la place d’exister, sans masque, sans pression, sans jugement.
🌙 Si tu entends cet appel du retour à toi…
Si tu sens que ta petite fille intérieure a besoin d’être écoutée, prise dans tes bras, honorée dans tout ce qu’elle a porté…
Je t’invite à rejoindre "L’Appel du retour à soi"
Un sanctuaire virtuelle gratuit de 7 jours doux, profond et transformateur, créé pour les femmes-mère comme toi,
qui sont prêtes à se retrouver. 🤍
Voici le lien pour te joindre à moi de 2 au 8 juin : https://marieeveparent.com/retour-a-soi
Par amour pour toi, ose t’offrir — vous offrir — ce cadeau.
Ne la laisse plus dans l’ombre…
Elle a assez souffert de l’indifférence en silence.
Avec amour,
Marie-Eve xox