Carole Clech Thérapeute

Carole Clech Thérapeute Possibilité de prise en charge par votre mutuelle. Consultation sur rendez-vous, enfants à sén...

25/06/2025
25/06/2025

Au début des années 1990, pendant le tournage de Madame Doubtfire (1993), Robin Williams demanda à l’équipe de production d’embaucher un petit groupe de personnes issues d’un centre pour sans-abri situé non loin de San Francisco. La demande fut transmise discrètement, par l’intermédiaire de son assistant, et ne fut jamais évoquée publiquement. L’équipe ne comprit pas tout de suite pourquoi, mais un des assistants réalisateurs révéla plus t**d que Robin intégrait souvent ce type de clause dans ses contrats. Il souhaitait que des emplois soient réservés à ceux qui luttaient en marge de la société. L’un des hommes embauchés pour le service traiteur pendant ce tournage déclara plus t**d : « Il me traitait comme si j’avais toujours fait partie de l’équipe. Je servais la nourriture sur le plateau, et chaque jour, il plaisantait avec moi comme si nous étions de vieux amis. »

L’engagement de Robin Williams envers la communauté des sans-abri allait bien au-delà de ces simples clauses contractuelles. Tout au long de sa carrière, il demanda à ce que chaque film qu’il tournait embauche au moins dix personnes sans domicile comme membres de l’équipe. À la fin de sa carrière, ce geste avait permis d’aider environ 1 520 personnes. Il n’en parla jamais en public et ne chercha jamais à en tirer des éloges. C’était simplement inscrit dans ses contrats et discrètement respecté. Ce n’est qu’après sa mort que certains réalisateurs et producteurs commencèrent à en parler.

À la fin des années 1980, après un spectacle de stand-up à New York, on le vit entrer dans un centre d’hébergement non loin de Broadway. Un membre du personnel se souvint de sa venue sans escorte, sans caméra, sans annonce. Il apporta des pizzas, s’assit en tailleur par terre avec les résidents, et écouta. L’un d’eux, ancien ouvrier devenu sans-abri après la fermeture de son usine, déclara que cette soirée changea complètement sa vision des choses. « Il ne nous a pas demandé pourquoi on avait sombré, ni parlé de nos addictions. Il nous a demandé ce qui nous faisait rire quand on était enfants. Qui fait ça ? »

Pendant le tournage de Will Hunting (1997) à Boston, il demanda encore une fois au studio d’offrir des postes temporaires à des personnes sans domicile. Un assistant de production raconta qu’un des machinistes du tournage vivait récemment dans un refuge, et qu’à la fin du tournage, il avait économisé assez pour poser une caution d’appartement. « Robin s’est assuré qu’il puisse rester. Il lui a même acheté un costume pour ses futurs entretiens d’embauche », dit-il.

Beaucoup de dons de Robin étaient faits sous de faux noms. Un centre d’hébergement à Los Angeles découvrit des années après avoir reçu plusieurs chèques anonymes que l’argent venait de lui. Le directeur n’en eut la confirmation que lorsqu’une lettre de remerciement envoyée à une adresse inexistante lui revint, et qu’un employé reconnut l’écriture de Robin sur l’enveloppe, identique à celle d’un autographe qu’il avait signé autrefois. Il voulait que l’attention reste centrée sur les centres, pas sur lui.

Whoopi Goldberg expliqua un jour : « Il ne voulait pas d’applaudissements pour ses actions. Il voulait du concret. » Robin pensait que la gentillesse ne devait pas avoir besoin de public. Lors d’une pause pendant le tournage de Docteur Patch (1998), il visita un refuge en Virginie-Occidentale avec des boîtes de chaussettes propres, de gants et de manteaux chauds. Quand un bénévole lui demanda pourquoi il était venu, il répondit : « Le froid arrive. Et le froid ne demande pas si tu es fatigué. »

Même lors de ses tournées de spectacles ou de ses apparitions télévisées, Robin se promenait souvent dans les quartiers pauvres tôt le matin, avant d’être reconnu. Un agent de sécurité d’un refuge new-yorkais raconta avoir trouvé Robin à la porte arrière, distribuant du café chaud et des sandwichs aux œufs d’un petit restaurant local. Il repartit en silence, se contentant d’un hochement de tête quand l’agent lui demanda pourquoi il était là. « Parce que c’est ici que sont les gens », répondit-il.

Lors d’une conférence de presse pour Fisher King (1991), un film dans lequel il incarnait un homme vivant dans la rue à Manhattan, Robin parla brièvement de ce qu’il avait observé en préparant son rôle : « Ce n’est pas une question de pitié. C’est une question de reconnaître l’humanité de quelqu’un, même quand le monde l’ignore. » Il refusait que la pauvreté soit invisible — à l’écran comme en dehors.

Robin Williams utilisa sa notoriété pour ouvrir des portes aux autres, sans jamais chercher la reconnaissance. Il donna son temps, sa voix et son influence là où cela comptait vraiment, avec discrétion, intention, et une sincère bienveillance. Il savait que le rire pouvait être un moyen de survie, et que la dignité commence souvent par le simple fait d’être vu.

Même dans le silence, il construisait des ponts là où le monde dressait des murs.

25/06/2025

20 ans… 20 ans de mariage aujourd’hui.
Bisous Corine. Merci d’être là, de ne m’avoir jamais lâché la main.

Merci à Victorine, Céleste, Augustin.

Merci à toutes et à tous

L’amour inconditionnel serait un truc bateau, carrément tarte à la crème, s’il n’était pas réellement incarné au quotidien, s’il ne sauvait pas des existences, d’instant en instant, s’il ne réparait pas des vivants, s’il ne redonnait pas confiance en la vie.

