Kelig Le Doré Psychanalyste Holistique

Kelig Le Doré Psychanalyste Holistique Je vous propose sur cette page articles et ressources divers comme autant de petits cailloux, de rep

Formée en 1999 pendant 3 ans à la Psychanalyse Active et de courte durée (c'est-à-dire en forme de dialogue, et en face à face plutôt que la méthode classique allongée) à Paris, j'ai ouvert mon cabinet à Saint Brieuc en 2002. Au fil des années d'expérience et d'autres formations et lectures mises en œuvre, j'ai pu constater que ma pratique s'élargissait et s'enrichissait et donnait naissance à une forme plus globale et toujours très profonde d'introspection. C'est pourquoi désormais j'appelle holistique ma pratique de la psychanalyse. J'aborde et je creuse en effet avec ceux qui viennent me voir, toutes les dimensions de l'être humain, à savoir l'aspect physiologique physique et matériel, l'aspect émotionnel et relationnel, l'aspect mental et intellectuel ainsi que l'aspect énergétique et spirituel. Et au fur et à mesure du chemin parcouru je vous propose des outils adaptés à vos problématiques qui vous permettent progressivement d'acquérir une autonomie sur tous les plans, et une connaissance et une estime de soi amplifiée et renforcée...

"Il n’existe pas beaucoup d’exemples pour les hommes pour incarner le masculin sacré. Ils se retrouvent avec des étiquet...
10/10/2025

"Il n’existe pas beaucoup d’exemples pour les hommes pour incarner le masculin sacré. Ils se retrouvent avec des étiquettes de macho, de coureurs de jupons, de matérialistes, d’invalides de sentiments …

Les hommes changent et ne se retrouvent plus dans tous ces modèles de la société. Ils deviennent sensibles, recherchent l’amour et la tendresse tout en éprouvant une perte de repères.
Ils n’arrivent plus à se satisfaire d’une carrière, du rôle de fort, brut et insensible.

Les hommes tout comme les femmes recherchent du sens à leurs vies, à leurs existences. A être reconnus pour qui ils sont vraiment. A s’ouvrir sur ce qui compte réellement pour eux, à se réaliser tout en exprimant leurs sentiments et émotions.

Les hommes ont besoin d’être accueillis tout autant que les femmes. Il est temps d’enterrer la hache de guerre. Ne plus être l’un contre l’autre mais l’un avec l’autre. Nous avons tant à s’offrir, à découvrir dans nos différences, nos aspirations, nos forces et nos faiblesses.

La guérison du masculin sacré est intrinsèquement liée à celle du féminin sacré.
L’un ne peut guérir sans l’autre, l’un ne peut se révéler sans l’autre.
Le masculin est appelé à se transformer tout autant que le féminin sur notre planète.

Si vous êtes une femme, offrez de l’espace à ces hommes pour se révéler, et si vous êtes un homme offrez votre authenticité, déployez-vous dans votre vulnérabilité, c’est le chemin de votre réconciliation."

Jessie B.

09/10/2025
"Nous apprenons à aimer dans les bras de ceux qui nous ont fait attendre. C’est là que tout commence. Ce premier lien, c...
08/10/2025

"Nous apprenons à aimer dans les bras de ceux qui nous ont fait attendre. C’est là que tout commence. Ce premier lien, cette présence ou cette absence, devient le fil invisible qui tisse toutes nos histoires d’amour. L’attachement, ce mot trop sage pour ce qu’il recouvre, n’est rien d’autre qu’une empreinte dans le système nerveux. Quand la base a été instable, tout le reste le devient aussi. On croit choisir nos partenaires, mais souvent, c’est notre enfance qui les choisit pour nous.

