01/05/2025
: Ça n’arrive pas qu’aux autres...
Un soir d’hiver, Marie, 34 ans, ressent une forte fièvre.
Fatiguée, inquiète pour ses enfants, elle enchaîne plusieurs médicaments contre la grippe. Tous contiennent… du paracétamol.
Sans s’en rendre compte, Marie dépasse la dose maximale recommandée.
Quelques heures plus t**d, elle commence à ressentir des nausées, une douleur au ventre, une grande faiblesse.
Elle pense que c’est la grippe qui empire… mais en réalité, son foie est en train de souffrir.
En quelques jours, Marie est hospitalisée pour une intoxication au paracétamol.
Un surdosage qui aurait pu être évité par de simples conseils de prévention.
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Pourquoi cette histoire est-elle importante ?
Parce que le est perçu comme inoffensif.
Parce qu’il est facile de dépasser les doses sans le vouloir.
Parce que lorsque le paracétamol est pris en quantité excessive, il peut provoquer une destruction progressive du foie, appelée hépatite toxique.
En l’absence de prise en charge rapide, cette atteinte hépatique peut évoluer vers une insuffisance hépatique aiguë, nécessitant parfois une greffe de foie d’urgence… ou malheureusement entraîner le décès.
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Les symptômes d’un surdosage peuvent apparaître t**divement, parfois 24 à 48 heures après la prise :
• Nausées, vomissements, douleurs abdominales
• Fatigue intense, confusion
• Jaunissement de la peau ou des yeux (ictère)
• Troubles de la coagulation sanguine
À ce stade, les dommages au foie sont déjà bien avancés, d’où l’importance de prévenir plutôt que de guérir.
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Les gestes essentiels à connaître :
• Ne jamais dépasser 1 g par prise et 3 g par jour.
• Respecter 6 heures d’intervalle entre chaque prise.
• Vérifier si vos autres médicaments contiennent du paracétamol.
• Demander conseil à votre pharmacien en cas de doute.
Le bon usage du paracétamol sauve des vies.
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Votre pharmacien n’est pas seulement là pour délivrer un médicament.
Il est là pour vous conseiller, vous protéger, et préserver votre santé.
Ensemble, soyons vigilants.
Ensemble, faisons du paracétamol un allié et non un danger.
On ne peut pas présenter le Paracétamol comme un produit de consommation courante pouvant se vendre en supermarché comme on a pu le voir récemment dans une campagne publicitaire... Le Pharmacien est et doit rester le garant du bon usage des médicaments...
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Le paracétamol est bien toléré à condition de respecter les règles de contre-indications et les précautions d’emploi.