23/09/2025
LE PORT DU MASQUE 😷
Non, pas celui-là 😷... 🤣
Plutôt ce masque qui nous dissimule, qui cache nos blessures, qui n'est autre qu'une parade pour ne pas souffrir davantage... se cacher, paraître, se conformer.
🤔 Parce que se montrer tel que nous sommes n'est pas toujours aisé. La peur du jugement, le besoin d'appartenance et de reconnaissance, le souci de convenir à ce que l'on pense que l'on attend de nous. Recevoir de la considération.
Tous ces masques construits suite à l'éducation, issus de nos blessures (rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice) et des dysfonctionnements de nos liens d'attachement. Nos relations à nos parents, nos épreuves, l'école, les conventions, le format, la société, le transgénérationel, etc.
J'ai moi-même grandi avec tout cela et puis je me suis plongée dedans ! 😁. J'ai exploré, analysé, échangé, introspecté mes émotions à fleur de peau.
J'ai une sensibilité particulièrement exacerbée. Pour ne pas être bousculée et ne pas trop souffrir, je portais des masques. J'évitais certaines situations où personnes. Je jouais un personnage. Je me sentais en décalage, déphasée. Je n'étais jamais assez bien, jolie, forte...
J'adoptais un comportement me permettant de me plier aux attentes des autres. N'écoutant pas ma petite voix intérieure ni mon intuition, j'ai fait des mauvais choix, par peur de déconvenir et de ne pas être appréciée.
Je n'avais pas conscience de mon énergie, des alertes données par mon corps fatigué sans doute d'avoir trop absorbé. Alertes aussi données par le flot émotionnel débordant !
Aujourd'hui je stoppe lorsque c'est trop. Je m'isole au besoin. Je m'enracine, je respire. Je me ressource, je regarde mes plantes 🌱... je reconnecte à mon authenticité, je ne vois que mes amis très proches avec qui je peux parler cœur à cœur.
Et je ne culpabilise plus de prendre ce temps de repos, de retrait dans ma bulle, dans mon espace de ressource, de dire NON.
L'hypnose m'a enseignée que je pouvais construire et reconstruire cet espace à loisir et apprendre à m'y réfugier.
L'erreur serait d'y rester indéfiniment et de demeurer hors du monde.