Quand l’attachement a été sécure, tout est plus simple. L’enfant a senti qu’il pouvait pleurer sans être abandonné, explorer sans être puni, revenir sans honte. Il a appris la régulation par la présence stable. Plus t**d, il devient un adulte capable d’aimer sans s’effondrer, de poser des limites sans peur, de rester là quand ça tremble. Ce lien sécure, c’est le sol sous les pieds, la respiration qui ne pete pas un câble au moindre silence.

Mais quand le lien a été incertain, l’histoire se complique! L’attachement anxieux naît d’un amour en pointillés, d’une mère ou d’un père présents un jour, absents le lendemain. L’enfant apprend à se tendre pour exister, à surveiller le moindre signe d’amour, à se rendre indispensable. Son système nerveux reste en alerte, oscillant entre espoir et panique. Adulte, il devient celui ou celle qui donne tout, qui s’oublie pour ne pas être quitté, qui s’accroche aux promesses. Ce n’est pas un besoin d’amour, c’est une peur de mourir sans lien.

L’attachement évitant, lui, se construit dans le froid. Trop de distance, trop de retrait, trop de non-dits. L’enfant comprend très tôt qu’il vaut mieux ne rien attendre, qu’il faut s’occuper seul de sa sécurité. Il gèle son cœur pour ne pas souffrir. Son système nerveux, saturé d’indifférence, se débranche. Adulte, il devient celui qui garde le contrôle, qui se réfugie dans la solitude, qui fuit les émotions fortes. Sous la carapace, pourtant, il tremble à l’idée d’être aimé, car aimer signifie perdre la maîtrise.

L’attachement désorganisé, c’est le chaos à l’état brut. C’est grandir auprès d’un parent ou d’un parent remplaçant qui fait peur autant qu’il protège, qui console et qui menace, qui aime et qui blesse. L’enfant n’a plus de repère. Le corps se crispe, l’âme se scinde. L’amour devient une énigme, un danger, une nécessité. Plus t**d, nous rejouons ce vertige : nous cherchons la fusion, puis nous la détruisons. Nous passons du besoin de l’autre à la fuite. Nos systèmes nerveux ne savent plus où se poser. C’est l’attachement du trauma, celui où le corps n’a jamais appris la sécurité.

Et voilà que nous grandissons, que nous aimons, que nous tombons encore dans les mêmes bras déguisés. Nous appelons cela destin, compatibilité, coup de foudre. C’est en partie dû à la mémoire qui nous tire vers ce qu’elle connaît. Nous reproduisons nos régulations précoces, ces vieux réflexes de survie. L’anxieux cherche la présence pour calmer son cœur. L’évitant cherche la distance pour ne pas s’effondrer. Le désorganisé alterne les deux, brûlé par la peur et le désir. Le régulé, celui qui a reçu assez d’amour, devient parfois l’ancre pour les autres. Jusqu’à ce qu’il estime que la personne en face est encore « un.e PN » (on entend plus que ça!), s’épuise et se casse.

Tout cela n’a rien de sentimental. C’est biologique, nerveux, archaïque. Ce sont nos circuits internes qui rejouent leur partition. Quand on a appris la sécurité, le corps se repose dans le lien. Quand on a appris l’incertitude, le lien devient champ de bataille. Nous ne sommes pas fous, nous sommes conditionnés. Tant que ces attachements premiers ne sont pas revisités, tout amour devient une répétition. Nous cherchons à guérir à travers l’autre ce qui aurait dû se guérir à travers la présence première.

Nous croyons chercher l’amour, mais souvent, c’est la régulation que nous cherchons. Sentir dans une autre peau ce que la nôtre n’a jamais pu sentir. Le couple devient alors un terrain d’ajustement, un essai de réparation qu’on appelle amour.

Et parfois, la régulation ne passe ni par le couple ni par la parole, mais par le mouvement. Par la danse, je trouve que ça marche tellement bien: quand le corps reprend la parole, quand les émotions se dénouent sans phrases.

La danse libre, espace sûr et viscéral (lorsqu’il est bien encadré), permet de rejouer nos liens sans drame. Le corps sait où sont les blessures et comment les traverser. Là, la régulation redevient instinct, la confiance muscle, et l’amour, un souffle."

