Atelier "Art Et Sens"

18/08/2025

Nouveautés 2024/2025, création d'une toute nouvelle méthode d'accompagnement est en cours... 😉🤫.
Des ateliers vont être proposés dans le sud ouest ! Côte Basque People , St Jean de Luz a La Cote Basque...

11/07/2025

18/06/2025

Rejoignez-nous dans le mode du TDAH !

19/04/2025

🔎 Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé du trouble explosif intermittent (TEI). C’est pourtant un sujet que je suis avec beaucoup d’intérêt depuis plusieurs années.

Petit rappel : le TEI se caractérise par des accès de colère soudains, intenses, disproportionnés et récurrents, souvent déclenchés par des frustrations minimes. Ce trouble, encore trop méconnu, affecte profondément la vie sociale, scolaire et familiale des jeunes concernés.

La r***e analyse 44 études et met en lumière une série de facteurs de risque communs à ces trois troubles, dont :

- une exposition précoce à la violence,
- une qualité des relations parents - enfants dégradée,
- des conditions socioéconomiques difficiles,
- des conflits scolaires et sociaux,

Le TEI semble se distinguer des deux autres par une plus forte influence des facteurs environnementaux, là où le TDAH et le TC intègrent davantage une dimension neurodéveloppementale et génétique.

Ce qui frappe surtout, c’est le manque criant d’études sur le TEI, alors même qu’il a un impact majeur sur le quotidien des enfants, des adolescents… et de leur entourage.

TDAH, TC, TEI : trois troubles souvent confondus, mais dont les trajectoires et les vulnérabilités méritent d’être différenciées. Et surtout comprises dans leur contexte.

À l’heure où l’on parle beaucoup d’autorégulation émotionnelle, cette r***e rappelle que les origines du TEI sont complexes, souvent enracinées dans l’histoire développementale et relationnelle.

📌 Et vous, comment abordez-vous ce diagnostic dans vos suivis ? Est-il souvent évoqué ou reste-t-il sous les radars ?

Source :https://www.researchgate.net/profile/Fangqing-Liu-7/publication/389702244_Shared_risk_factors_for_intermittent_explosive_disorder_attention_de_cit_hyperactivity_disorder_and_conduct_disorder_A_systematic_review/links/67cec732bab3d32d84407ad0/Shared-risk-factors-for-intermittent-explosive-disorder-attention-de-cit-hyperactivity-disorder-and-conduct-disorder-A-systematic-review.pdf

15/04/2025

Chaque jour, je vois les choses évoluer.

Des médecins qui s’interrogent autrement.
Des psychologues qui affinent leurs évaluations.
Des enseignants qui adaptent leurs pratiques.
Des parents – oui, pleinement professionnels de leur enfant – qui s’informent, se forment, testent, ajustent, progressent.

Grâce à la diffusion des connaissances, à la mise en lien des expertises et à une communication plus claire, nous avançons ensemble.

Et c’est ainsi qu’émergent des prises en charge plus justes, des évaluations plus fines, des accompagnements plus humains.

Le TDAH n’est pas une mode.
Ce n’est pas un manque de volonté.
C’est une condition réelle, avec ses défis… et ses leviers d’action.

Continuons à faire entendre cela, à en parler, à le montrer.
Ensemble, nous construisons un avenir où le TDAH sera mieux compris – et mieux accompagné.

08/04/2025

📣 “Aujourd’hui, on pathologise tout. Avant, on vivait avec.”

C’est vrai ! Avant, on vivait avec des oublis, des confusions, des pertes d’autonomie.
On disait : “il vieillit mal”, “il devient un peu fou”, “c’est l’âge”. Et puis, un jour, la maladie d’Alzheimer a été mieux comprise, nommée, étudiée. Et le regard a changé.

Ce qu’on appelait autrefois “caprices”, “immaturité” ou “manque de volonté” chez l’enfant ou l’adulte, on sait aujourd’hui que cela peut relever d’un trouble neurodéveloppemental comme le TDAH.

Est-ce qu’on “pathologise” tout ? Non.
On affine notre compréhension. On donne des repères. On construit des solutions.

Refuser de nommer les choses n’a jamais protégé personne. Mais cela a retardé des prises en charge, invalidé des souffrances et renforcé un sentiment d’échec chez beaucoup.

Alors non, le TDAH n’est pas une “invention moderne”.

C’est une avancée dans la capacité à comprendre des parcours de vie qui, pendant longtemps, ont été laissés sans réponse.

Reconnaître un trouble, ce n’est pas médicaliser la vie.
C’est s’offrir les moyens d’agir. Et pour certains, c’est ce qui change tout.

Bonne fin de journée à tous et toutes.

28/03/2025

TDAH : Et si l’environnement social jouait un rôle clé ?

