16/07/2025
C’est l’histoire d’une triangulation :
Une femme (moi) et deux hommes très proches : Dimitri et Jean.
Je fréquentais Dimitri depuis quelques mois. J’étais sur un petit nuage.
Puis un jour, son meilleur ami Jean, aussi son supérieur, lui annonce qu’il va être muté à l’étranger.
C’était soudain. Il devait partir dans un mois.
On a été surpris. Et moi, surtout… profondément triste.
Je connaissais Jean depuis des années. On était amis.
Charismatique, charmant, mais avec un fond sombre de prédateur.
Quand Dimitri est parti, je me suis sentie brisée.
J’avais besoin de me raccrocher à lui alors je passais du temps avec son cercle d’amis.
Leur présence me rappelait notre lien.
Un soir, après un resto et un bar, j’étais à l’ouest (alcool, w**d).
Jean, qui vivait à côté, m’a proposé de dormir chez lui.
Je me sentais vide et seule. J’ai accepté.
On boit un dernier verre. On s’embrasse.
Il me porte dans sa chambre.
Je suis allongée sur le lit et je me dis : « Mais qu’est-ce que je fais ? »
Je le repousse : « Non, je ne veux pas. Je suis avec Dimitri. »
Mais mon corps est sans force, comme du coton.
Il me tient les poignets. Je répète : « Non. Non. »
J’étais comme une proie, puis trou noir.
Je me suis endormie.
Le matin, je me réveille dans un flou total.
Jean m’accueille avec le sourire, le petit-déj.
Dans un éclair de lucidité, je lui dis : « Tu es comme un animal. »
Il me répond : « Oui, quand je veux quelque chose, je fais tout pour l’obtenir. »
Ce jour-là, j’ai creusé plus profond ma tombe.
Être violée, c’est sortir de son corps. De sa vie. De tout.
Et quand je l’ai dit à ma mère, elle m’a répondu :
« Sois forte, ma fille. »
Mais je ne voulais pas être forte.
J’avais besoin de douceur.
De réconfort.
D’amour.