Inspiration : lecture de « Verser de l’or dans sa blessure » de Stephan Schillinger. Merci pour la transmission de cette expérience !

Sandra Mioli.

C'est un fait tragique que de nombreux couples détruisent leur relation en essayant de satisfaire leurs besoins.Lorsque ...
04/10/2025

C'est un fait tragique que de nombreux couples détruisent leur relation en essayant de satisfaire leurs besoins.
Lorsque vos besoins sont satisfaits, vous vous sentez en sécurité, aimé. C'est simple.

Les problèmes commencent lorsque les besoins ne sont pas satisfaits. Car les besoins ont un langage, et la façon dont vous le parlez détermine la suite.

Connexion ou conflit.
Intimité ou distance.
Amour ou ressentiment.

Nombre d'entre nous ont appris à exprimer leurs besoins de la manière la plus crue possible…
Par la honte et le blâme. « Tu es tellement égoïste que tu ne penses qu'à toi. »
C'est le langage de la douleur.
Il croit que si nous faisons en sorte que quelqu'un se sente suffisamment mal dans sa peau, il se transformera comme par magie en la personne que nous aimerions qu'il soit.

C'est aussi ainsi que beaucoup d'entre nous ont été abordés étant enfants. Et cela ne fonctionne pas.

La honte suscite la défense.
La défense provoque le conflit.
Le conflit engendre le ressentiment.

Ensuite, il y a l'approche plus « sophistiquée »…
Le feedback critique. « Tu dois commencer à assumer tes actes. Je ne te fais pas confiance si tu ne fais pas ce que tu dis. » Cela semble plus mature. Nous n'attaquons pas la personnalité, nous soulignons simplement ce qui doit changer. Calmement. Clairement.

Nous disons simplement la vérité, en leur faisant part de leur erreur afin qu'ils puissent y remédier. Toute réaction de leur part montre à quel point ILS sont immatures… n'est-ce pas ?

Mais sous le langage civilisé, c'est toujours le même réflexe :

Si je te montre ce que tu fais de mal, tu le feras bien (Et tu répondras à mon besoin). Cela crée une hiérarchie subtile.

Je suis le parent, tu es l'enfant. J'ai raison, tu as tort.
Et quelque chose dans l'âme humaine répugne à se faire prendre de haut par quelqu'un qu'on aime.

Pour ceux qui ne veulent pas passer leur vie à harceler et à critiquer, voici la percée relationnelle que vous trouverez dans des milliers de vidéos, de publications et de livres.
Exprimer ses besoins avec vulnérabilité.

« Je suis anxieux lorsque mes plans changent soudainement, c'est déroutant et désorientant. Peux-tu me dire ce qui s'est passé et pourquoi ? » Ici, nous sommes pleinement maîtres de notre expérience. Pas de reproche, pas de critique, pas de maladresse.

Juste notre vérité et nos besoins.

C'est une immense victoire de commencer à communiquer de cette façon, et cela peut transformer une relation de détresse en une relation de reconnexion.

C'est aussi là que s'arrêtent la plupart des conseils relationnels.

Mais il existe un niveau plus avancé, pour ceux qui ne souhaitent pas simplement entretenir une relation… mais s'épanouir pleinement.

Le langage du désir.

« J'aime la proximité que nous ressentons lorsque nous parlons vraiment. Je veux des conversations plus profondes avec toi. »

L'orientation passe de ce qui manque à ce que nous désirons davantage.

Pas « Tu ne m'aides pas assez »

Mais « Je veux faire équipe avec toi ».

Sentez-vous la différence ?

Lorsque nous parlons avec désir, quelque chose de profond se produit. Le système nerveux de l'autre personne se détend complètement.