Peace and Love à toutes et à tous, dans ce monde qui en a tellement besoin.

25/06/2025

« La vie est bien trop courte pour perdre son temps à se faire une place là où l’on en a pas, pour démontrer qu’on a ses chances quand on porte tout en soi, pour s’encombrer de doutes quand la confiance est là, pour prouver un amour à qui n’ouvre pas les bras, pour performer aux jeux de pouvoir quand on n’a pas le gout à ça, pour s’adapter à ce qui n’épanouit pas.

La vie est bien trop courte pour la perdre à paraître, s’effacer, se plier, dépasser, trop forcer.

Quand il nous suffit d’être, et de lâcher tout combat que l’on ne mène bien souvent qu’avec soi, pour enfin faire la paix, être en paix.

Et vivre. En faisant ce qu’on aime, auprès de qui nous aime, dans un endroit qu’on aime, en étant qui nous sommes, Vraiment ».

Alexandre Jolien

21/04/2025
21/04/2025
21/04/2025
21/04/2025
21/04/2025

Texte très puissant sur l'adolescence ❤️

« Maman,

ce conflit dans lequel nous sommes maintenant, j’en ai besoin. J’ai besoin de ce combat. Je ne peux pas l’expliquer parce que je n’ai pas le vocabulaire pour le faire et parce que, de toute façon, ce que je dirais n’aurait pas de sens. Mais j’ai besoin de ce combat. Désespérément.

J’ai besoin de te détester pour le moment, et j’ai besoin que tu y survives. J’ai besoin que tu survives au fait que je te haïsse et que tu me haïsses.

J’ai besoin de ce conflit, même si je le hais. Peu importe ce sur quoi nous sommes en conflit : heure du coucher, les devoirs, le linge sale, ma chambre en désordre, sortir, rester à la maison, partir de la maison, ne pas partir, la vie de famille, petit(e) ami(e), pas d’amis, mauvaises fréquentations. Peu importe. J’ai besoin de me battre avec toi au sujet de ces choses et j’ai besoin que tu t’opposes à moi en retour.

J’ai désespérément besoin que tu tiennes l’autre extrémité de la corde. Que tu t’y accroches fermement pendant que je tire de mon côté, que je tente de trouver des appuis dans ce nouveau monde auquel je sens que j’appartiens.

Avant, je savais qui j’étais, qui tu étais, qui nous étions. Mais maintenant, je ne sais plus.

En ce moment, je cherche mes limites et, parfois je ne peux les trouver qu’en te poussant à bout. Repousser les limites me permet de les découvrir. Alors je me sens exister, et pendant une minute je peux respirer.

Je sais que tu te rappelles l’enfant doux que j’étais. Je le sais, parce que cet enfant me manque aussi et, parfois, cette nostalgie est ce qu’il y a de plus pénible pour moi.
J’ai besoin de ce combat et de constater que, peu importe combien terribles ou exagérés sont mes sentiments, ils ne nous détruiront ni toi ,ni moi. Je veux que tu m’aimes même quand je donne le pire de moi-même, même quand il semble que je ne t’aime pas. J’ai besoin maintenant que tu t’aimes toi et que tu m’aimes moi, pour nous deux.

Je sais que ça craint de ne pas être aimé et d’être étiqueté comme étant le méchant. Je ressens la même chose à l’intérieur mais j’ai besoin que tu le tolères et que tu obtiennes de l’aide d’autres adultes. Parce que, moi, je ne peux pas t’aider pour le moment. Si tu veux te réunir avec tes amis adultes et former un « groupe de soutien pour survivre à la fureur de votre adolescent », c’est ok pour moi. Ou parler de moi derrière mon dos, je m’en fiche. Seulement ne m’abandonne pas. N’abandonne pas ce combat. J’en ai besoin.

C’est ce conflit qui va m’apprendre que mon ombre n’est pas plus grande que ma lumière. C’est ce conflit qui va m’apprendre que des sentiments négatifs ne signifient pas la fin d’une relation. C’est ce conflit qui va m’apprendre à m’écouter moi-même, quand bien même cela pourrait décevoir les autres.

Et ce conflit particulier prendra fin. Comme tout orage, il se calmera. Et je vais l’oublier, et tu l’oublieras. Et puis il reviendra. Et j’aurai besoin que tu t’accroches de nouveau à la corde. J’en aurai besoin encore et encore, pendant des années.

Je sais qu’il n’y a rien de satisfaisant pour toi dans ce rôle. Je sais que je ne te remercierai jamais probablement pour ça, ou même que je ne reconnaîtrai jamais le rôle que tu as tenu. En fait, pour tout cela, je vais probablement te critiquer. Il semblera que rien de ce que tu ne fais ne soit jamais assez. Et pourtant, je m’appuie entièrement sur ta capacité à rester dans ce conflit. Peu importe à quel point je m’oppose, peu importe combien je boude. Peu importe à quel point je m’enferme dans le silence.

S’il te plaît, accroche-toi à l’autre extrémité de la corde. Et sache que tu fais le travail le plus important que quelqu’un puisse faire pour moi en ce moment.

Avec amour, ton adolescent »

Auteur - Gretchen Schmelzer

Via la page Sacrée Maman

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Accepter que certaines choses s'envolent, s'éloignent rejoignent le passé, un passé dépassé qui ne peut être changé. Accepter que certaines choses rejoignent le passé, lieu de leur création et y restent pour laisser place au renouveau et conjuguer le présent au futur...Un présent créatif aussi léger que des ailes de libellules, un présent curieux, libre de découvertes et d'expérimentations nouvelles... Aujourd'hui je crée demain....un autre demain sans promesse, juste rempli d'un air nouveau...
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