Le TDAH est souvent expliqué par des facteurs neurobiologiques et génétiques. Mais l'étude de Chan et al. (2024) explore en parallèle une autre piste : l’impact des interactions précoces entre l’enfant et ses parents, notamment face à l’attente et à la frustration.

L’idée derrière cette étude ? Le modèle de l’aversion au délai (oui je vous en ai parlé dans une autre publication) suggère que certains comportements du TDAH seraient des réponses à l’inconfort généré par l’attente. Cette étude a testé si les réactions parentales aux frustrations de l’enfant pouvaient influencer l’évolution des symptômes du TDAH.

Pour cela, 112 enfants d’âge préscolaire (46 mois en moyenne) et leurs parents (UK & Hong Kong) ont été observés dans une tâche de frustration où l’enfant devait patienter.

Les résultats nous montrent que :

1. Quand les parents réagissent négativement aux tentatives de l’enfant pour gérer l’attente, les symptômes du TDAH augmentent avec le temps.

2. L’effet est médié par l’aversion au délai : plus l’enfant évite les situations d’attente, plus les comportements liés au TDAH s’aggravent.

3. Mais cet effet n’est pas observé pour d’autres types d’interactions (tâches sans attente).

Pourquoi c’est important ?

- Ces résultats suggèrent que l’environnement social précoce pourrait moduler l’évolution des symptômes du TDAH.
- Ils confirment que l’éducation et les réponses des adultes aux frustrations de l’enfant jouent un rôle clé dans le développement de l’autorégulation.
- Une prise en charge ciblant les interactions parent-enfant pourrait limiter l’impact de l’aversion au délai et ses effets sur le TDAH.

En conclusion, l'ensemble de ces données vient une nouvelle fois appuyer sur le fait que nous ne pouvons pas considérer le TDAH en dehors du système dans lequel il s'exprime. Cela ne veut pas dire que le système est l'origine du problème mais en travaillant avec lui, nous pouvons aussi avoir une action sur les symptômes des patients.

Qu’en pensez-vous ? Voyez-vous cette aversion au délai chez les enfants avec TDAH ?

Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39710599/

24/03/2025

TDAH et cerveau : Un trouble des réseaux plutôt que des régions isolées ?

Pendant longtemps, les études en neuro-imagerie ont cherché à identifier une "signature cérébrale" du TDAH sous la forme d’une diminution de volume dans certaines régions du cerveau. Mais cette nouvelle méta-analyse (Wall et al., 2025) remet une nouvelle fois en avant plutôt la question des réseaux cérébraux.

Cette recherche a analysé 38 études comparant les volumes cérébraux de personnes avec TDAH et de témoins au moyen de deux approches :

1. ALE (Anatomic Likelihood Estimation) : une méthode cherchant des points communs dans les anomalies structurelles du cerveau.
2. CNM (Coordinate Network Mapping) : une méthode plus récente qui cartographie les connexions entre les régions cérébrales concernées.

Les résultats ?

❌ Aucune région cérébrale spécifique n’est systématiquement affectée dans le TDAH.

✅ Mais les régions identifiées appartiennent à des réseaux cérébraux bien connus :

1. Le réseau de la récompense, impliqué dans la motivation et la recherche de gratification immédiate.

2. Le réseau cingulo-operculaire (aussi appelé "mode action"), impliqué dans la régulation de l’attention et la persistance dans les tâches.

Le TDAH ne semble donc pas être un problème lié à une seule partie du cerveau, mais plutôt un dysfonctionnement dans la façon dont certaines régions interagissent entre elles.

Ces réseaux sont aussi impliqués dans d’autres troubles neuropsychiatriques (ex. troubles anxieux, dépression), ce qui expliquerait pourquoi le TDAH est souvent associé à d’autres diagnostics.

Plutôt que de chercher un "biomarqueur unique" du TDAH, les chercheurs insistent sur l'importance d'étudier le trouble à travers ses symptômes, car la variabilité entre individus est grande.

Cela pourrait expliquer pourquoi certaines approches thérapeutiques fonctionnent mieux que d’autres (ex. les stratégies qui ciblent la motivation ou l’auto-régulation) et cela renforce l'idée que le TDAH est un trouble du fonctionnement cérébral global et dynamique, et pas seulement une question de déficit dans une seule région.

Et vous, que pensez-vous de cette approche par réseaux ? Est-ce que cela change votre vision du TDAH ?



Source : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1002/cns3.20108

22/02/2025

Vous êtes nombreux à me poser la question : est-ce que le SAFRAN est efficace contre le TDAH?
Non.... Voici des explications complètes 😉. Bonne lecture !

Dans cette vidéo on fait le tour de la littérature sur la question du Safran et du TDAH. L'occasion de pouvoir amener de l'information autour de ce phénomèn...

22/02/2025

22/02/2025

Dates de fermeture 2025 (modifiables et non contractuelles) pour recharger les batteries 😊😉

19/02/2025