Au lieu de se révolter contre les critiques ou de se démener pour résoudre les problèmes, elle peut savourer la joie de donner à quelqu'un qui apprécie déjà ce qu'elle lui donne.

Cela génère davantage.

Plus de générosité.

Plus de gratitude.

Plus d'amour.

C'est l'une de ces clés secrètes qui transforment tout.

« Je veux plus de toi »

vs

« Tu ne me donnes pas assez. »

Damien Bohler.

"La guérison n’est pas facile. C’est un mot qu’on entend souvent, presque banalisé : « guéris », « passe à autre chose »...
02/10/2025

"La guérison n’est pas facile. C’est un mot qu’on entend souvent, presque banalisé : « guéris », « passe à autre chose », « tourne la page »…

Mais ceux qui ont vraiment essayé savent que ce n’est pas si simple.

Guérir, ce n’est pas juste arrêter de pleurer ou de penser à ce qui nous a fait mal.

C’est un processus intérieur complexe, parfois silencieux, parfois douloureux, souvent lent.

Guérir, c’est accepter de revisiter des blessures qu’on avait mises sous le tapis.

C’est faire face à ses émotions sans les fuir.

C’est comprendre pourquoi certaines situations déclenchent en nous des réactions disproportionnées, pourquoi on a peur d’aimer, pourquoi on se referme, pourquoi on s’attache trop vite ou trop peu.

C’est se rendre compte que certaines douleurs du passé influencent encore nos relations présentes.

Que parfois, on projette sur l’autre nos insécurités, nos peurs d’abandon, nos blessures de trahison.

Et que ce n’est pas toujours leur faute… mais le reflet de ce qui n’a pas encore guéri en nous.

Dans un couple, guérir c’est encore plus subtil.

Parce que l’amour réveille ce qu’on croyait endormi.

Les vieilles blessures remontent à la surface : l’impression de ne pas être assez, la peur de l’indifférence, la panique de l’abandon, le besoin de contrôle, le réflexe de fuite.

Et pourtant…

La guérison est possible.

Mais elle demande de la lucidité, de la patience, et parfois, beaucoup de douceur envers soi-même.

Elle ne ressemble pas à une ligne droite. Il y aura des rechutes, des jours sans force, des moments où on croira que rien ne change.

Mais en réalité, chaque prise de conscience est un pas vers la liberté émotionnelle.

Guérir, ce n’est pas devenir invulnérable.

C’est devenir conscient.

C’est aimer à nouveau, mais avec un cœur plus stable.

C’est ne plus laisser le passé décider à notre place.

C’est enfin se sentir en paix, même face à ce qu’on ne peut pas changer."

Zenpsycoach.

" « Meurs. Meurs complètement à tout ce que tu n’es pas… et fais ce que tu veux. » Cette phrase de Shidō Bunan, maître z...
01/10/2025

" « Meurs. Meurs complètement à tout ce que tu n’es pas… et fais ce que tu veux. » Cette phrase de Shidō Bunan, maître zen du XVIIe siècle, me revient souvent en mémoire. Je l’ai vue se réaliser, des dizaines de fois, en silence, dans les derniers jours d’une vie.

Il y a plus de vingt-cinq ans, j’ai eu l’occasion d’accompagner plusieurs personnes en fin de vie. Ce n’était pas un projet. Juste une série de rencontres, de circonstances, qui m’ont conduit, pendant quelques années, au chevet de femmes et d’hommes qui allaient mourir. Ce furent des moments simples, bouleversants et empreints de lumière à leur manière.

Ce que j’ai observé, c’est que chez presque tous, à mesure que la mort s’approchait, quelque chose lâchait. Quand il n’y a plus de futur, le passé perd sa densité et le mental, sans histoire à poursuivre, se détend de lui-même. Il ne reste plus rien à défendre ni à affirmer.

Et, c’est justement dans cette absence de défense que quelque chose de pur se révèle. Une lumière, une tendresse et une paix impersonnelles.

Ce qui m’a le plus touché, c’est que parfois, même lorsque le corps ne pesait plus que 35 kilos et que le souffle devenait court, incertain… il y avait dans les yeux de la plupart de ces êtres une présence qui traversait tout. Un regard lumineux, sans demande, sans peur, sans histoire. Une sorte d’abandon et de reconnaissance. Comme si, à travers les décombres de toute attente, quelque chose – ou plutôt rien – me contemplait en retour. Ce n’était plus une personne qui me regardait. C’était l’être lui-même, sans visage, sans poids, sans passé. Et dans cette rencontre silencieuse… tout était déjà pardonné et, accompli.

C’est en ce sens que je dis parfois que chaque être humain est, d’une certaine manière, condamné à la grâce. Même ceux qui avaient résisté toute leur vie. Même ceux qui n’avaient jamais “fait de chemin spirituel”. Arrivait un moment où la séparation fondait d’elle-même. Et ce qui restait n’était pas un vide… c’était une présence vivante.

Mais pourquoi attendre les dernières semaines du corps pour se reconnaître en tant que cela ? Le Prophète Muhammad a dit : « Mourrez avant de mourir. » Il ne parlait pas de la mort biologique. Il parlait de cette bascule vivante par laquelle on cesse de se prendre pour ce que l’on n’est pas. Mourir à l’idée d’être un moi. Mourir à l’attente, mourir à l’illusion de séparation.

La croix du Christ ne dit pas autre chose. Au fond ce n’est pas l’histoire d’une souffrance imposée. Du point de vue gnostique c’est le symbole de la fin du moi séparé. La crucifixion est la traversée intérieure, universelle, de l’illusion d’être quelqu’un. Ce n’est pas la mort du corps qui sauve, c’est la fin de l’illusion d’un moi séparé au centre de l’expérience.

Et cette mort-là, paradoxalement, donne naissance à la vraie Vie.

Et ce que je suis — ce que tu es — n’a pas de forme, pas de nom, pas d’âge. Cela ne dépend ni du passé ni du futur. C’est conscience pure. Présence silencieuse. Le connaître même, sans objet.

La grâce que j’ai vue dans les derniers jours de ces vies… est disponible maintenant. Elle est là, dès qu’on cesse de fuir, de chercher à prouver, d’attendre. Dès qu’on meurt, ne serait-ce qu’un instant, à l’histoire de “moi”.

Et bien sûr, j’ai également vu s’épanouir cette lumière impersonnelle dans un visage en pleine santé, avec un ami, au cœur d’un satsang, d’une retraite ou d’une séance individuelle. Car on ne vient pas y rencontrer quelqu’un. Ce n’est pas une amélioration de l’histoire de la personne que l’on vient chercher. On vient savourer la fin de l’histoire.

J’ai vu des centaines de visages s’illuminer, parfois en larmes, parfois dans un simple sourire, dans cette même lumière impersonnelle. Le même silence dans le regard, la même absence d’histoire.

Cela ne venait pas d’un savoir, ni d’un état d’être spécial mais du feu de la Présence qui avait consumé l’ego. Une mort vivante, la fin du personnage, qui révélait la Vie même, sans attente. Et à la fin de la séance… rien à ajouter. Rien à enlever. Juste un regard lumineux , qui ne veut plus rien et qui, peut-être, se reconnaît lui-même.

Depuis quelques mois, je suis en lien avec Alexanne Léveillé, qui a suivi plus ou moins régulièrement nos satsangs pendant plusieurs années depuis le Canada.

Il y a six mois à peine, j’ai appris qu’elle était en fin de vie, atteinte d’une maladie auto-immune inguérissable et aux conséquences physiques dévastatrices et douloureuses.

À travers elle, à travers son regard toujours plus nu, sa présence de plus en plus essentielle, j’ai de nouveau vu cela : combien ces êtres qui se consument, qui se laissent consumer par le feu de la présence, nous enseignent sans le vouloir. Combien leur lumière silencieuse nous invite, nous aussi, en écho, à nous laisser brûler pour déposer ce qui résiste et nous laisser complètement traverser par ce qui est.

Alexannne, si tu lis ces mots, je te rends grâce pour tous nos partages. Et je te rappelle, ainsi qu’à toi, frère ou sœur de lumière qui lis ce texte, que tu es l’amour avec lequel je t’aime.

Nous savons où nous retrouver : au centre de la croix, ici maintenant."

Dan Speerschneider.

"Les hommes et les femmes portent la douleur différemment. Chez les femmes, elle se loge souvent dans le cœur et le syst...
30/09/2025

"Les hommes et les femmes portent la douleur différemment.

Chez les femmes, elle se loge souvent dans le cœur et le système nerveux.

Elle s'accompagne d'une vigilance accrue.
Une hyper-conscience.

Le sentiment que quelque chose pourrait mal tourner à tout moment, et c'est probablement déjà arrivé.

C'est se faire dire de sourire.
Et puis on lui dit qu'elle mène quelqu'un en bateau.

C'est se rétracter dans des espaces qui n'ont jamais été conçus pour sa voix.

C'est être touchée sans son consentement et ensuite blâmée.

C'est une douleur qui lui apprend à scruter chaque espace pour se sentir en sécurité, puis à se reprocher de ne pas se sentir en sécurité.

Chez les hommes, elle se loge souvent dans la poitrine et la mâchoire.

Elle transparaît dans le silence entre les mots.

Dans la pression de performer, de réussir, de protéger, de subvenir aux besoins, même lorsqu'il a envie de craquer.

C'est se faire dire dès son plus jeune âge de surmonter les difficultés.
De réparer les dégâts.
De persévérer.

Et s'il n'y parvient pas ? Il se qualifie discrètement de faible.

Tant d'hommes aspirent à être pris dans leurs bras, pas seulement physiquement, mais aussi émotionnellement.

Mais ils ne savent pas comment demander sans se sentir exposés.
Alors ils restent silencieux.
Engourdis.
Dur.
Utile.

Et tant de femmes sont lasses de porter ce poids émotionnel, pour elles-mêmes et pour les autres.
Mais elles ne savent pas comment le laisser tomber sans être qualifiées d'instables, d'exigeantes ou d'excessives.

Alors elles s'excusent de leur propre vérité.
Sourire quand ça fait mal.
Acquiescer quand elles ont envie de crier.

On n'a pas besoin de comparer la douleur.
On a besoin de se voir dans la douleur.

Parce que la douleur d'une femme n'est pas une menace pour celle d'un homme.

Et la douleur d'un homme n'est pas un rejet de la sienne.

Ils sont tous deux réels.
Tous deux valables.
Et tous deux demandent à être accueillis avec honnêteté, et non sur la défensive.

La guérison entre hommes et femmes ne commence pas par le blâme.
Elle commence par la curiosité.

En disant :

« Dites-moi comment vous vivez. »

Et en écoutant vraiment.

Sans chercher à savoir qui est le plus mal loti.
Sans chercher à arranger les choses ni à gagner la dispute.
Juste être avec la vérité.

Deux systèmes nerveux.
Deux histoires.
Toutes deux façonnées par la pression, les attentes et l’incompréhension.

Et toutes deux capables de quelque chose de différent.
Quelque chose de meilleur.

Pas la perfection.
Mais un partenariat.

Le genre où personne n’a besoin de se perdre pour être aimé."

Jan-Willem Van Der Heiden.

"- Si j’ai bien compris, personne ne peut m’énerver, me blesser ou me déstabiliser ? demanda le prince...- Tu as bien co...
29/09/2025

"- Si j’ai bien compris, personne ne peut m’énerver, me blesser ou me déstabiliser ? demanda le prince...

- Tu as bien compris, ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent ou que tu n’aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes failles, tes frustrations...

Si tu jettes une mèche allumée dans une jarre d’huile, celle-ci s’enflammera... Mais si la jarre est vide ou qu’elle contient de l’eau, la mèche s’éteindra d’elle-même...

Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s’allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire...

Mais il peut aussi t’illuminer, te forger, te façonner et faire de l’autre un allié sur le chemin de ta transformation.

Toute rencontre difficile devient alors une confrontation avec toi-même, une épreuve, une initiation...” dit le génie."

Extrait du conte "Les 7 miroirs de l'âme" de Charles Buthart.

Merci Pauline 🌼

"Quand la créativité est refoulée trop longtemps, elle finit par se cacher comme une source sous terre. Au début, on sen...
28/09/2025

"Quand la créativité est refoulée trop longtemps, elle finit par se cacher comme une source sous terre. Au début, on sent encore son appel, une envie de créer, d’écrire, de peindre, de construire, de chanter.

Mais si on ignore cet appel, si on le met toujours de côté pour des raisons pratiques, il s’étouffe peu à peu.

On croit alors qu’il a disparu. En réalité, il est seulement enfoui. La créativité ne meurt jamais, elle attend. Elle se transforme parfois en tension intérieure, en frustrations inexpliquées, en fatigue sans cause apparente.

C’est l’énergie créatrice qui tourne en rond, qui n’a plus d’espace pour se déployer.

Refouler sa créativité, c’est comme bloquer la respiration. Le souffle reste coincé. On survit, mais on ne vit pas pleinement. On perd le goût de la nouveauté, on cesse de s’émerveiller, on devient spectateur au lieu d’acteur.

Pour retrouver cette force, il faut lui redonner passage, même par de petits gestes. Écrire quelques lignes, dessiner un trait, chanter sans raison, fabriquer quelque chose de ses mains.

Peu importe la forme, ce qui compte, c’est le mouvement. Chaque acte créatif, aussi simple soit-il, rouvre la source.

La créativité est une pulsation naturelle de l’esprit. Si elle est bloquée, on se dessèche. Si elle circule, on se sent relié, vivant, en expansion. Elle n’appartient pas à une élite, elle est en chacun comme un droit de naissance.

La créativité qu’on refoule finit par se taire, mais la créativité qu’on écoute nous rappelle qui nous sommes vraiment."

Acquario Waterman.

"On épuise sa vie à courir après le bonheur, comme si l’on pouvait retenir le vent entre ses mains. Mais il passe, il s’...
27/09/2025

"On épuise sa vie à courir après le bonheur, comme si l’on pouvait retenir le vent entre ses mains. Mais il passe, il s’efface, et on reste vide de lui. Tant qu'on croit qu’il existe un état stable, on se condamne à l’attente.

On peut vivre ce qu’on avait rêvé et sentir encore une faille en soi. Car ce n’est pas l’extérieur qui répare, c’est la fracture intérieure qui continue de vibrer. L’ego, persuadé qu’il n’a pas de lumière, cherche une béquille, une issue, une promesse. Mais cette quête ne fait que l’enfermer dans sa peur.

La paix ne s’obtient pas en fuyant la souffrance, mais en la traversant, comme on traverse la nuit pour retrouver l’aube. Et quand les illusions se déchirent une à une, on cesse de courir. On ne poursuit plus le bonheur, on n’attend plus le miracle. On habite sa propre lumière parce qu’on comprend qu’elle ne fait qu’éclairer notre obscurité. "

Alexandra Éliéza.

Adresse

6, Rue Aux Toiles
La Roche-Derrien
22450

Heures d'ouverture

Lundi 10:00 - 21:00
Mardi 10:00 - 21:00
Jeudi 10:00 - 21:00
Vendredi 10:00 - 21:00

Téléphone

+33671381210

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Kelig Le Doré Psychanalyste Holistique publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Partager

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram